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À pied, à vélo, en autobus, mais sans la voiture
CHANTAL NORMANDIN
Dans le cadre de la Journée mondiale sans voiture, le 22 septembre, le
campus de l'Université est passé au vert. Plusieurs automobilistes ont eu
recours au transport en commun, cédant leur stationnement aux activités
sportives. Organisé par la Fédération étudiante universitaire (FEUS),
l'événement visait à sensibiliser les membres de la communauté universitaire
non seulement aux dommages que cause l'utilisation des voitures, mais
surtout aux nombreux avantages que procurent le covoiturage, les transports
en commun, le vélo ou la marche.
La protection de l'environnement : des efforts combinés
Chaque automne, plus de 1000 villes dans le monde participent à la
Journée sans voiture. Comme le souligne Pierre-Luc Gagnon, président de la
Fédération étudiante, si Montréal, Londres et Paris peuvent se passer de
leurs véhicules le temps d'une journée, pourquoi pas Sherbrooke? Soutenue
par l'Université, la FEUS avait donc prévu plusieurs activités au cours de
la matinée en vue de rassembler les étudiantes et étudiants pour les
informer et les divertir.
Environ le quart des stationnements étaient fermés, laissant le champ
libre aux hockeyeurs et aux cyclistes. Les supports à vélo semblaient
d'ailleurs plus remplis que la normale… On encourageait le covoiturage en
libérant un stationnement complet à ceux qui partageaient leur automobile,
et des kiosques s'étalaient sur le campus, entre autres celui d'Uni-Vert,
qui proposait des façons de remplacer la voiture dans nos vies.
Vers 11 h, la musique de Quedale, groupe de Sherbrooke invité pour
l'occasion, a commencé. Pendant près de deux heures, les musiciens ont joué
chanson après chanson, pour le plus grand plaisir de leurs spectateurs.
Chartwells profitait du moment pour offrir des hot dogs gratuitement et un
tam-tam jam a égayé l'heure du dîner autour de la fontaine centrale.
Lors d'un entretien, le président de la FEUS soulignait les efforts
combinés de l'Université et de la Ville de Sherbrooke afin de soutenir ce
mouvement écologique d'envergure. La Ville, le temps d'une journée, a permis
aux utilisateurs du transport en commun de profiter d'un coût réduit à un
dollar pour prendre l'autobus. Les véhicules effectuaient des navettes entre
le Carrefour de l'Estrie et le campus, accomodant ainsi les membres de la
communauté universitaire désireux de participer à cette journée.
L'Université, quant à elle, s'est chargée de faire parvenir l'information et
assumait la sécurité par la présence d'agents sur le site. Elle a également
offert un soutien financier à la FEUS dans ce projet. En plus de faire
partie du plan d'action environnemental de la Fédération, l'événement
s'inscrit directement dans les objectifs de la politique de développement
durable qu'a adoptée l'Université de Sherbrooke le 16 septembre 2005.
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