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Liaison, 13 avril 2006

Marie-Christine Vincent

26 ans et quatre romans

STÉPHANIE RAYMOND

À neuf ans, elle écrivait un roman de 400 pages sur de vieux cartables d'école. Le jour de ses 19 ans, elle lançait Mes amours au paradis, vendu à 20 000 exemplaires au Québec et en Europe. À 26 ans maintenant, Marie-Christine Vincent, finissante au baccalauréat multidisciplinaire, vient de faire paraître un 4e roman, Un tueur parmi nous, aux Éditions de Mortagne. Derrière tous ces chiffres se cache une jeune femme pour qui l'écriture est plus qu'une passion : c'est un mode de vie.

Inscrite d'abord au baccalauréat en communication, rédaction et multimédia parce qu'elle voulait «mieux écrire» et travailler dans le milieu des médias, Marie-Christine Vincent s'est finalement dirigée vers un bac multidisciplinaire, ce qui lui a permis de combiner trois certificats en  communication, en rédaction et en psychologie. «La communication et la rédaction m'apportent au niveau de la forme, et la psychologie au niveau du contenu», explique-t-elle.

Vivre des émotions par procuration

«J'ai toujours aimé écrire, raconte la jeune femme originaire de Sherbrooke. Toute petite lorsque je regardais des téléromans, je me disais : moi aussi je peux écrire de telles histoires! J'écris par plaisir – il est plutôt difficile de vivre de sa plume au Québec – pour être lue et pour partager mes idées. L'écriture me permet aussi d'évacuer des émotions, et d'en vivre par procuration à travers mes personnages. Par exemple, je n'ai jamais eu de peines d'amour, mais j'ai l'impression d'en avoir vécues pour en avoir écrites. Il m'arrive de pleurer en écrivant mes histoires.»

Mais où cette ex-étudiante à temps plein a-t-elle trouvé le temps d'écrire un roman? Sans oublier qu'elle l'a recommencé au complet après quelques visites dans le bureau du professeur André Marquis. «J'ai dû faire des sacrifices, c'est certain. Me lever à 4 h ou 5 h régulièrement, y travailler les fins de semaine et pour cela prendre congé de mon fiancé. Sacrifier d'autres activités aussi. C'est une question de choix.»

Pour André Marquis, la ténacité de l'étudiante est plutôt surprenante : «Elle a réussi à mener de front ses études et la rédaction d'un roman; c'est assez fascinant.»

Un tueur parmi nous, son premier roman policier

La première ébauche du roman Un tueur parmi nous n'était pas sous forme policière. «Je suis allée voir André Marquis dans le cadre d'un cours tutoral, explique Marie-Christine. À ce moment j'étais découragée, car je sentais que quelque chose n'allait pas dans mon histoire. Il m'a dit que mon roman comprenait les éléments nécessaires pour en faire un roman policier. Je n'avais jamais écrit d'histoire policière, mais j'ai finalement accepté de tout recommencer à zéro en septembre 2003, alors que j'avais plus de 400 pages d'écrites.» Ce roman est donc «complètement différent» des trois autres publiés par la jeune auteure. «Je crois vraiment que c'est mon meilleur, assure-t-elle. C'est difficile d'écrire un roman policier. Il faut bien ficeler l'intrigue, donner petit à petit les morceaux du casse-tête.»

Un tueur parmi nous nous entraîne au long de ses 498 pages dans l'univers des pompiers. Un incendie criminel entraîne un mort. Qui est le tueur? Le tueur en série attaquant des femmes enceintes qui sévit présentement au Québec? Un des pompiers? La réponse à la 498e page, ou presque.

Un mentor, une nécessité

Marie-Christine le dit, elle n'aurait pas tant progressé sans son mentor, André Marquis. Le professeur l'a suivie pendant deux cours tutoraux, et même au-delà à titre bénévole. «Nous avons d'abord travaillé son style, puis le contenu du roman lui-même, explique le professeur. Elle a énormément progressé. Son roman est de catégorie grand public, et il est écrit dans un style efficace et intéressant. Les amateurs de romans policiers populaires sur fond de réalisme passeront d'agréables moments à le lire.»

Ce roman n'est certes pas le dernier de Marie-Christine Vincent. «Je veux travailler, et continuer à écrire en parallèle. Je ne pourrais pas être longtemps sans écrire.» Pour en connaître davantage sur l'auteure et ses romans, visiter le site www.triomedias.com/mcvincent.

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Marie-Christine Vincent, finissante au baccalauréat multidisciplinaire, vient de publier un 4e roman à 26 ans seulement, Un tueur parmi nous.
Marie-Christine Vincent, finissante au baccalauréat multidisciplinaire, vient de publier un 4e roman à 26 ans seulement, Un tueur parmi nous.

Photo : Roger Lafontaine

 

 

 

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