9e cérémonie de remise de la bourse Étienne-LeBel
Un souffle de 15 000 $ pour deux étudiants
MARIE-HÉLÈNE ROBERT
Pour une 9e année consécutive, Étienne LeBel et la Fondation
de l'Université de Sherbrooke ont remis, au cours d'une cérémonie conviviale
et intime, la bourse Étienne-LeBel à deux étudiants de la Faculté de
médecine et des sciences de la santé. Nathalie Picard, étudiante à la
maîtrise en radiobiologie et médecine nucléaire, et Philippe Bérard,
doctorant en radiobiologie, ont chacun reçu une bourse d'une valeur de
7500 $, leur permettant ainsi de compléter leurs études avec confiance et
fierté.
«Cet appui financier que vous recevez représente une occasion fantastique
de poursuivre vos études avec brio. C'est également un appel à votre
détermination, à votre engagement personnel et académique ainsi qu'à la
qualité de votre travail», a rappelé Jean Desclos, vice-recteur à la
communauté universitaire.
Depuis 1998, ce sont 18 jeunes qui ont eu la chance de croiser le chemin
du désormais célèbre docteur au nœud papillon et de bénéficier de son aide
précieuse. La bourse Étienne-LeBel souligne le travail remarquable de ces
jeunes étudiants qui se distinguent et qui savent faire preuve d'excellence
tant dans leur dossier scolaire que dans leur projet de recherche.
L'engagement du professeur LeBel dans cette belle histoire témoigne de sa
confiance en l'Université de Sherbrooke, mais surtout dans le potentiel des
étudiantes et étudiants qui la fréquentent.
«La bourse Étienne-LeBel a permis à des étudiants de terminer leurs
études universitaires avec assurance et ils sont devenus maintenant, tout
comme vous, des leaders dans leur domaine», a dit Luc R. Borduas, président
de la Fondation de l'Université, au cours de la cérémonie.
Un leader. Et Étienne LeBel en est tout un! Son scintillant cheminement a
fait de lui un pionnier de la médecine nucléaire au Canada. Arrivé à la
Faculté de médecine à la fin des années 1960 avec l'intention de changer le
monde, il a consacré une bonne partie de sa carrière à la création du
Département de médecine nucléaire et radiobiologie ainsi que d'une
importante unité de recherche qui a eu un impact positif sur la collectivité
entière.
En plus d'avoir prodigué son enseignement et d'avoir pratiqué la
médecine, le professeur LeBel a entrepris des recherches en médecine
nucléaire et radiobiologie avec rigueur, pour le bien de la société. En
quelque 30 années de carrière, il a publié plus de 80 articles scientifiques
et en 1996, il a reçu le titre de professeur émérite afin de souligner sa
carrière remarquable. Pour couronner le tout, en 2005, le Centre de
recherche clinique du CHUS a décidé de l'honorer en rebaptisant l'immeuble
du CHUS, où il s'était investi, le Centre de recherche clinique
Étienne-LeBel.
Cette carrière, elle est remarquable à plusieurs égards. Notamment par
l'avenir que le chercheur a assuré en donnant à la Fondation de l'Université
de Sherbrooke. Son geste donne une suite aux recherches qu'il a entamées
avec cœur et passion. Chaque année, depuis 1998, des étudiantes et étudiants
de la Faculté de médecine et des sciences de la santé ont reçu une aide afin
de mener les découvertes toujours un peu plus loin. C'est une aide directe
pour ces jeunes qui seront nos médecins et chercheurs de demain. Une
contribution pour la Faculté, pour l'Université de Sherbrooke, mais plus
encore, pour la société! Étienne LeBel est réellement de ces leaders qui
font rayonner notre institution.
Et cette aide directe, Nathalie Picard et Philippe Bérard en ont
bénéficié cette année.
Titulaire d'un baccalauréat en pharmacologie, Nathalie Picard entame
maintenant des études de maîtrise en radiobiologie et médecine nucléaire.
L'objectif de son projet de maîtrise est d'améliorer le diagnostic initial
des tumeurs malignes du sein afin d'orienter la stratégie thérapeutique
selon le potentiel malin ou non de la tumeur.
De son côté, Philippe Bérard a obtenu un baccalauréat en
physique et une maîtrise en radiobiologie. Il poursuit donc ses études au
doctorat en radiobiologie pour tenter de réaliser un prototype d'appareil
biomédical pour la recherche en imagerie moléculaire chez l'animal.
Concrètement, la réalisation de ce projet permettra de réduire la dose de
rayons X pour l'obtention d'une image anatomique et être donc moins
dommageable pour la santé, en plus de fournir l'information anatomique et
métabolique du sujet grâce au même médium de détection.
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