Les numéros
de Liaison

6 juillet 2006 (no 20)
15 juin 2006 (no 19)
25 mai 2006 (no 18)
4 mai 2006 (no 17)
13 avril 2006 (no 16)
23 mars 2006 (no 15)
9 mars 2006 (no 14)
23 février 2006 (no 13)
9 février 2006 (no 12)
26 janvier 2006 (no 11)
>12 janvier 2006 (no 10)
8 décembre 2005 (no 9)
24 novembre 2005 (no 8)
10 novembre 2005 (no 7)
27 octobre 2005 (no 6)
13 octobre 2005 (no 5)
29 septembre 2005 (no 4)
15 septembre 2005 (no 3)
1erseptembre 2005 (no 2)
18 août 2005 (no 1)

1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Les photos 2004-2005

Calendrier des parutions 2006-2007

L'équipe des publications Liaison

Liaison-région
Liaison-recherche
Liaison-Longueuil
Liaison-médecine
Liaison-médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 12 janvier 2006

Vent de renouveau au journal Le Collectif

CHANTAL NORMANDIN

Suivant le précepte comme quoi un changement ne fait jamais de tort, le journal étudiant Le Collectif s'est récemment refait une beauté. Une maquette graphique moins rigide, une nouvelle ligne éditoriale. Tout a été mis en œuvre pour offrir aux étudiantes et étudiants un journal qui les représente mieux. Déjà, l'équipe de rédaction a remarqué un nombre croissant de ventes publicitaires et les commentaires reçus sont plus que positifs.

Nouveau visage, nouvelle voix

Le rédacteur en chef, Carl Marchand, assume pleinement le nouveau visage de son journal : «L'idée est venue d'un ancien rédacteur en chef, Christian Chaloux, à l'été 2005. Il voulait plus de qualité, plus de punch.» Le graphisme a été épuré, particulièrement celui de la première page. L'espace photographique a pris de l'ampleur, ce qui permet une plus grande liberté quant à la création de la couverture. Même chose à l'intérieur, où l'on a choisi de regrouper les articles par sujet. Le Collectif voulait rendre la lecture plus cohérente et mieux identifier ses sections.

Le ton du journal a aussi subi quelques transformations. Plus incisif, plus inquisiteur, le Collectif souhaitait s'établir en tant que journal d'information sérieux et professionnel. «Nous sommes plus baveux qu'avant effectivement, mais nous recherchions cet effet!» affirme Carl Marchand. Selon lui, le rôle d'un journal étudiant est d'informer son public, de questionner les institutions établies. «L'équipe de rédaction ne considère pas posséder la vérité, poursuit-il, mais elle tente par tous les moyens de la rechercher, de la faire éclater au grand jour. Sans tomber dans le potinage ou l'agressivité, les journalistes tentent tout de même d'aller fouiller là où se trouvent les questions et d'assurer un suivi des dossiers chauds.»

Une vitrine d'expression

Les réactions à la suite de ces changements n'ont pas tardé à venir. Le tirage a augmenté et toute l'équipe du journal ressent une plus grande considération du lectorat par rapport à son travail. Cette plus grande visibilité va certainement aider le Collectif à atteindre son but premier : offrir à la population étudiante une vitrine pour s'exprimer. «C'est pour eux, donc pour nous, qu'on travaille d'arrache-pied! indique le rédacteur en chef. Il s'agit de créer un lieu d'échange d'idées et d'opinions, de susciter un débat, sans pour autant faire de révolution. Le Collectif est avant tout un outil d'information.»

Collaborateurs, collaboratrices demandés!

Chaque session, le journal compte sur une équipe d'environ dix personnes en comité et sur une douzaine de collaborateurs. Les journalistes ne bénéficient d'aucune rémunération. Travaillant parfois jusqu'à 25 heures par semaine, souvent en même temps qu'un emploi et des cours, ces étudiantes et étudiants ne misent que sur leur passion du journalisme pour les motiver. Carl Marchand considère comme inestimable l'expérience ainsi acquise. Un cours tutoral au sein de l'organe de presse est même accordé ponctuellement à cet effet pour les gens du baccalauréat en communication, rédaction et multimédia.

Évidemment, des facteurs irrémédiables entravent souvent les efforts des rédacteurs. Les programmes coopératifs, la fin des études ou tout simplement le manque de temps font en sorte que les équipes changent continuellement. Cela rend donc la continuité plus difficile. De plus, le journal ne dispose que des cotisations des étudiants et des revenus publicitaires pour se financer. Publié deux fois par mois et distribué gratuitement à 5000 exemplaires, le Collectif doit user de stratégie afin de fournir aux lecteurs des informations pertinentes sur un support de qualité.

Carl Marchand louange le travail de ses collègues qui, selon lui, s'investissent pleinement dans ce qu'ils font. Il salue leur rigueur intellectuelle et leur application. La tâche énorme qu'ils accomplissent semble les stimuler, alors qu'elle pourrait être décourageante. Pour le rédacteur en chef, il s'agit d'un exemple à suivre. Il aspire maintenant à passer le flambeau à une équipe tout aussi impliquée et dynamique que la sienne, question de perpétuer cette toute nouvelle philosophie du Collectif.

Retour à la une

Carl Marchand, rédacteur en chef du Collectif.
Carl Marchand, rédacteur en chef du Collectif.

Photo : Roger Lafontaine

 

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Éditeur :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca