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Liaison, 23 février 2006

 

 
Simon Lemieux, Maxime Perreault, Hugo Loiseau, Marianna Ruspil, Nadine Khoury, Vanessa Quellos et Véronique Fortin font partie de la délégation qui représentera l'Université de Sherbrooke à la simulation de l'Organisation des États américains, qui se déroulera en République dominicaine du 5 au 10 mars.

Simon Lemieux, Maxime Perreault, Hugo Loiseau, Marianna Ruspil, Nadine Khoury, Vanessa Quellos et Véronique Fortin font partie de la délégation qui représentera l'Université de Sherbrooke à la simulation de l'Organisation des États américains, qui se déroulera en République dominicaine du 5 au 10 mars.

Photo : Roger Lafontaine

 


Simulation de l'Organisation des États américains

Des apprentis diplomates à l'oeuvre en République dominicaine

MARIE CLAUDE DUSSAULT 

Dix étudiantes et étudiants de l'Université de Sherbrooke s'adonnent ces jours-ci aux derniers préparatifs avant de s'envoler pour Santo Domingo, en République dominicaine. L'objectif de ce voyage? Le groupe représentera l'UdeS lors d'une simulation interuniversitaire de l'Assemblée générale de l'Organisation des États américains (OEA).

Pendant cinq jours, du 5 au 10 mars 2006, les étudiants représenteront un pays membre de l'OEA et devront défendre les intérêts de celui-ci au meilleur de leurs capacités. La délégation se joindra à plus de 200 étudiantes et étudiants provenant de différentes universités d'Amérique.

Au moment de mettre sous presse, le groupe ignorait encore quel État il allait devoir représenter. Les étudiants avouent avoir hâte que l'Organisation des États américains leur attribue un pays. En effet, pour être en mesure de donner une bonne performance tout au long de la simulation, les délégués doivent étudier scrupuleusement les intérêts du pays en question et la position diplomatique qu'ils devront adopter par rapport aux différentes thématiques abordées au cours de la simulation.

Les étudiantes et étudiants sont divisés en cinq commissions, qui traitent chacune d'un sujet précis. Parmi ceux-ci, on retrouve les affaires économiques et sociales (droits des femmes, égalité entre les sexes), l'éducation, la science et la culture, les affaires juridiques ainsi que les affaires administratives et budgétaires.

Une équipe motivée

La majorité des participants à la simulation étudient en sciences politiques, mais quelques-uns d'entre eux évoluent plutôt à la Faculté de droit. «J'aimerais éventuellement faire carrière en droit international. C'est donc l'approche internationale et diplomatique de l'Organisation des États américains qui est venue me chercher», affirme Marianna Ruspil, étudiante en droit.

Vanessa Quellos, qui poursuit un baccalauréat en études politiques appliquées, souligne quant à elle : «Toute personne qui étudie en politique devrait participer à une simulation du genre pour acquérir une expérience concrète.» L'étudiante envisage de poursuivre ses études à la maîtrise, mais n'a pas arrêté de décision à ce sujet. La simulation lui permettra de voir si ce domaine l'intéresse vraiment.

Les deux jeunes femmes en sont à leurs premières armes en simulation diplomatique. Elles avouent avoir été tentées par l'expérience après s'être fait pressentir par des étudiants ayant pris part à la simulation de l'OEA en 2003, dernière année où l'Université de Sherbrooke a participé à cet événement. La motivation et l'enthousiasme avec lesquels ceux-ci parlaient de leur expérience a convaincu illico les étudiantes de se joindre à l'aventure.

Trilinguisme obligatoire

Pendant cinq jours, les étudiantes et étudiants devront négocier avec leurs pairs d'autres universités en anglais et en espagnol, les deux langues officielles de l'Organisation des États américains. Pour cette raison, les étudiants ont dû passer un test de classement pour s'assurer qu'ils possédaient tous au moins une très bonne base en espagnol, aux dires de Marianne Ruspil. Cinq d'entre eux sont d'ailleurs d'origine hispanophone, et un autre a vécu quelques années en Espagne, où il s'est découvert une véritable passion pour la culture espagnole. Cette maîtrise de la langue de Cervantes est d'autant plus importante que la simulation se déroule en République dominicaine.

Le fait de devoir négocier dans une autre langue représente un défi évident pour les délégués. Selon Isidore Mayaka, le plus grand défi des négociations est toutefois de réussir à faire valoir son point de vue tout en écoutant ce que les représentants des autres pays ont à proposer. Cet étudiant à la maîtrise en enseignement de l'histoire favorise une approche constructive, à la fois ferme et ouverte aux autres.

Les étudiants admettent aussi être un peu angoissés à l'idée de devoir présenter devant l'assemblée les résolutions finales adoptées par leur commission. Pour Vanessa Quellos, cependant, il s'agit d'un stress positif. L'étudiante espère que ceci la poussera à donner le meilleur d'elle-même durant les négociations.

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