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Liaison, 25 mai 2006

Entrevue avec la doyenne de la Faculté des
lettres et sciences humaines Lynda Bellalite

Développer les cycles supérieurs
et renforcer notre collégialité

ROBIN RENAUD 

La Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) compte parmi les plus imposantes de l'Université par sa taille et elle est celle où les disciplines sont les plus variées. Artistes et musiciens côtoient des spécialistes de la géomatique et de la télédétection. Des chercheuses et chercheurs en psychologie voisinent des professeures et professeurs de sciences politiques, de littérature ou d'histoire. Bref, l'un des défis de la Direction de la FLSH est de renforcer les liens entre des gens qui œuvrent dans des secteurs très diversifiés. À cette fin, la doyenne Lynda Bellalite et son équipe ont déployé des moyens pour renforcer le sentiment d'appartenance des membres des différentes composantes de la Faculté. De plus, l'équipe de direction en poste depuis janvier 2005 travaille au développement de nouveaux programmes, notamment dans le but de bonifier l'offre de cours aux 2e et 3e cycles.

Virage vers les cycles supérieurs

Lynda Bellalite dit avoir grandement encouragé ce virage pour développer davantage de programmes aux études supérieures. «Pour une faculté en sciences humaines et sociales, on avait relativement peu de programmes de 2e et 3e cycles. Or, en général, quand on déploie aux cycles supérieurs, ça fait en sorte que les professeurs peuvent compter sur des étudiantes et étudiants qui peuvent les assister. Pour leur part, les étudiants peuvent participer à des projets de recherche pour lesquels ils pourront être rémunérés durant leurs études. De plus, cela entraîne davantage d'activités de recherche et une meilleure visibilité pour la Faculté.»

Ainsi, sur la douzaine de nouveaux programmes en cours d'élaboration à la FLSH, la quasi-totalité concerne les études supérieures. On y retrouve quatre diplômes de 2e cycle : politique québécoise et canadienne; relations internationales; interprétation jazz; édition, librairie et diffusion du livre. De plus, un nouveau microprogramme est actuellement en préparation, soit en édition, librairie et diffusion du livre alors qu'un second portant sur le leadership public sera bientôt ouvert.

Deux nouveaux programmes du Département d'histoire et de sciences politiques menant à l'obtention de grades ont également été soumis à la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CRÉPUQ) pour approbation. Il s'agit de la maîtrise en politique appliquée, ainsi que du doctorat en histoire.

La FLSH a travaillé également sur une nouvelle maîtrise en service social de type cours avec cheminement en gérontologie, ainsi que sur un programme intégré de baccalauréat-maîtrise en communication marketing. Enfin, au premier cycle, des certificats de géomatique et de géographie seront éventuellement offerts.

«Quand vient le temps de créer de nouveaux programmes, il faut tabler sur nos acquis et sur nos forces. Ainsi, nous nous assurons que les formations qui seront offertes seront d'une qualité à la hauteur de notre réputation», souligne la doyenne.

Une approche collégiale

Une autre priorité d'action pour la direction de la Faculté a été de développer une approche beaucoup plus collégiale avec l'ensemble de son personnel. «Nous avons mis sur pied deux choses. D'abord, nous avons créé la Table des 10. Essentiellement, il s'agit d'une rencontre mensuelle regroupant les membres de l'exécutif de la Faculté, l'ensemble des directeurs de départements et un représentant du secteur de la gérontologie pour y débattre des questions de fond. On peut par exemple y aborder les questions de développement de programmes, mais aussi des questions communes qui touchent l'avenir et l'orientation de la Faculté.»

Des efforts pour renforcer la collégialité s'exercent également à l'endroit du personnel élargi, soit, l'ensemble des employés à l'exception des professeurs, avec une rencontre qui a lieu une fois par semestre. «Il s'agit d'une rencontre générale qui implique tant les employés de soutien que les professionnels. Les échanges durent environ une demi-journée. L'objectif essentiel est d'instaurer un sentiment d'appartenance pour faire de la FLSH une grande famille. Comme dans toute famille, tout n'est pas toujours au beau fixe, mais en général, les gens semblent apprécier cette nouvelle approche.»

Ces rencontres ont entraîné l'adoption de mesures concrètes alors que trois comités ont été créés. Le premier de ces comités voit à l'accueil du nouveau personnel, et a pris des mesures pour mieux intégrer les nouveaux employés dans leurs fonctions. Un second comité s'occupe des communications. «Un journal appelé La Jasette et destiné au personnel a été créé. On y trouve de l'information qui touche les intérêts personnels des individus – certains font de la peinture, grattent la guitare ou font des voyages–, dans le but de créer des rapprochements et de mieux connaître les collègues», illustre Lynda Bellalite.

Finalement, le troisième comité, celui d'embellissement, travaille à rendre les locaux et l'environnement extérieur de la FLSH plus accueillants. «Jusqu'à maintenant les résultats se font sentir, puisque plusieurs membres du personnel se sont portés volontaires pour une offensive de ménage extérieur l'été dernier. Nous envisageons fleurir les abords de nos bâtiments et plusieurs se disent prêts à sortir leur sécateur pour participer à ces travaux. Vraiment, on s'occupe de nous, entre nous.» La doyenne dit aussi constater que les liens se renforcent au sein de la Faculté, alors qu'une rencontre annuelle tenue sous un chapiteau lors de la rentrée des classes a obtenu un succès sans précédent l'an dernier.

Des outils au service des gens

La direction de la FLSH a donc à cœur le bien-être des personnes qui évoluent en ses murs. «Il faut constater que plusieurs de nos employés passent plus de temps au travail qu'avec leurs proches. Il faut donc créer un environnement de travail sain et respectueux.» À cet égard, la Faculté poursuit ses efforts pour cerner et solutionner les problèmes liés à l'épuisement professionnel. Alors que l'Université a mené ces dernier mois une consultation sur la santé psychologique au travail, la FLSH avait entrepris une telle démarche deux ans auparavant. «Il faudra voir ce que révèlent ces consultations et si notre organisation de travail est en cause. Évidemment, nous verrons à trouver des solutions pour atténuer les irritants s'il y a lieu.»

La Faculté souhaite aussi adopter un code de civilité qui viserait à garantir le respect mutuel des gens, qu'ils soient professeurs, employés ou étudiants. «À travers certains événements, comme la grève étudiante de l'an dernier, nous avons constaté que la question du respect des individus manque parfois de balises. Avec la nouvelle génération d'étudiants, il arrive parfois que des gens soient confrontés à des comportements discutables. Évidemment, il ne faut pas généraliser, mais nous souhaitons établir des règles de conduite pour assurer le respect de tous et le maintien d'un climat sain entre les individus.»

Finalement, la Faculté prévoit mieux outiller les différents responsables de programmes avant la prochaine rentrée. En règle générale, les personnes qui occupent ces postes changent chaque année, et le suivi des dossiers n'est pas toujours adéquat. «Par exemple, ce n'est pas facile pour un nouveau responsable de programme d'interpréter un relevé de notes qui lui arrive de Chine ou de France. Les critères d'évaluation sont différents et il faut des références claires pour agir adéquatement. Les outils que l'on souhaite mettre en place visent à guider les responsables dans leurs tâches au quotidien.»

Bref, les défis et les projets ne manquent pas à la FLSH, et le dynamisme de sa doyenne n'est sans doute pas étranger à cette réalité.

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La doyenne Lynda Bellalite
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