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Liaison, 4 mai 2006

 

 
Un aspect du centre de Montpellier, dans le Languedoc-Roussillon.

Un aspect du centre de Montpellier, dans le Languedoc-Roussillon.

Photo : Robin Renaud

 


Des liens encore plus solides avec Montpellier

ROBIN RENAUD

L'Université de Sherbrooke accueillera du 9 au 11 mai une délégation de quelque 35 représentants de la région de Montpellier et du Languedoc-Roussillon. Cette visite survient près de deux ans après la signature d'un accord-cadre de coopération avec cinq institutions de cette ville du Midi de la France lors du séjour là-bas d'une délégation sherbrookoise.

La délégation montpelliéraine comptera une vingtaine de professeurs qui viendront partager leur savoir dans le cadre d'une série de colloques. De plus, un accord d'amitié entre des élus des villes de Montpellier et Sherbrooke sera signé pour sceller les liens qui unissent déjà nos deux communautés. Le directeur du Pôle universitaire européen de Montpellier et du Languedoc-Roussillon sera aussi présent pour prendre le pouls de la communauté sherbrookoise.

Une collaboration fructueuse

Au cours des deux dernières années, les projets de collaboration se sont multipliés entre les institutions, explique Mario Laforest, directeur de l'Agence des relations internationales (ARIUS) : «Il y a présentement au moins six étudiants qui mènent leurs études de doctorat en cotutelle ici et là-bas. Aussi, nos institutions planchent sur la mise sur pied de programmes de formation conjoints : une maîtrise en droit transnational, un baccalauréat en gestion internationale et un projet de programme en éducation physique et sportive. Nous envisageons aussi un partenariat en géomatique, qui permettrait à des étudiants de faire leur baccalauréat en partie à Sherbrooke et Montpellier ainsi qu'à l'Université de Liège en Belgique, qui est un autre de nos partenaires majeurs en Europe.» Ces projets s'ajoutent à diverses collaborations qui existent déjà entre des chercheurs d'ici et de Montpellier, et qui feront l'objet d'échanges variés.

Sept colloques

À Sherbrooke les 10 et 11 mai, une vingtaine de chercheurs de la région de Montpellier et du Languedoc-Roussillon vont prendre part aux premières rencontres scientifiques universitaires Sherbrooke-Montpellier. Ces colloques porteront sur l'écologie, la biostatistique (sciences), les enjeux de l'enseignement scientifique, les défis de la formation continue en enseignement supérieur (éducation), la crise des valeurs (droit), la géomatique (lettres et sciences humaines) ainsi que les récepteurs couplés aux protéines G (médecine et sciences de la santé). Au terme de ces échanges, une plénière permettra de dresser le bilan de l'exercice.

Atomes crochus

Même si l'agglomération de Montpellier est cinq fois plus populeuse que celle de Sherbrooke, les deux villes présentent des traits comparables, selon Mario Laforest. «Au niveau des municipalités, Montpellier a été considérée comme le meilleur endroit pour investir en Europe, tandis que Sherbrooke a reçu le même classement en Amérique du Nord, relate le directeur de l'ARIUS. Ce sont deux villes universitaires où l'activité des milieux est très liée à ses activités de recherche et de formation. Ce sont deux villes étudiantes où les universités génèrent beaucoup d'activité économique et culturelle. Montpellier est devenue la ville en France qui développe le plus d'entreprises, notamment dans le domaine du savoir, mais qui en revanche a aussi un fort taux de chômage, puisqu'elle attire beaucoup de gens de l'extérieur. Nos deux régions partagent aussi des préoccupations semblables dans plusieurs domaines», poursuit-il. La conclusion d'ententes de collaboration s'est trouvée facilitée par les atomes crochus qui s'étaient manifestés chez les représentants de plusieurs disciplines, dont la recherche sur le vieillissement, l'écologie ou l'administration.

Accord d'amitié

Selon Mario Laforest, la collaboration qui existe déjà doit maintenant dépasser le cadre universitaire : «Nos villes ont aussi des dossiers où elles peuvent partager des expertises, de concert avec les universités. Il peut s'agir de dossiers touchant à la sécurité publique, au vieillissement de la population ou à la façon d'intégrer les étudiants à la vie municipale. Qui sait, en renforçant les liens, peut-être des gens d'affaires de Montpellier seront-ils éventuellement intéressés à investir chez nous.»

La signature d'un accord d'amitié entre les deux villes lors d'une cérémonie prévue le 9 mai en matinée est donc le prolongement logique du partenariat qui s'est déjà établi et qui continue de prendre forme. L'Université de Sherbrooke profitera également de la présence des dignitaires pour décerner cinq médailles aux organismes partenaires de Montpellier. (Autre texte à la page 15)

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