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Liaison, 23 mars 2006

Diane Grondin, leader à juste titre

JOSÉE BEAUDOIN

Au Bureau de la registraire, on l'aime unanimement. Et dès qu'on la rencontre, on comprend spontanément pourquoi. Chaleureuse et tout sourire, Diane Grondin était visiblement flattée que ses collègues aient soumis son nom pour saluer son leadership. Elle était flattée, certes, mais un peu gênée aussi, car elle est de ces leaders qui préfèrent l'ombre à la lumière.

Sympathique et empathique

Quand Diane Grondin est entrée au Bureau du registraire, en avril 1968, elle dactylographiait les lettres d'admission des étudiants. Au fil des années, les technologies ont évolué, sept registraires se sont succédé et la fille d'équipe est devenue coordonnatrice à la gestion du dossier étudiant. Des différents boulots, elle connaît tous les rouages, et son parcours unique a fait d'elle une leader très empathique : «Quand je forme des employés, tout ce que je leur montre, je l'ai déjà fait. Quand je leur demande de faire un travail plus ardu et que ça leur tente moins, je peux comprendre aussi. Ce qu'ils ressentent, je l'ai déjà ressenti.»

Les feuilles Fortran et les copieurs à l'alcool sont aujourd'hui révolus, mais les étudiants qui font leur demande d'admission ont toujours le même besoin d'être encadrés et de savoir si ce qu'ils ont envoyé est correct. «La plus belle chose que l'Université de Sherbrooke a su garder, selon moi, c'est son souci du service à la clientèle, dit-elle. Et il faut que ça demeure une préoccupation. Les gens qui nous appellent sont souvent surpris de parler à quelqu'un plutôt qu'à une boîte vocale.»

En avant, marche!

Au travail, sa détermination est constante et, aux dires de ses collègues, il en est de même pour son humeur, toujours au beau fixe. «C'est vrai que je suis rarement de mauvaise humeur, mais ça ne m'empêche pas d'avoir du caractère», précise-t-elle en riant. Longtemps, elle a eu à son bureau une petite affichette sur laquelle on pouvait lire : «Souriez, les autres en ont besoin.» En bonne leader, elle pratique toujours ce qu'elle prêche. Comme un esprit sain s'accompagne d'un corps sain, elle y voit au quotidien. Voilà un an maintenant, elle a découvert les vertus de la marche grâce à Universanté, le programme qui incite la communauté universitaire à bouger. Tous les matins, dès 6 h 30, elle sort et elle se met au pas. Et ça se poursuit durant la journée… Celle qui n'avait jamais vraiment vu l'utilité de prendre des pauses durant ses heures de travail va maintenant dehors et marche encore. «Et quand il pleut trop, on va dans les tunnels!», ajoute-t-elle.

Ce que femme veut…

Lorsque les employés de soutien se sont syndiqués en 1973, c'était à l'initiative des femmes. Déjà, Diane Grondin était militante : «Je ne me qualifie pas de féministe à outrance, mais les droits des femmes, je trouve ça très important. Je pense que je vais avoir passé ma vie à essayer que les choses soient justes.» De 1992 à 1998, elle a été libérée de ses fonctions au Bureau du registraire pour se consacrer exclusivement au dossier de l'équité salariale. «Ça a été six années de ma vie très formatrices, raconte-t-elle. On travaillait trois filles ensemble pour que les tâches féminines soient reconnues à leur juste valeur. Tous les postes ont été réévalués, y compris les postes masculins. L'un des défis qu'on a réussi à relever, c'est de faire comprendre aux hommes que le bénéfice serait pour tous. Et effectivement, c'est ce qui est arrivé. On est parties de très loin et je suis fière de ce qu'on a accompli.» Grâce aux actions de femmes comme Diane Grondin, ce qui était une entente à l'époque fait loi aujourd'hui.

Chronique d'un bonheur annoncé

En 2004, Diane Grondin a lancé en plein party de Noël que ce serait sa dernière année. Les paroles se sont envolées et la femme est restée, au grand plaisir de tous d'ailleurs. Avant de passer officiellement le flambeau, elle prépare activement la relève. «Je ne veux pas qu'ils soient mal pris», dit-elle simplement. Maintenant c'est écrit, signé et pleinement assumé, celle qui est entrée à l'Université le 3 juillet 1967 prendra le chemin de la retraite le 3 juillet prochain. Parmi ses projets, celui de faire échec à la routine du matin arrive bon premier. Il y a aussi la chasse, la pêche, le golf… «Autant je peux être combattive au travail et chercher des solutions, autant je ne suis pas compétitive dans les sports que je pratique, explique Diane Grondin. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est la tranquillité de la nature.» Le jour où elle lancera ses bâtons après un coup frappé dans le bois, dans l'eau ou dans le sable, elle promet qu'elle arrêtera. Mais on sent très bien que ça n'arrivera pas.

Si l'équité est au cœur de ses combats, l'équilibre est au centre de sa vie. Sa plus belle réussite, selon elle, c'est d'être parvenue à concilier sa vie de femme, de mère et de travailleuse. La table est mise pour une retraite heureuse et nul doute que c'est ce qu'elle aura. C'est la juste loi du retour.

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