Liaison, 24 novembre 2005
États financiers 2004-2005
Poursuite du développement
GILLES PELLOILLE
Le Conseil d'administration de l'Université a adopté le 9
novembre les états financiers de l'exercice 2004-2005 caractérisé
notamment par une croissance des effectifs étudiants et des activités de
recherche.
«Bien que la croissance de l'effectif étudiant est encore
très importante à l'Université de Sherbrooke, l'absence de
réinvestissement universitaire promis par le gouvernement du Québec
explique en grande partie le déficit d'exercice, à Sherbrooke comme dans
les autres universités québécoises comparables, affirme le recteur
Bruno-Marie Béchard. De plus, le financement inéquitable de la formation
universitaire en génie continue de faire mal à plusieurs universités dont
Sherbrooke fait partie.»
Avec des revenus de 232,9 M$ et des dépenses de 237,3 M$,
l'exercice 2004-2005 se termine avec un déficit de fonctionnement de
4,4 M$. De plus, une réduction de la valeur comptable de trois entreprises
dérivées (spin-offs) se traduit par une perte de 2,7 M$, affectant
de façon exceptionnelle le résultat d'exercice 2004-2005.
La croissance des revenus provient principalement de
l'augmentation de l'effectif étudiant, notamment dans les programmes des
cycles supérieurs. «La croissance de l'effectif étudiant se poursuit à
l'Université de Sherbrooke avec une hausse de 4 % en 2004-2005, et même de
7 % aux cycles supérieurs, permettant ainsi une augmentation de la
subvention du gouvernement du Québec de plus 6 M$, explique Luce
Samoisette, rectrice adjointe et vice-rectrice à l'administration. Cette
augmentation a permis à l'Université d'assumer partiellement la hausse des
coûts liés à l'enseignement et la poursuite du développement de
l'institution en fonction de besoins stratégiques prioritaires.»
La recherche poursuit encore sa progression
La recherche à l'Université de Sherbrooke connaît encore un
développement important en 2004-2005 avec une augmentation de 4 % des
subventions et des contrats de recherche, soit une valeur de 71 M$
excluant la recherche comptabilisée dans les centres affiliés. «Les
revenus associés aux activités de recherche de la Faculté des sciences ont
notamment connu une très forte augmentation en 2004-2005 avec une
croissance de 5 M$. De plus, la croissance significative des activités de
recherche se poursuit dans plusieurs secteurs des sciences humaines»,
signale Luce Samoisette.
Retour à la une
|