Les numéros
de Liaison

6 juillet 2006 (no 20)
15 juin 2006 (no 19)
25 mai 2006 (no 18)
4 mai 2006 (no 17)
13 avril 2006 (no 16)
>23 mars 2006 (no 15)
9 mars 2006 (no 14)
23 février 2006 (no 13)
9 février 2006 (no 12)
26 janvier 2006 (no 11)
12 janvier 2006 (no 10)
8 décembre 2005 (no 9)
24 novembre 2005 (no 8)
10 novembre 2005 (no 7)
27 octobre 2005 (no 6)
13 octobre 2005 (no 5)
29 septembre 2005 (no 4)
15 septembre 2005 (no 3)
1erseptembre 2005 (no 2)
18 août 2005 (no 1)

1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Les photos 2004-2005

Calendrier des parutions 2006-2007

L'équipe des publications Liaison

Liaison-région
Liaison-recherche
Liaison-Longueuil
Liaison-médecine
Liaison-médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 23 mars 2006

 

 
Trois des douze membres du comité de développement durable : Nicolas Galanis, représentant des professeurs; Odile Couture, représentante du personnel de soutien, et Théo Van Brabant, représentant des groupes étudiants environnementaux Uni-Vert et Génie-Vert.

Trois des douze membres du comité de développement durable : Nicolas Galanis, représentant des professeurs; Odile Couture, représentante du personnel de soutien, et Théo Van Brabant, représentant des groupes étudiants environnementaux Uni-Vert et Génie-Vert.

Photo : Roger Lafontaine

 


Consultation publique le 29 mars

En route vers un plan d'action pour le développement durable

ROBIN RENAUD

Dans le cadre de la Politique de développement durable adoptée l'automne dernier, les travaux visant à définir un plan d'action sont maintenant lancés. Ces travaux débutent par une consultation sur Internet et, le 29 mars, les membres de la communauté pourront faire part de leurs priorités et orientations lors d'une séance publique. Cet exercice doit conduire l'automne prochain à l'adoption d'un plan d'action visant à déterminer la priorité des initiatives en matière de développement durable pour les trois prochaines années.

Selon la rectrice adjointe et présidente du comité de développement durable, Luce Samoisette, la préparation de ce plan d'action commande un certain doigté puisque peu de modèles existent actuellement : «Sans être une experte, je constate qu'en matière de développement durable, on trouve souvent de belles politiques, mais ce n'est pas une tâche évidente de les appliquer concrètement. Peu d'organismes ont réussi à ce jour à compléter un processus intégrant les trois volets du développement durable que sont les aspects environnementaux, sociaux et économiques. L'Université dispose de ressources et de spécialistes qui peuvent contribuer à formuler ce plan et il nous faut maintenant passer à l'action», indique-t-elle.

L'une des premières tâches du comité qu'elle préside est de mieux faire connaître le concept même de développement durable. Pour ce faire, Luce Samoisette réfère aux premières lignes de la définition contenue dans la politique adoptée par l'UdeS, qui stipule que le développement durable «se définit comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs».

Stratégie étapiste

L'adoption de la Politique de développement durable constituait la première étape d'un processus en trois phases, explique Alain Webster, spécialiste de l'économie de l'environnement et adjoint à la vice-rectrice. «La politique nous donne un cadre général et une liste de principes. La seconde étape que nous entamons vise à faire le bilan de nos actions actuelles et à définir les actions prioritaires à mettre en œuvre pour concrétiser ce développement à l'Université au cours des prochaines années. Il s'agit en quelque sorte de définir la couleur que nous voulons donner à cette université, du vert pâle au vert foncé! Finalement, la dernière étape consistera pour le conseil d'administration à adopter un plan d'action à l'automne», poursuit-il.

Une démarche ouverte

En menant une consultation publique, les responsables de la mise en place du plan d'action souhaitent amener la communauté universitaire à s'approprier le développement durable et à contribuer à sa mise en œuvre. «Nous avons subdivisé nos travaux en neuf chantiers permettant de prendre en compte l'ensemble des enjeux environnementaux, économiques et sociaux présentés dans la Politique. Nous souhaitons dès le départ de ces travaux permettre à la communauté de nous faire part de leurs priorités. On veut voir quels sont les consensus ou les orientations qui peuvent se dégager de l'ensemble de la communauté à l'égard de ces chantiers, dit Alain Webster. Au lieu de se limiter à demander aux gens de nous écrire un courriel, nous avons voulu aller un peu plus loin et favoriser un échange ouvert : on dit aux gens, venez donc nous en parler, et pourquoi pas, en public. Ainsi, il n'y aura pas que le comité qui prendra compte des réflexions entendues, mais il s'agira vraiment d'une démarche collective. Le plan d'action qui sera élaboré au cours des prochains mois sera ensuite soumis à la consultation avant son dépôt pour adoption à l'automne.»

Un comité qui est là pour rester

Le comité de développement durable poursuit donc son travail d'ici l'établissement du plan d'action et son mandat continuera une fois cette étape franchie. Les douze membres qui forment ce comité verront à accompagner la communauté universitaire dans la réalisation de ce plan d'action. «Le comité est constitué de représentants de l'ensemble des groupes présents à l'Université, qu'ils soient de l'administration, du personnel ou du corps étudiant. Des spécialistes des questions environnementales viennent compléter l'équipe. C'est une autre illustration du sérieux de la démarche et nous croyons que c'est une preuve du leadership de l'Université», soutient Luce Samoisette.

Question de coûts

La mise en place de principes de développement durable risque-t-elle d'être coûteuse? Les initiatives seront-elles à la merci des limites budgétaires? Sur ces questions pécuniaires, Luce Samoisette rappelle que déjà, plusieurs démarches ont cours à l'Université en matière d'environnement et de développement durable : «On trouve sur nos campus plusieurs projets depuis des années, que ce soit en matière de santé et sécurité du travail, dans la gestion de produits dangereux, la récupération de papier ou l'économie d'eau potable. Si on pensait juste aux questions d'argent, on n'en ferait pas autant.»

Certaines actions pourraient même engendrer des économies à court ou long terme, ajoute Alain Webster, comme la réduction de la consommation de papier, l'économie d'énergie, l'amélioration du cadre de vie, ou une meilleure intégration au niveau social.

Et s'il fallait trouver un objectif ultime au plan d'action, quel serait-il? Luce Samoisette souhaite que la communauté développe le réflexe d'inclure des notions de développement durable dans les actions qui seront entreprises dans les différentes unités administratives. Alain Webster enchaîne sur cette lancée : «Il faut d'abord reconnaître ce que signifie pour nous, en tant que communauté, le développement durable. Il faut ensuite rallier l'ensemble de la communauté et transposer ces principes dans la vie quotidienne à l'Université.»

 

Des questions soulevées par l'élaboration du plan d'action

  • Comment faciliter l'intégration du développement durable à la mission universitaire d'enseignement et de recherche sachant qu'il est difficile de penser incorporer des activités pédagogiques dans tous les programmes universitaires?
  • La composante sociale du développement durable est un élément important. Mais comment déterminer si nous prenons en compte adéquatement l'équité et quelles sont les actions concrètes à privilégier pour soutenir la communauté étudiante et favoriser le développement économique et social de l'ensemble de la communauté?
  • Les enjeux environnementaux font référence à un ensemble de problématiques associées à la gestion de l'énergie, de l'eau, de la qualité de l'air, des matières résiduelles et des matières dangereuses. Quelles sont les actions qui doivent être prioritaires dans ces domaines?
  • L'Université a procédé à une consultation cet hiver sur les principes d'aménagement du Campus principal et les conclusions de cette consultation seront connues au cours des prochaines semaines. Quelles sont les actions à mettre de l'avant en matière de réaménagement et d'amélioration de la qualité de vie sur le Campus principal?

La séance publique de consultation se tiendra à l'Agora, le mercredi 29 mars à compter de midi. Pour en savoir plus sur les différents aspects de la politique de développement durable : www.USherbrooke.ca/developpement_durable

Retour à la une

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Éditeur :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca