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Liaison, 23 mars 2006

Entrevue avec le doyen Gérard Lachiver

Toujours innover : une idée de génie!

KARINE BERNIER

Depuis l'adoption d'un plan stratégique facultaire qui s'est parfaitement agencé au Plan d'action stratégique de l'Université à l'été 2002, la Faculté de génie s'est littéralement développée sur tous les plans. Cette croissance phénoménale se traduit par l'augmentation de ses groupes de recherche, de ses étudiants des cycles supérieurs, de son corps professoral et des budgets de recherche obtenus. D'ailleurs, la Faculté de génie a contribué à pas moins de sept nouvelles chaires de recherche au Canada depuis 2001. Environ cinq autres chaires devraient être créées prochainement par la direction facultaire, qui prévoit accentuer ses activités en misant sur la visibilité de la Faculté et sur son recrutement de professionnels. «Tout en s'intéressant davantage à la recherche, on mise également de plus en plus sur l'enseignement», indique le doyen Gérard Lachiver.

Le défi majeur pour la Faculté de génie est donc de continuer d'innover et de rayonner en misant sur la recherche et la formation. «L'innovation, c'est le moteur de notre travail, explique le doyen. Nous avons réalisé plusieurs nouveaux projets ces dernières années, et notre but est d'en mettre sur pied encore plusieurs autres.» En plus de réaliser maints autres défis, la direction facultaire prévoit consolider ses nombreux acquis, miser sur le recrutement, appuyer sans relâche ses chercheurs et déployer ses nouvelles formations. Chose certaine, la Faculté de génie n'a pas fini d'innover!

Des formations réinventées

En décembre 2005, la Faculté de génie a honoré ses premiers diplômés en génie électrique et en génie informatique à avoir été formés selon une toute nouvelle méthode pédagogique. L'apprentissage par problèmes et par projets en ingénierie met l'accent sur les compétences de l'étudiant à résoudre des problèmes concrets. Cette formation sans enseignement magistral est basée sur l'assimilation des connaissances, l'autonomie et le travail en équipe. Par conséquent, le professeur est davantage une personne-ressource qu'un enseignant. Par ailleurs, la Faculté de génie est non seulement la seule à offrir cette formule unique d'apprentissage, mais aussi la toute première en Amérique du Nord.

Par ses formations novatrices, la Faculté de génie se positionne davantage sur la scène internationale. D'ailleurs, plusieurs de ses groupes de recherche mènent des projets en collaboration avec d'autres professionnels au Canada et à l'étranger. C'est cet esprit d'ouverture vers le monde qui a amené la Faculté à participer à plusieurs programmes de formation de 2e et de 3e cycles multidisciplinaires, multifacultaires et multiuniversitaires. «On est des pionniers dans ce domaine, lance le doyen, on est en avance, mais surtout on ne s'est pas trompés en empruntant cette voie.» D'autre part, la Faculté de génie a récemment lancé un microprogramme de 3e cycle d'enrichissement des compétences en recherche, en collaboration avec la Faculté de médecine et des sciences de la santé et la Faculté des sciences. Ce programme vise principalement à former des ingénieurs-chercheurs plus polyvalents dans des champs de compétences liés. «Notre force n'a pas été seulement d'avoir des idées, mais bien de savoir comment les concrétiser efficacement», lance fièrement le doyen Gérard Lachiver.

Des idées qui prennent forme

La direction facultaire désire maintenant concrétiser son idée de créer des passerelles entre ses programmes d'études et des programmes complémentaires des autres facultés des campus de Sherbrooke comme Éducation ou Administration, par exemple. Un concept selon lequel les étudiants suivraient une base de cours communs et une technique appliquée à une discipline choisie. Le but est de créer des formations dans des programmes complémentaires afin de former des ingénieurs multidisciplinaires. De tels programmes n'existant pas ailleurs, cette formule innovatrice risque d'être très prometteuse pour la profession. Soulignons que la Faculté de génie a déjà innové en ce sens avec le baccalauréat en génie biotechnologique donné conjointement avec la Faculté des sciences. Par ailleurs, la Faculté prévoit d'être plus présente au Campus de Longueuil, principalement en augmentant ses programmes d'études en formation continue. Après tant d'innovations, il est maintenant l'heure de passer à la consolidation et au déploiement de tous ces projets.

La Faculté de génie a donc décidé de consolider davantage ses programmes d'études axés de plus en plus vers la réalisation de projets. Ainsi, elle pourra affirmer son leadership en matière d'innovation technologique. «Nous sommes déjà très reconnus au Québec et au Canada, surtout avec la technologie générique ACELP®, qui est une révolution en matière de télécommunication», souligne le doyen. Depuis le premier brevet de cette technologie en 1989, plus d'une vingtaine d'inventions ont été développées et sont utilisées par des milliards d'usagers à travers le monde. Cette technologie a impliqué la participation des chercheurs-inventeurs du Groupe de recherche sur la parole et l'audio de la Faculté de génie. En plus de donner plusieurs conférences scientifiques sur la scène internationale et d'avoir publié 75 articles dans des revues scientifiques, le groupe de recherche a contribué à la formation d'étudiants à la maîtrise et au doctorat. «Nos étudiants sont des leaders dans le domaine de l'ingénierie, ils ne cessent de se démarquer», lance fièrement le doyen.

Former des ingénieurs spécialisés

Malgré le rayonnement de ses étudiants, le secteur de l'ingénierie éprouve de la difficulté sur le plan de la relève. Afin de remédier à cette situation, le doyen vise à augmenter la visibilité de la Faculté dans les cégeps et les écoles secondaires. Selon lui, une mauvaise compréhension de la profession contribue à lui donner une image inexacte. «L'ingénierie est un domaine particulier qui exige plusieurs années d'études, indique le doyen. Pour atteindre les nombreuses exigences de l'ingénierie, les étudiants doivent bien réussir, surtout dans le domaine des sciences, et ce dès le secondaire. Cette profession se classe parmi les secteurs les plus prestigieux, comme le secteur de la médecine, par exemple, et donc nécessite d'autant plus d'efforts.» De plus en plus, l'ingénierie touche à plusieurs volets, à partir des actions communautaires jusqu'à l'échelle internationale. La profession se diversifie tellement que les ingénieurs sont appelés à travailler dans plusieurs secteurs reliés, et par le fait même à se spécialiser davantage. Selon les prévisions actuelles, il risque d'y avoir un manque considérable d'ingénieurs d'ici quelques années pour répondre à la demande croissante du marché. «Ce n'est pas surprenant puisque l'ingénieur est au cœur du développement économique et technologique, conclut  le doyen Gérard Lachiver. C'est une profession d'avenir qui innove et génère des idées.»

Photo de la Faculté de génie

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Gérard Lachiver

Photo : Roger Lafontaine

 

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