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Liaison, 29 septembre  2005

 

 
Patrice Cordeau, Olivier Thomas, Mélanie Mc Donald, Alain Webster et Alain Rajotte ont présenté le 22 septembre des conférences portant sur la gestion environnementale à l'Université.

Patrice Cordeau, Olivier Thomas, Mélanie Mc Donald, Alain Webster et Alain Rajotte ont présenté le 22 septembre des conférences portant sur la gestion environnementale à l'Université.

Photo : Roger Lafontaine

 


Trois conférences axées sur le
développement durable à l'Université 

ETIENNE SAMSON

Afin d'approfondir la réflexion sur le thème de l'environnement suscitée par la Journée sans voiture du 22 septembre, une série de conférences portant sur le développement durable étaient offertes en après-midi au Carrefour de l'information. Alain Rajotte et Olivier Thomas, de l'Observatoire de l'environnement et du développement durable, ont posé leur diagnostic du transport de personnes sur le Campus principal; Alain Webster et Mélanie Mc Donald ont discuté de l'évolution de la politique de développement durable de l'Université; et Patrice Cordeau, du Service des immeubles, a fait le bilan environnemental de l'Université, qui vous est résumé dans le présent article.

Le bilan environnemental de l'Université

Patrice Cordeau a divulgué d'énormes progrès réalisés depuis 2002 en matière de gestion environnementale. Ces améliorations, a-t-il expliqué, ont été rendues possibles grâce à la réduction des déchets à la source, au recyclage des matières résiduelles et à la réutilisation de matériel qui se retrouvait habituellement à la poubelle.

En tout, l'Université peut se targuer d'avoir valorisé en 2004 quelque 458 tonnes de matières résiduelles sur un total de 842 tonnes produites, soit 54 % du total. On souhaite toutefois augmenter ce pourcentage à 65 % d'ici 2008, ce qui correspondrait à l'atteinte de l'objectif que fixe la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles.

Recyclage

Le programme de récupération du papier et du carton a été mis en place en 1993. Depuis, plus de 2000 tonnes de matière ont été recyclées. De 140 tonnes récupérées en 1996, la quantité est passée à 196 tonnes en 2004, et on s'attend à en amasser plus de 200 tonnes cette année.

Le plastique et le verre ne sont pas en reste. Les tours et les bacs de récupération bleus situés à différents endroits sont de plus en plus utilisés. À preuve, 2,7 tonnes de verre et de plastique ont été récupérées en 2002, comparativement à 28 tonnes l'an passé.

Par ailleurs, l'Université a donné suite à un projet pilote de collecte de matières organiques implanté en 2002. Ce programme de valorisation des résidus de cuisine provenant de la préparation des repas permet chaque année de détourner environ 14 tonnes de matières organiques du lieu d'enfouissement sanitaire, diminuant ainsi les émissions de biogaz comme le méthane, un gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement global.

À toutes ces matières qu'on évite de balancer aux ordures s'ajoutent le vieux mobilier, qu'on donne maintenant à des organismes de charité, le matériel informatique, électronique et audiovisuel désuet, qu'on remet à des organismes de récupération de la région, ainsi que les tubes fluorescents, les téléphones cellulaires, les cédéroms, les cartouches d'encre, les régulateurs de tension, les batteries au plomb et bien d'autres.

Il existe également un plan de gestion des matières résiduelles dangereuses, celles que l'on utilise dans les laboratoires de recherche, tantôt chimiques tantôt radioactives.

Espaces verts, eau, énergie, construction

Par ailleurs, depuis 2003, aucun pesticide n'est utilisé sur les pelouses du campus. On utilise sur la majorité des terrains des engrais entièrement naturels (la pelouse du stade de football fait parfois exception). Enfin, au cours des dernières années, plus de 500 arbres ont été plantés sur le campus afin de rehausser la qualité du paysage.

On réduit aussi la consommation d'eau potable en remplaçant graduellement les robinets et les chasses d'eau par des systèmes de contrôle d'eau automatiques. Qui plus est, un projet pilote actuellement en place consiste à installer des pompes mécaniques pour remplacer les systèmes de trompes à eau servant à faire le vide. On remplace aussi les circuits ouverts de réfrigération utilisant l'eau courante par des systèmes de recirculation.

En termes d'économie d'énergie, mentionnons les travaux présentement en cours derrière le D8 : on procède à l'installation d'un système de géothermie direct qui permettra d'économiser 75 000 $ en équipement ainsi que 22 000 $ par an en énergie. Une optimisation du réseau d'eau refroidie a permis l'arrêt de 52 pompes, se traduisant par une économie de 70 000 $ par année.

À venir cet automne…

Cet automne, d'autres innovations s'inscriront au bilan environnemental de l'Université. On installera notamment des îlots de récupération au Centre culturel et, à l'essai, 12 îlots muraux remplaceront les poubelles murales à la Faculté de génie ainsi qu'au D7. Un urinoir sans eau est également à l'essai au Pavillon multifonctionnel.

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