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Liaison, 10 novembre 2005

 

 
Louisa Caporuscio, agente de communications à l'Agence spatiale canadienne, Ghislain Samson, professeur au Département de pédagogie de la Faculté d'éducation, et Guylaine Coutu, enseignante de sciences à l'école secondaire du Tournesol à Windsor.

Louisa Caporuscio, agente de communications à l'Agence spatiale canadienne, Ghislain Samson, professeur au Département de pédagogie de la Faculté d'éducation, et Guylaine Coutu, enseignante de sciences à l'école secondaire du Tournesol à Windsor.

Photo : Roger Lafontaine

 


L'Agence spatiale canadienne sur le campus

ISABELLE HUARD

Dans le cadre d'une conférence créée sur mesure pour l'Université, la Faculté d'éducation accueillait le 7 novembre Louisa Caporuscio, une spécialiste de la formation scientifique et de la sensibilisation à l'espace et à l'apprentissage de l'Agence spatiale canadienne. Sous le thème Un espace plein de possibilités ou quand l'espace devient un élément de culture scientifique et technologique à partager, l'événement visait la diffusion des différentes activités préparées pour le milieu scolaire, une meilleure connaissance des ressources du milieu en aérospatiale de même que des métiers entourant le monde de l'espace.

L'intérêt pour les sciences de l'espace est en pleine expansion au Québec et plus particulièrement dans nos écoles primaires et secondaires. Nos astronautes québécois et canadiens, dont Marc Garneau et Julie Payette font partie à titre d'ambassadeurs reconnus, y sont certainement pour quelque chose. De plus, les récentes modifications apportées au curriculum scolaire québécois (2001 et 2004) favorisent et favoriseront cet engouement auprès des jeunes.

Cette conférence sur l'espace a été organisée dans une perspective de développement d'une meilleure culture «scientifico-technologique», tant chez les jeunes élèves, chez la communauté étudiante du domaine de l'éducation et des sciences que chez le personnel enseignant dans les écoles primaires et secondaires.

L'événement, conçu et organisé par Guylaine Coutu, enseignante de sciences à l'école secondaire du Tournesol à Windsor, et par Ghislain Samson, professeur en didactique des sciences au baccalauréat en enseignement au secondaire, a connu un vif succès. Sa réalisation a été rendue possible grâce à la collaboration et au soutien de l'École en chantier, projet d'innovation pédagogique de la Faculté d'éducation, du Conseil du loisir scientifique de l'Estrie et de l'Association des professeurs de sciences du Québec.

Mais pourquoi faire appel à l'Agence spatiale canadienne? C'est après avoir assisté à une conférence donnée annuellement à l'intention des éducateurs par l'Agence que Guylaine Coutu a eu l'idée d'importer l'événement dans notre région et de faire connaître ce que fait cette institution au niveau pédagogique : «Je me suis dit que s'il y avait plus d'enseignants au courant des possibilités pédagogiques reliées au thème de l'espace, ils seraient plus en mesure de les exploiter avec leurs élèves.»

Le Conseil du loisir scientifique de l'Estrie a appuyé dès le départ cette initiative provenant d'enseignants de la région puisqu'une telle conférence constituait en elle-même un excellent outil pour susciter l'adhésion à sa cause. Mais principalement, cette intervention de l'Agence spatiale canadienne s'inscrivait dans sa mission qui se préoccupe, notamment, de susciter des carrières scientifiques chez les jeunes.

Guylaine Coutu affirme : «J'aborde ce thème en classe présentement avec mes élèves, et l'intérêt fort marqué se traduit par maintes questions de leur part. C'est très motivant de voir les jeunes s'embarquer ainsi dans les sujets qu'on leur propose. Présentement, dans le cadre d'une activité reliée à la nourriture utilisée par les astronautes dans l'espace, ils doivent trouver un moyen de déshydrater des aliments au plus petit coût possible tout en pouvant la conserver, sans apparition de moisissure, sur une période d'une semaine. Les élèves ont plein d'idées et travaillent fort afin de structurer leur procédure.»

Louisa Caporuscio a abordé le sujet de l'espace en tissant des liens avec certains éléments du programme du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport et en présentant des carrières du domaine des sciences relatives à l'espace, ce qui a permis d'être en lien direct avec l'approche orientante développée par le Ministère.

Au cours de sa conférence, Louisa Caporuscio a mentionné : «En offrant des ressources pédagogiques de type clé en main, l'Agence spatiale canadienne met tout en oeuvre pour accompagner les éducateurs en sciences et en technologies du primaire et du secondaire. Les ateliers expérientiels proposés favorisent un contact direct avec des ingénieurs, des astronautes et des scientifiques chevronnés et dynamiques. Ceci contribue à amener les élèves à un autre niveau de compréhension, ce qui est très stimulant.»

Selon Guylaine Coutu : «Le sujet de l'espace permet de faire une multitude de liens avec les contenus de formation des programmes autant du primaire que du secondaire. On peut aborder dans nos classes des sujets comme l'astronomie (étoiles, planètes), la biologie (effet sur le corps humain de l'exploration spatiale) ou la physique (pression, gravité).»

La section «éducateurs» du site Web de l'Agence  utilise le contexte de l'espace pour aider les enseignantes et enseignants à présenter les principes scientifiques à leurs élèves. Les ressources pour le primaire et le secondaire sont présentées par thèmes et sont accompagnées de banques d'images, de liens en sciences et en technologie et de vidéos.

Le programme de téléapprentissage de l'Agence permet également d'amener dans les classes, au moyen de la vidéoconférence, des scientifiques qui explorent avec les jeunes des thèmes prévus au programme scolaire en mettant l'accent sur les sciences spatiales canadiennes. Les ateliers et les activités de formation scientifique sont adaptés à des niveaux scolaires spécifiques et sont conformes aux protocoles pancanadiens pour les sciences et la technologie.

 Ce projet constitue un bon exemple de la dynamique de collaboration entre les programmes de formation à la Faculté d'éducation. L'organisation d'un tel événement permet, entre autres, de développer des liens avec les cours enseignés, particulièrement ceux en didactique des sciences tant au baccalauréat en enseignement au secondaire qu'au baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire.

Il est heureux de constater que, depuis quelques années à la Faculté d'éducation, de plus en plus d'initiatives de formations interprogrammes émergent, notamment à travers des projets d'innovations pédagogiques soutenus par l'École en chantier.

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