Les numéros
de Liaison

6 juillet 2006 (no 20)
15 juin 2006 (no 19)
25 mai 2006 (no 18)
4 mai 2006 (no 17)
13 avril 2006 (no 16)
23 mars 2006 (no 15)
9 mars 2006 (no 14)
23 février 2006 (no 13)
9 février 2006 (no 12)
>26 janvier 2006 (no 11)
12 janvier 2006 (no 10)
8 décembre 2005 (no 9)
24 novembre 2005 (no 8)
10 novembre 2005 (no 7)
27 octobre 2005 (no 6)
13 octobre 2005 (no 5)
29 septembre 2005 (no 4)
15 septembre 2005 (no 3)
1erseptembre 2005 (no 2)
18 août 2005 (no 1)

1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Les photos 2004-2005

Calendrier des parutions 2006-2007

L'équipe des publications Liaison

Liaison-région
Liaison-recherche
Liaison-Longueuil
Liaison-médecine
Liaison-médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 26 janvier 2006

Une étudiante qui a fait face à la tempête!

CHANTAL NORMANDIN

Camille Beaulieu a dû braver toutes les tempêtes lors de sa première session à l'Université internationale de Floride, et cela est peu dire. Ayant choisi de terminer son baccalauréat en communication, rédaction et multimédia en Floride, la jeune étudiante s'est retrouvée plongée au cœur de trois ouragans en quatre mois. Bien sûr, tout cela en effectuant sa session dans une autre langue! Son séjour lui est pourtant profitable : elle y apprend non pas une, mais deux nouvelles langues, tout en découvrant les multiples facettes culturelles de Miami.

Observations sur le terrain

Finissante en communication, rédaction et multimédia, Camille a pu observer in visu les principes communicationnels des médias états-uniens. D'abord, la couverture de l'ouragan Katrina, dont les médias ont fait grand cas, puis, plus discrètement, Rita. Pourtant, le plus dévastateur a sans contredit été Wilma. Cependant, alors que Camille et une grande partie de la population de Miami ont été évacués durant deux semaines, l'ouragan est passé inaperçu. Selon elle, il s'agit d'une stratégie économique : «Les médias ont beaucoup parlé des deux premières tempêtes et cela a grandement nuit au tourisme. Wilma est la goutte qui a fait déborder le vase. Même aux États-Unis, presque personne n'a été mis au courant de la situation.»

Deux langues pour le prix d'une!

Malgré ces circonstances quelque peu critiques, la jeune étudiante a quand même pu profiter d'une session d'études quasi normale. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les professeurs ont tendance à être plus cléments chez nos voisins du sud : «Certains donnent même des pauses cellulaire pendant les cours! On ne verrait jamais ça ici!» s'exclame l'étudiante. Les cours du programme Communication and Journalism ressemblent à ceux de son homologue québécois : télévision, radio, théories de la communication… Le choix de cours de Camille devait être approuvé par la conseillère pédagogique avant son départ afin qu'il se conforme aux exigences du baccalauréat de Sherbrooke. Camille n'éprouve aucune difficulté académique, mais admet que l'effort qu'elle met dans ses études s'est multiplié. Même dans une ville comme Miami, sa vie ne se résume pas qu'aux plages et aux sorties!

La jeune finissante souhaitait depuis longtemps étudier dans un autre pays. Le programme d'études à l'étranger de l'Université de Sherbrooke lui a permis de réaliser cette ambition. Désireuse de parfaire son anglais, elle voulait à tout prix une institution anglophone. Son choix s'est ainsi porté vers le sud des États-Unis. Son université accueille de nombreux étudiants étrangers, donc elle ne se retrouvait pas seule dans sa position. Camille se félicite d'ailleurs de sa destination, car elle lui permet de faire d'une pierre deux coups et de maîtriser deux langues. Ville bilingue, Miami comporte en effet autant d'anglophones que d'hispanophones.

L'étudiante a dû mettre des efforts et du temps avant d'être sélectionnée par le programme. Devant présenter un excellent relevé de notes, Camille a de plus élaboré un dossier de candidature chargé. Tout d'abord, une lettre expliquant sa motivation, ainsi que des exemples d'activités parascolaires. Ceci ne constituait pas un problème pour la jeune fille, impliquée dans le cheerleading universitaire. Finalement, elle a appris la nouvelle de son départ en mars, après presque un an de préparation. Puisque le gouvernement remet des bourses aux étudiants qui partent à l'étranger, le coût de la vie reste sensiblement le même. L'étudiante paie les frais de l'Université de Sherbrooke, ce qui allège considérablement son fardeau financier.

Camille Beaulieu n'a qu'un seul pincement au cœur : avoir dû arrêter le cheerleading. Entraîneure depuis quelques années à l'Université de Sherbrooke, elle habite maintenant la ville où se trouve la meilleure équipe américaine, mais le programme d'échange avec les États-Unis interdit l'implication dans une équipe de sport de compétition. Malgré tout, la jeune fille ne regrette en rien sa décision d'aller étudier en sol étranger. Son expérience chez nos voisins du sud lui ouvre ainsi les portes sur une culture plus étendue et une nouvelle vision du monde des communications.

Retour à la une

Camille Beaulieu, étudiante en communication, rédaction et multimédia.
Camille Beaulieu, étudiante en communication, rédaction et multimédia.

 

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Éditeur :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca