Liaison, 13 avril 2006
Comité de développement durable
Première consultation publique
GABRIELLE GRANGER
C’est devant une foule nombreuse que le Comité de développement durable a
tenu sa première consultation publique, le 29 mars, au Carrefour de
l’information. Quatre des 13 membres du comité étaient présents pour
accueillir les suggestions du public en vue de la préparation du plan
d’action triennal. Les organisateurs en ont profité pour donner comme
mission à l’auditoire d’encourager le reste de la communauté à faire part de
ses priorités en matière de développement durable.
Ainsi, le comité souhaite recevoir les suggestions de la communauté
universitaire, quelles que soient leur portée. Les initiatives peuvent être
vastes et toucher des thèmes généraux comme l’efficacité énergétique, ou
plus ciblées sur des mesures concrètes comme de favoriser les photocopies
recto verso.
Plusieurs bonnes idées
Sur le plan de la gestion, certains ont suggéré la nomination d’un
responsable et l’attribution d’une enveloppe budgétaire afin de favoriser
l’application du concept de développement durable. Ces mesures
faciliteraient la concrétisation d’un grand nombre d’actions et assurerait
la pérennité du projet.
Des idées pratiques ont aussi été proposées : la mise en place de mesures
pour une saine gestion des matières résiduelles et le libre accès au service
de transport en commun pour le personnel, pour ne nommer que celles-ci. En
réponse à cette dernière proposition, Alain Webster, membre du Comité du
développement durable, a manifesté sa satisfaction quant au nouveau budget
provincial, qui prévoit des mesures en ce sens. Toutefois, il a souligné que
pour qu’une mesure concrète soit mise en place, l’appui financier du
gouvernement fédéral est également essentiel.
Pour les déplacements en voiture, un employé a mentionné que les mesures
compensatoires en place ont tendance à encourager les gens à utiliser chacun
leur voiture. Les mesures devraient selon lui être revues à la baisse pour
qu’elles favorisent véritablement le covoiturage ou l’utilisation du
transport en commun. L’auditoire a accueilli cette proposition par des
applaudissements nourris.
Du côté pédagogique, un professeur de la Faculté de génie a suggéré la
possibilité de mettre en place une formation sur le développement durable
pour tous les membres de la communauté universitaire. On parlait même
d’intégrer au corpus de chaque programme un cours d’initiation au
développement durable. L’éducation serait un moyen efficace pour favoriser
l’enracinement de nouvelles attitudes chez la population universitaire.
À cet effet, les membres du comité souhaitent que les personnes qui
comprennent bien le concept utilisent le formulaire en ligne pour expliquer
comment elles ont été sensibilisées. Cette information pourra fournir au
comité quelques clés pour intéresser l’ensemble de la communauté au
développement durable.
Enfin, plusieurs ont exprimé le souhait que l’UdeS transmette
éventuellement aux autres milieux son expérience en matière de développement
durable, assumant ainsi pleinement son mandat éducatif. À ce sujet, Alain
Webster a tenu à rappeler que l’Université travaillait en partenariat avec
neuf autres institutions sherbrookoises du monde municipal, de l’éducation,
de la santé et des services sociaux pour mettre en application et promouvoir
le développement durable. «Une telle approche intégrée constitue une
première au Québec, et toute la population sherbrookoise en tirera profit»,
a-t-il précisé.
Faites-vous entendre!
D’autres consultations auront lieu jusqu’en juin. Le Comité de
développement durable invite donc la communauté universitaire à exposer ses
idées et ses préoccupations pour contribuer à établir les priorités d’action
en matière de développement durable. C’est grâce à la collaboration de tous
que l’on déterminera la couleur du développement durable à l’Université de
Sherbrooke!
Vous pouvez partager vos réflexions sur le site Internet du développement
durable au
www.USherbrooke.ca/developpement_durable.
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