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Liaison, 23 février 2006

33 ans à siffler en travaillant

JOSÉE BEAUDOIN

Si vous réussissez à trouver quelqu'un qui soit plus fier du Centre sportif que ne l'est Guy Choinière, je jure solennellement d'aller faire dix longueurs de piscine chaque matin, même les week-ends et les jours fériés. Malgré la beauté des installations, soyez certain que je ne prendrais jamais ce pari si je croyais le moindrement en vos chances de réussir.

Cartes d'affaires obligent, il a bien fallu statuer sur un titre officiel pour désigner cet homme aux mille chapeaux. Dans le jargon administratif, on l'appelle contremaître des ressources matérielles. Au Centre sportif, on l'appelle… et il arrive tout de suite. Pour tenter de résumer, disons que Guy Choinière touche à tout : l'achat et l'entretien des ressources matérielles et des installations sportives, l'organisation d'événements spéciaux, l'encadrement des préposés, l'embauche des différentes équipes de travail, la planification des horaires et des budgets, l'entretien de la bâtisse, etc. Son point d'honneur, il le met à satisfaire ses usagers. «La vocation première d'une université, c'est de s'occuper de ses étudiants. Quand quelqu'un quitte le Centre sportif, il doit avoir le sourire, sinon, ça signifie que j'ai mal fait mon travail», explique celui qui se décrit comme un marchand de bonheur.

Guy Choinière a amorcé une retraite graduelle en 2002, mais il est revenu dans l'alignement à temps complet en 2003 pour orchestrer le retour du football à l'Université. En plus d'être chargé de toute la logistique entourant les matchs, il a acheté l'équipement, participé au design du chandail des joueurs, et il a même sélectionné les meneuses de claques. Les jours de match, il commence à l'aube et termine aux petites heures du matin. La marque finale, dans son cas, ce n'est pas tant le pointage que le nombre de bières et de hot-dogs vendus. Occupé à tout coordonner, il n'a jamais vu un match du Vert & Or, exception faite de celui auquel il a assisté… à l'Université Bishop's!

Le fossé des générations? Connaît pas

Guy Choinière avait l'âge des étudiants lorsqu'il est entré en poste à l'Université. Le jour, il s'occupait des communications en lien avec les sports d'excellence. Le soir, il se transformait en appariteur et montait les différents plateaux sportifs. Les bouchées doubles, ça ne date donc pas d'hier. «Depuis mon arrivée, je suis le seul à vieillir chaque année; les étudiants, eux, ont toujours le même âge», dit-il en riant. S'il a encore le feu sacré après plus de 30 ans de service, c'est justement grâce à ces jeunes qu'il côtoie tous les jours. «J'aime me faire contester. Les étudiants, ils sont toujours dans le renouveau et leurs idées sont avant-gardistes. Il faut être prêt à les écouter, sinon, on est mieux de rester chez nous», dit-il.

Ses paroles trouvent écho dans celles de Virginie St-Arnaud lorsqu'elle nous décrit son collègue : «Guy nous laisse de la place et il nous fait sentir importants. Il n'est jamais stressé parce qu'il est très organisé et qu'il réussit à prévoir les imprévus.» Dans cet heureux mélange de jeunesse et d'expérience, l'ouverture va dans les deux sens. «On a emmené Guy en ski alpin et il nous a emmenées jouer au golf», raconte Virginie.

Des coups de cœur et des copains d'abord

Guy Choinière est au cœur de tous les grands événements qui sont venus ponctuer de succès l'histoire du Centre sportif, dont les 23 salons Habitat, les Jeux du Québec et le gala de boxe de l'automne dernier. Ce qui transparaît de tous les souvenirs qu'il relate, ce sont les amitiés fidèles qu'il a tissées au fil du temps et l'infini respect qu'il voue aux gens qui ont croisé sa route. De Yvon Lamarche, le premier directeur du Service des sports, il dira que c'est non seulement un grand ami et compagnon de golf, c'est un mentor. De James Benoît, avec qui il a organisé le gala de boxe, il dira que c'est comme un fils. De son acolyte des 25 dernières années, Denis Ouellette, il dira : «Denis, c'est plus que mon bras droit. C'est mes deux bras. Sans lui, je ne serais pas où je suis.»

Sa définition du leadership abonde aussi vers le partage et la synergie d'équipe. «Ici, on est tous des collaborateurs. Au fond, toute personne qui aime son travail et qui accomplit bien sa tâche, sans être poussée, c'est un leader. Tu peux être un leader à laver de la vaisselle comme tu peux l'être en faisant des recherches sur le cancer», dit-il.

Tirer sa révérence? Pas complètement…

Le 31 mai 2007, Guy Choinière prendra officiellement sa retraite. Malgré le plaisir évident qu'il éprouve toujours à travailler, il n'appréhende pas son départ, puisqu'il sait qu'il continuera de s'impliquer, pour le football notamment. Vous connaissez l'adage… On peut sortir le gars de l'UdeS, mais on ne sortira jamais l'UdeS du gars.

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