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Campagne de recrutement
Les cheerleaders : des athlètes à part entière
ROBIN RENAUD
Bien plus que de jolies animatrices de foule, les cheerleaders
sont des sportives qui s'entraînent plusieurs heures par semaine et qui
réalisent des prouesses athlétiques hors du commun. C'est l'essentiel du
message que souhaitent véhiculer les responsables de l'équipe des meneuses
de claques du Vert & Or, alors que commence la campagne de recrutement pour
former l'équipe qui prendra part à la saison 2006. D'ailleurs, saviez-vous
que le sport du cheerleading fait l'objet de tournois majeurs ici
comme ailleurs et que certaines universités américaines mènent une rude
bataille afin de recruter les meilleures athlètes de cette discipline en
leur offrant de généreuses bourses d'études? Évidemment, l'UdeS n'en est pas
là, mais les responsables estiment que leur sport est encore victime des
préjugés que charrient certains films au sujet des meneuses de claques.
«Notre sport est très mal connu et l'image qu'en donnent certains films n'a
rien pour nous aider, explique France Mainville, responsable de l'équipe. On
y voit des filles très compétitives entre elles et qui sont prêtes à tout
pour avoir la vedette. La réalité est bien différente. Notre discipline est
un sport d'équipe qui requiert des compétences et des habiletés athlétiques
fortes. C'est pourquoi nous tentons de recruter des athlètes ayant de
l'expérience en gymnastique sportive, en danse ou en aérobie.»
Bienvenue aux hommes!
Des auditions auront lieu au retour du congé de mars afin de former
l'équipe. «Un premier groupe de 24 à 30 cheerleaders est resté assez
homogène au cours des trois dernières années, poursuit France Mainville. Il
est maintenant temps de faire place à la relève et on espère dénicher au
moins 16 recrues. Si l'équipe est majoritairement féminine, nous espérons
recruter quelques hommes aussi. Leur participation est essentielle et nous
permettrait de réaliser des figures encore plus audacieuses et des montées
spectaculaires.» L'équipe prévoit un programme d'entraînement soutenu.
Chaque semaine, outre deux séances matinales d'une heure et quart avant les
cours, le groupe se réunit les dimanches soir. Les athlètes doivent suivre
une séquence d'entraînement personnel d'environ quatre heures par semaine en
musculation et en exercices cardiovasculaires.
En quête de reconnaissance
La recrudescence de la pratique du football depuis quelques années a
certes contribué à la popularité des équipes de meneuses de claques.
Cependant, la discipline veut être reconnue pour elle-même, et non pas
seulement comme un spectacle accessoire aux joutes de football. «Les
cheerleaders jouent un rôle essentiel lors des matchs, mais c'est aussi
et surtout un sport de plus en plus respecté, souligne France Mainville. Il
y a eu l'an dernier un tournoi important à Québec, où une quarantaine
d'équipes de toutes catégories se sont présentées. Leurs performances
étaient notées selon les normes de pointage très strictes. D'ailleurs, des
demandes ont été adressées à la Fédération sportive universitaire pour que
notre sport soit reconnu officiellement.»
Les athlètes souhaitant participer aux auditions de l'équipe des
cheerleaders, le 9 mars, peuvent communiquer avec l'équipe à l'adresse
suivante :
cheerleading_sherbrooke@hotmail.com.
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