Liaison, 8 décembre 2005
Première Journée technique sur la gestion de l'eau
Le Centre judiciaire de la Faculté de droit était bondé le 25 novembre
à l'occasion de la première Journée technique sur la gestion de l'eau.
L'événement était organisé conjointement par le Regroupement des
associations pour la protection de l'environnement des lacs et des cours
d'eau de l'Estrie (RAPPEL), le Comité de gestion du bassin versant de la
rivière Saint-François (COGESAF) et l'Observatoire de l'environnement et
du développement durable de l'UdeS.
Plus de 120 personnes, dont 50 élus municipaux et gestionnaires de
municipalités, des gestionnaires corporatifs et des représentants des
riverains de différents lacs de la région ont assisté à la Journée. Ils
ont pu mettre à jour leurs connaissances par rapport à la mise en place de
la politique nationale de l'eau.
C'est le biologiste spécialiste de l'écologie marine et vice-recteur à
la recherche, Edwin Bourget, qui a lancé la Journée technique sur la
gestion de l'eau. Il a rappelé notamment les grandes lignes de la
Politique nationale de l'eau du gouvernement du Québec et l'urgence
d'agir afin d'éviter que les gaspillages d'eau ne se multiplient.
Aussi, il a souligné que la Politique appelle les citoyens à
jouer un rôle plus important dans la gestion de l'eau et a fait remarquer
de la Journée s'inscrit en ce sens. «Je crois que cette première journée
d'échange est un bon pas dans la direction envisagée par la Politique
nationale de l'eau, a-t-il évalué. Vous serez informés sur les outils
pratiques pour la gestion de l'eau par bassin versant, vous pourrez
connaître l'expertise disponible dans ce domaine et échangerez sur les
différents outils et approches des uns et des autres.»
Journée constructive
Le directeur de l'Observatoire de l'environnement et du développement
durable, Olivier Thomas, s'est dit satisfait des objectifs qu'a permis
d'atteindre la Journée technique sur la gestion de l'eau. «Les ateliers et
conférences ont permis de recenser les besoins actuels à différentes
échelles et de présenter les outils disponibles, qu'ils soient juridiques,
techniques ou économiques, a-t-il résumé. La place de la formation et de
la recherche a été largement soulignée.»
Jean-François Comeau, du Centre universitaire de formation en
environnement, a proposé à tous de lui soumettre des projets, insistant
sur le fait qu'il souhaite que les étudiantes et étudiants à la maîtrise
en environnement travaillent le plus souvent possible sur des cas
concrets.
Enfin, Olivier Thomas a saisi l'occasion, en fin de journée, de
présenter le projet pilote de système de gestion intégrée du suivi de la
qualité de l'eau, récemment installé sur la rivière Magog. Il a d'ailleurs
invité les participants à faire l'essai eux-mêmes de l'outil de gestion au
moyen de son portail Internet, accessible via le site de l'Observatoire.
E.S.
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