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Liaison, 23 mars 2006

 

 
Trois des membres du Groupe étudiant pour un campus durable : Fanny Moffette, coordonnatrice du comité recherche, Marjolaine Rodier-Sylvestre, coordonnatrice du comité communications, ainsi que Maryève Charland-Lallier, coordonnatrice du groupe.

Trois des membres du Groupe étudiant pour un campus durable : Fanny Moffette, coordonnatrice du comité recherche, Marjolaine Rodier-Sylvestre, coordonnatrice du comité communications, ainsi que Maryève Charland-Lallier, coordonnatrice du groupe.

 


Un campus durable au cœur de la mission universitaire

ROBIN RENAUD

À l'heure où l'Université compte faire du développement durable une priorité, le Groupe étudiant pour un campus durable s'apprête à déposer un mémoire où il suggérera des gestes à poser afin de passer de la parole aux actes. Les conclusions de ce groupe seront présentées lors d'une séance publique de consultation qui se tiendra à l'Agora du Carrefour de l'information, le 29 mars (voir notre texte en page 3). Cette consultation s'inscrit dans le plan d'action découlant de l'adoption de la Politique de développement durable de l'Université, adoptée l'automne dernier.

Le mémoire du groupe Campus durable s'orchestre selon les objectifs établis dans cette politique, dont le premier est d'intégrer le développement durable à la mission d'enseignement et de recherche.

En activité depuis l'automne 2004, le groupe a été officiellement constitué à l'automne 2005 pour appuyer les initiatives de développement durable sur le campus, pour sensibiliser la communauté étudiante au développement durable et pour favoriser la concertation entre les groupes étudiants présents à l'UdeS. Le mémoire qui sera déposé est réalisé en collaboration avec les regroupements environnementaux de l'Université, dont Uni-Vert, Génie-vert et l'Association de la maîtrise en environnement ainsi que certains étudiants indépendants. «Notre groupe compte une vingtaine de membres actifs qui voient à appuyer les initiatives de développement durable sur le Campus. Il peut s'agir de travaux, de recherches dans le cadre de cours ou de projets communs réalisés par les associations étudiantes. Notre mission est de faire en sorte que les différents acteurs travaillent dans le même sens et partagent leurs expériences», soutient Maryève Charland-Lallier, coordonnatrice du groupe et étudiante à la maîtrise en environnement.

Ainsi, poursuit-elle, la notion de développement durable va bien au-delà des seules préoccupations environnementales : «Le développement durable doit intégrer à la fois les aspects social, économique et environnemental. Historiquement, ce discours émergeait des groupes environnementaux. Le développement durable demeure trop associé à l'environnement : les gens œuvrant dans les domaines social et économique ne se sentent pas toujours interpellés pour cette raison. Je crois au contraire qu'il faut que les gestionnaires d'entreprises réalisent par exemple que la qualité de vie de leur personnel peut être un investissement rentable.»

Vœux pieux et engagements réalistes

Le groupe Campus durable proposera donc des moyens pour permettre l'intégration du développement durable dans la vie quotidienne de l'Université. Au moment d'aller sous presse, il était trop tôt pour connaître le détail des propositions qui seront faites puisque les équipes de travail qui préparent les différentes sections du mémoire n'avaient pas encore mis en commun le fruit de leurs démarches. Maryève Charland-Lallier lance toutefois quelques pistes qui pourraient être suivies dans les recommandations : «Nos propositions iront sans doute dans le sens de donner plus de place au développement durable dans les cours que suivent les étudiants, peu importe leur cheminement. Les membres du personnel pourraient aussi recevoir de la formation pour intégrer des notions de développement durable dans leur travail.» Il faut s'attendre également à ce que les notions d'investissement responsable, de développement social et de commerce équitable fassent partie des éléments soulevés par Campus durable. Une chose est sûre, l'amélioration de la qualité de vie sera à l'avant-plan. Par exemple, le mémoire pourrait avancer des moyens de rendre la vie culturelle plus accessible sur le Campus, et suggérer l'adoption d'une politique d'achat de biens et services auprès d'entreprises responsables.

Maryève Charland-Lallier est confiante que l'Université va prendre en compte les propositions de son groupe, et que l'exercice ne sera pas vain : «On sent que l'administration a une volonté ferme d'aller dans ce sens-là. Elle se montre à l'écoute des étudiants et favorise un processus de concertation. C'est la bonne voie à suivre puisque sans l'adhésion de la communauté, le processus ne serait pas viable. À plusieurs niveaux, l'administration a intérêt à bien mener l'exercice et il y a là une preuve de leadership importante. Les avantages sont aussi profitables au plan économique, social ou environnemental. L'Université qui forme des leaders – des décideurs de demain – a tout intérêt à bien mener un processus comme celui-là.»

Pour convaincre l'Université du bien-fondé de ses propositions, Campus durable compte présenter des scénarios qui tiennent la route. «Nous allons avancer des idées réalisables. C'est selon nous de cette façon qu'on pourra vraiment faire évoluer les choses. Certains individus prônent parfois l'idée que les changements sont possibles seulement en employant des méthodes radicales; je ne suis pas d'accord avec cette approche. Il faut d'abord que la communauté comprenne où se trouve son intérêt. Il faut qu'elle réalise que des petits gestes peuvent avoir un impact significatif. C'est seulement au moment où cette certitude est acquise que les réels changements peuvent s'opérer», conclut Maryève Charland-Lallier.

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