Vélothon pour un stage hors du commun
Traverser le Canada à vélo pour Jeunesse J'écoute
STÉPHANIE RAYMOND
Traverser le Canada à vélo d'un océan à l'autre, c'est bien. Mais le
faire dans le cadre d'un stage coopératif et pour amasser des fonds pour
Jeunesse J'écoute, c'est mieux. Maud Bouchard-Morin et Karine Bélisle, deux
étudiantes au baccalauréat en kinésiologie, voulaient faire cet été un
«stage à leur goût». Elles amasseront des fonds pour financer leur projet
dans le cadre d'un vélothon au magasin Velomania, au 11 rue Léger, le samedi
22 avril de 9 h 30 à 17 h.
Car ce stage créé de toutes pièces par les étudiantes, et qui se
déroulera du 13 mai au 20 août, n'est possible que moyennant un fonds de
départ de 14 000 $, faute d'employeur véritable. «Il nous manque encore un
peu de sous, et c'est pourquoi nous allons faire du vélo stationnaire toute
la journée du 22 avril chez Velomania. Les gens seront invités à faire des
dons», explique Maud. Les donateurs seront éligibles à un concours leur
permettant de remporter des t-shirts ou du matériel pour vélo.
Un stage hors du commun
Le 13 mai, les étudiantes partiront de Vancouver direction
Nouveau-Brunswick en passant par Sherbrooke. Et pas en ligne droite. «Nous
avons prévu arrêter dans chaque bureau provincial de Jeunesse J'écoute. Si
tout se déroule bien, ces bureaux rassembleront des jeunes à qui nous allons
nous adresser, en français ou en anglais, pour les sensibiliser aux services
offerts par Jeunesse J'écoute, mais aussi à l'activité physique et à la
kinésiologie, indique Karine. Nous allons également rencontrer des clubs
cyclistes et des associations de kinésiologie.»
Et pourquoi aider Jeunesse J'écoute? «Cet organisme n'est pas souvent
visé par des campagnes de financement, et sa cause nous tient à cœur, car
les jeunes, c'est l'avenir, expliquent les étudiantes. Et nous les
sensibiliserons au sport comme moyen de sortir de moments difficiles. Notre
but est d'amasser 10 000 $.»
Un défi personnel
Les étudiantes font aussi ce stage en tant que défi personnel.
Transporter sur leur vélo 70 livres de nourriture sèche, de matériel de
camping et de bagages pendant plus de 7000 km et à raison de 8 h par jour
pendant plus de trois mois, c'est courageux. «C'est certain que ce sera un
défi non seulement pour notre corps, mais aussi pour notre mental. Mais nous
le faisons pour l'amour du plein air, pour la révision de nos valeurs – que
les conditions dans lesquelles nous vivrons entraîneront nécessairement – et
pour le sentiment de liberté que nous aurons lorsque nous allons enfourcher
nos vélos. Pourtant, une fois sur nos vélos, le plus difficile sera derrière
nous, c'est-à-dire la planification du projet.»
Tout au long de leur parcours, les étudiantes noteront leurs aventures
sur un site dont l'adresse n'est pas encore fixée. Voir le site de la
Faculté d'éducation physique et sportive au cours des prochaines semaines
pour connaître l'adresse.
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