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Liaison, 9 février 2006

 

 
Véronique Tremblay, Sarah Boisvert et Éric Lavoie, tous trois étudiants à la Faculté d'éducation, ont choisi de vivre l'expérience britannique pour leur stage de 3e année en enseignement afin de mieux développer leur compréhension interculturelle et ainsi s'ouvrir à d'autres réalités humaines et sociales.

Véronique Tremblay, Sarah Boisvert et Éric Lavoie, tous trois étudiants à la Faculté d'éducation, ont choisi de vivre l'expérience britannique pour leur stage de 3e année en enseignement afin de mieux développer leur compréhension interculturelle et ainsi s'ouvrir à d'autres réalités humaines et sociales.

 


Programme d'échange Europe-Canada

Un dépaysement formateur pour de futurs enseignants

ISABELLE HUARD

Le programme de formation internationale WISE (Wider Interdisciplinary Systems in Education), reconnu et financé conjointement par l'Union européenne et le gouvernement canadien, organise des échanges entre l'Europe et le Canada à l'intention de 48 étudiants européens et canadiens. Ces étudiantes et étudiants de 1er et de 2e cycle se destinent principalement à une carrière en enseignement au primaire ou au secondaire. Ils participent à des stages outre-Atlantique d'une durée de quatre à six mois.

C'est ce que trois étudiants de la Faculté d'éducation ont la chance de vivre depuis le 6 janvier, alors qu'ils se sont envolés pour l'Angleterre afin de conduire leur stage à la Cheam Farm Park Primary School, dans le comté de Kent, à 20 minutes au sud de Londres. D'une durée de trois mois, ce stage leur permettra d'améliorer leur pratique d'une langue étrangère, de connaître d'autres cultures et de savoir travailler en équipe dans des contextes internationaux.

Éric Lavoie, étudiant au baccalauréat en enseignement de l'anglais langue seconde, ainsi que Sarah Boisvert et Véronique Tremblay, toutes deux étudiantes au baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire, ont choisi de vivre l'expérience britannique pour mieux développer leur niveau linguistique et ainsi s'ouvrir à d'autres réalités humaines et sociales.

Dans la même lignée, quatre étudiants britanniques sont venus explorer le système scolaire québécois dans le cadre d'un stage s'étendant du 20 octobre au 13 janvier à l'école secondaire du Phare de Sherbrooke.

Les étudiants britanniques ont pleinement compris l'importance de mieux connaître les milieux éducatifs pour agir sur leur propre réalité professionnelle. Au terme de leur stage, ils ont d'ailleurs présenté une conférence sur les différences et les similarités culturelles dans les écoles québécoises et anglaises.

Adrian Glasspool a surmonté avec flegme les difficultés reliées à la barrière linguistique : «Mon choc culturel a été de comprendre l'accent québécois des adolescents!» Fabienne Pendant, quant à elle, a apprécié son séjour riche en interdisciplinarité et a observé une grande différence dans les rapports enseignant-élèves, qui sont beaucoup plus familiers au Québec qu'en Angleterre : «J'ai même été choquée au début, mais en y réfléchissant bien, je me suis rendu compte que ce type de pratique avait ses avantages.»

Ce côté informel entre les enseignants et les étudiants a beaucoup plu à Anna-Marie Christodoulides, qui considère les étudiantes et étudiants sherbrookois comme privilégiés d'avoir accès au transport gratuit sur simple présentation de leur carte étudiante. Zoulikha Louali, pour sa part, a été très surprise par le comportement des gens en général : «Les gens ici sont si gentils. Se faire dire bonjour à Sherbrooke en montant dans l'autobus ou en faisant ses courses, c'est très différent de ce que l'on peut observer à Londres!»

Un plus pour nos futurs enseignants d'anglais

La professeure Lynn Thomas, responsable du baccalauréat en enseignement de l'anglais langue seconde à la Faculté d'éducation et responsable du volet canadien, fait partie des formateurs qui accordent beaucoup d'importance au fait de mettre en commun les expertises personnelles et professionnelles en matière de formation à distance. Initier, concevoir et gérer en partenariat des projets internationaux s'avère extrêmement stimulant. «Nous observons une pénurie d'enseignants de l'anglais langue seconde au Québec actuellement, accentuée par l'introduction de l'anglais langue seconde au premier cycle du primaire, explique-t-elle. Cependant, la situation en Estrie n'est pas du tout catastrophique puisqu'on prévoit un manque à combler de seulement 26 enseignants de l'anglais langue seconde pour l'année scolaire 2006-2007. Le fait que les enseignants d'anglais langue seconde au Québec soient majoritairement francophones démontre encore plus l'importance que nous devons accorder à notre programme de formation. Une simple connaissance de la grammaire et un certain vocabulaire ne peuvent être suffisants.»

La mobilité étudiante s'articule autour de stages d'observation et de pratique accompagnée, effectués dans des établissements scolaires transatlantiques de langue différente de la langue première du stagiaire. Ces stages, en milieu scolaire, donnent lieu à la réalisation d'un mémoire problématisé dans lequel les stagiaires analysent, avec l'aide d'un tuteur universitaire du pays d'attache, leurs pratiques et les pratiques professionnelles interdisciplinaires observées dans le pays d'accueil.

«Les étudiantes et étudiants doivent détenir la capacité de s'exprimer aisément dans la langue cible, souligne la professeure Thomas. Un programme d'échange dans un pays anglophone, comme le programme WISE, leur permet d'améliorer leurs capacités linguistiques, lesquelles auront un grand impact sur leurs capacités d'enseignement.»

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