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Liaison, 23 février 2006

Isabelle Roy, l'universitaire volontaire

JOSÉE BEAUDOIN

Le jour de son initiation universitaire, Isabelle Roy manquait à l'appel. N'allez pas croire qu'elle boycottait volontairement le rituel ou qu'elle craignait d'affronter les vilains anciens. Non. Madame deuxième dan était à Vienne, en Autriche, en train de remporter la médaille de bronze aux championnats du monde de karaté. Évidemment, son absence fut tout excusée. Étant donné le sport dans lequel elle excelle, on voit mal d'ailleurs qui aurait osé s'opposer.

Une rentrée parascolaire

Il était clair pour elle que son entrée à l'Université sonnait le glas des compétitions de haut niveau. Après 200 trophées et une troisième place mondiale, elle pouvait accrocher sa ceinture noire et passer à autre chose. La rigueur qu'elle s'était imposée durant plusieurs années avait toutefois fait son œuvre et l'arrêt de ses entraînements lui laissait beaucoup de temps à combler. C'est alors que le parascolaire est vraiment entré dans sa vie.

D'abord inscrite au baccalauréat en kinésiologie, Isabelle Roy a bifurqué vers l'administration pour exploiter davantage son petit côté gestion. Au fil du temps, petit côté est devenu grand. Dans quelques mois, la fin des cours sonnera pour elle et la spécialiste du marketing ira se vendre, forte d'une rubrique «activités connexes» bien étoffée dans son curriculum vitæ : vice-présidente aux affaires externes de son association étudiante, administratrice à la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke, membre du comité organisateur du spectacle de la rentrée 2002, responsable des communications lors de la Compétition québécoise d'ingénierie 2005, initiatrice et responsable des communications de UdeS en spectacle.

Créer l'événement

Au sein de la FEUS notamment, Isabelle Roy a connu beaucoup de gens, et ces mêmes gens ont décelé son potentiel rapidement. Ainsi, deux étudiants en génie l'ont pressentie l'année dernière pour qu'elle agisse comme responsable des communications en vue de la Compétition québécoise d'ingénierie, un événement qui accueillait habituellement 200 participants. Elle a accepté le boulot en disant : «On va en parler partout. Vous aurez 250 inscriptions, rien de moins.» Chaque semaine, elle envoyait un courriel aux 12 responsables des universités québécoises où il y a des facultés de génie. Elle y croyait et on l'a crue. Résultat? Elle les a eus, ses 250 participants, même qu'il a fallu freiner les ardeurs, faute de place d'hébergement.

Et pourquoi une fille en administration décide-t-elle d'aller s'investir en génie? Cette question, elle est revenue souvent. «Je ne regarde même plus dans quelle faculté je suis. Je me demande seulement si je crois au projet et si l'équipe me tente. Selon moi, chaque universitaire devrait s'impliquer. Je suis tellement heureuse de l'enrichissement personnel que j'en ai retiré», dit-elle.

Laisser sa marque

Le 31 octobre, Isabelle Roy s'est assise quelques instants dans la salle du Centre culturel pour voir de près la réaction des gens qui assistaient à la première édition de UdeS en spectacle. Le reste de la soirée, elle a couru. Derrière cet événement culturel, il y avait neuf mois de travail et toute l'énergie de cinq étudiants doués de forces complémentaires. Selon le bilan de notre responsable des communications, les sourires et les applaudissements valaient pleinement le temps et les efforts investis. «Ce soir-là, c'est comme si on accouchait d'un bébé. Ça a été un travail d'équipe incroyable et, l'un sans l'autre, on n'aurait pas pu y arriver», dit-elle. À l'origine de cette initiative, une grande question : Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire pour laisser notre marque à l'Université de Sherbrooke? Vu le succès remporté par la première édition de UdeS en spectacle, tout indique que le flambeau sera repris l'an prochain. Isabelle y tient et elle y veille. Aussi, il y a fort à parier qu'elle et ses complices s'inscriront dans l'histoire comme les premiers artisans d'une belle et longue tradition.

À suivre…

Pour sa dernière session, Isabelle Roy a décidé d'être une étudiante «comme tout le monde», c'est-à-dire de se concentrer sur ses études et sur son travail au Centre de services, un emploi à temps partiel qu'elle occupe depuis un an et demi. Même si elle ne fait actuellement partie d'aucun comité, l'étudiante «comme tout le monde» ne réussit à berner personne, car son leadership et son dynamisme la distingueront toujours. Et puis… la session n'est pas encore finie.

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