Les numéros
de Liaison

6 juillet 2006 (no 20)
15 juin 2006 (no 19)
25 mai 2006 (no 18)
4 mai 2006 (no 17)
13 avril 2006 (no 16)
23 mars 2006 (no 15)
9 mars 2006 (no 14)
23 février 2006 (no 13)
9 février 2006 (no 12)
26 janvier 2006 (no 11)
12 janvier 2006 (no 10)
8 décembre 2005 (no 9)
24 novembre 2005 (no 8)
>10 novembre 2005 (no 7)
27 octobre 2005 (no 6)
13 octobre 2005 (no 5)
29 septembre 2005 (no 4)
15 septembre 2005 (no 3)
1erseptembre 2005 (no 2)
18 août 2005 (no 1)

1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Les photos 2004-2005

Calendrier des parutions 2006-2007

L'équipe des publications Liaison

Liaison-région
Liaison-recherche
Liaison-Longueuil
Liaison-médecine
Liaison-médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 10 novembre 2005

 

 
Patricia Gauthier, directrice générale du CHUS, le recteur Bruno-Marie Béchard et l'auteur de l'étude, le professeur Petr Hanel.

Patricia Gauthier, directrice générale du CHUS, le recteur Bruno-Marie Béchard et l'auteur de l'étude, le professeur Petr Hanel.

Photo : Roger Lafontaine

 


Sherbrooke, ville universitaire par excellence au pays

Le Pôle, un impact économique
d'un milliard de dollars par année

GILLES PELLOILLE

Au cours de l'exercice financier 2003-2004, les dépenses des neuf institutions du Pôle universitaire de Sherbrooke, de leurs étudiants, employés et visiteurs ont franchi le cap du milliard de dollars! De cette somme, 64 % ont été dépensés à Sherbrooke et 8 % dans le reste de l'Estrie.

«Les institutions membres du Pôle universitaire procurent à Sherbrooke la plus forte concentration de savoir au pays, en diversifient l'activité sociale et économique, en font un foyer de développement régional particulièrement dynamique, en plus de lui conférer des atouts irrésistibles pour l'attraction et la rétention étudiante et immigrante. Sherbrooke est sans conteste la ville universitaire par excellence au pays!», déclare le recteur de l'Université de Sherbrooke, Bruno-Marie Béchard.

«L'étude du professeur Hanel démontre la contribution économique majeure du Pôle universitaire tant à Sherbrooke, en Estrie et au Québec qu'au Canada. Les neuf institutions d'éducation supérieure et de santé ont créé 11 038 emplois directs, en plus de générer 9197 emplois additionnels au Québec et 1760 autres emplois ailleurs au Canada en tenant compte des dépenses des employés et des étudiants», ajoute le recteur.

Ces statistiques sont issues d'une étude réalisée par Petr Hanel, en collaboration avec Jean-Philippe Leblanc, David Sedo Gbaguidi et Sarah Larochelle, tous du Département d'économique de la Faculté d'administration.

Les dépenses effectuées à Sherbrooke par les institutions du Pôle universitaire s'élevaient en 2003-2004 à un peu plus de 662 M$. De plus, chaque dollar versé par une institution du Pôle universitaire génère environ 50 ¢ de revenus additionnels à Sherbrooke.

L'étude met aussi en relief la très importante contribution économique des étudiantes et étudiants venus de l'extérieur de l'Estrie, qui représentent plus de la moitié de l'effectif total et même plus de 80 % de l'effectif dans le cas des universités. L'ensemble des étudiants dépense annuellement environ 168 M$ à Sherbrooke, avec un très important effet multiplicateur : chaque dollar dépensé par un étudiant à Sherbrooke génère un autre dollar de dépenses dans la ville. «Sherbrooke compte 10,32 étudiants universitaires par 100 citoyens, ce qui est environ deux fois plus que Montréal (4,17) ou Québec (5,90). En incluant l'ordre collégial, c'est 20 % de notre population qui est aux études supérieures!», précise le recteur.

Le rayonnement du Pôle universitaire de Sherbrooke

«Une partie très importante (50 %) des revenus qui soutiennent les dépenses totales de 1,03 milliard de dollars ne serait pas disponible si la qualité des activités du Pôle universitaire de Sherbrooke n'avait pas un rayonnement attirant de l'extérieur de l'Estrie d'importants fonds de recherche, du financement pour les hôpitaux à vocation universitaire et plus de la moitié de ses étudiantes et étudiants. Sans ces activités de recherche, d'études supérieures et de soins spécialisés, l'ensemble des dépenses du Pôle universitaire serait réduit à 512 M$, ce qui représente 49,6 % du niveau présent (1,03 milliard de dollars), et les dépenses effectuées à Sherbrooke diminueraient alors de quelque 340 M$», a souligné Patricia Gauthier, directrice générale du CHUS.

«À titre d'exemple, la mission suprarégionale du CHUS permettra, d'ici 2011, la création de plus de 1000 emplois, le recrutement de plus de 100 médecins, l'engagement de 50 M$ en budget de fonctionnement, des achats d'équipements de plus de 100 M$ et des retombées économiques de plus de 250 M$ en construction et réaménagement d'espaces», révèle la directrice générale. «La croissance de tous les partenaires du Pôle universitaire pour les années à venir reposera sur la mobilisation de nos forces et de nos investissements. Je crois que le Pôle universitaire et toute la communauté économique de Sherbrooke doivent viser à développer nos acquis et ce, pour le bien-être et la santé financière de toute la population sherbrookoise et régionale», ajoute-t-elle.

Quatre emplois du Pôle universitaire maintiennent ou créent environ trois emplois supplémentaires à Sherbrooke. Les trois quarts des 11 038 employés (équivalent temps complet) du Pôle universitaire, soit 7537, résident à Sherbrooke. Les montants injectés dans l'économie sherbrookoise y soutiennent environ 8000 emplois additionnels. Le Pôle universitaire embauche 10 % des résidents de Sherbrooke, ce qui représente 17 % de la masse salariale de la ville. En plus des 530 M$ de salaires et honoraires payés aux employés et aux collaborateurs du Pôle universitaire, la chaîne des transactions commerciales déclenchée par l'injection de ces fonds dans l'économie a généré un montant additionnel de 395 M$ versés en salaires et gages dans l'ensemble de l'économie québécoise. En termes de qualité d'emplois, le salaire moyen du personnel du Pôle universitaire est plus élevé que celui de l'ensemble de la ville : il s'élève à 45 966 $, substantiellement plus que le revenu moyen à Sherbrooke de 30 435 $ par an.

Il importe de souligner que la présente étude n'a pas évalué les effets dynamiques des activités du Pôle universitaire, c'est-à-dire les bénéfices que la société retire sous forme de gains de productivité et de progrès technologique grâce à la formation des diplômés, la création de nouvelles entreprises, les transferts de technologie, etc. Ces bénéfices sont majeurs pour l'économie sherbrookoise, notamment par la création de 22 entreprises dérivées (spin-offs) depuis 1984, et pour l'ensemble de la société québécoise.

Fondé dans un esprit de solidarité et d'échanges de ressources, le Pôle universitaire de Sherbrooke s'est donné pour mission de favoriser l'action et le développement stratégique de Sherbrooke, ville universitaire, afin de mieux servir la région, la société québécoise et ses nombreux partenaires internationaux.

Retour à la une

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Éditeur :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca