Liaison, 13 avril 2006

L'art des années 1970 dans la collection de l'Université de Sherbrooke

Première exposition au foyer de la régie du Centre culturel

Le 28 mars s'est déroulé le vernissage de l'exposition L'art des années 1970 dans la collection de l'Université de Sherbrooke, au foyer de la régie du Centre culturel. Organisée par France Mainville, directrice adjointe du Centre culturel, et Suzanne Pressé, conservatrice du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, cette exposition présente des œuvres d'artistes québécois des années 70 puisées à même la collection de l'Université. Des étudiants du certificat d'arts visuels ont mis la main à la pâte afin de monter cette exposition, qui sera ouverte au public le 26 avril ainsi que les 3 et 10 mai.

18 œuvres d'artistes réputés

Pour la sélection des œuvres, France Mainville et Suzanne Pressé ont puisé dans le corpus des œuvres de la collection de l'Université. Contraintes d'espace obligent, les organisatrices se sont limitées à 18 créations d'artistes tels Alfred Pellan, Jean McEwan et Edmund Alleyn. Les œuvres présentées, qu'elles soient abstraites ou figuratives, sont représentatives de cette époque : démesure, mouvement artistique de révolution et de changements. Créatifs, survoltés, engagés, ces artistes se sont éclatés autant sur le plan de la couleur que de la forme.

Participation étudiante

Répondant à l'appel de Suzanne Pressé, aussi chargée de cours à l'Université, les étudiantes et étudiants du certificat d'arts visuels ont contribué activement au projet. En plus de produire des étiquettes allongées destinées à accompagner les œuvres, ils ont participé au montage de l'exposition.

L'étudiante Catherine Turbide explique ce qu'elle et ses collègues ont retiré de cette expérience : «Les œuvres de cette époque peuvent être rébarbatives pour certains. Mais en faisant nos recherches pour cette exposition, nous avons pu comprendre la démarche artistique derrière les œuvres. Nous pouvons maintenant les voir d'un autre œil. Nous souhaitons offrir une expérience comparable au public par le biais de nos étiquettes allongées.»

Tout comme ses étudiants, Suzanne Pressé est extrêmement satisfaite de l'expérience : «Le projet s'est révélé un exercice académique et artistique pour ces étudiants curieux. Ils ont fourni un travail impeccable qui rend cette exposition encore plus attrayante, et qui offre une expérience culturelle plus complète pour le public.»

G. G.

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