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Liaison, 29 septembre  2005

Une aventure au cœur de fredericton

ARIANNE LAPOINTE
Étudiante au baccalauréat en communication, rédaction et multimédia 

Cet été, j'ai eu le plaisir de visiter la capitale du Nouveau-Brunswick dans le cadre d'une immersion anglaise d'une durée de cinq semaines. Vous me direz que c'est beaucoup de temps, mais croyez-moi, ça en a valu la peine. De prime abord, ce périple à travers la petite ville de Fredericton m'a grandement permis d'améliorer mon anglais parlé. C'est une excellente idée de mettre l'accent sur le parlé plutôt que sur l'écrit, puisque, à mon avis, dans les cours d'anglais du Québec, on apprend davantage à bien écrire qu'à bien parler. En toute franchise, avant mon départ, j'étais craintive lorsque j'ai réalisé que je me préparais à plonger dans un milieu totalement anglophone, en ayant comme seule et unique bouée la langue anglaise. Avouez que c'est quand même effrayant pour une personne qui ne parle pas couramment cette langue!

Durant cette immersion, le campus de l'Université du Nouveau-Brunswick  nous a accueillis à bras ouverts (cafétéria, salles de classe, gymnase, résidences universitaires, etc.). En plus de tous ces services, nous avons eu droit à un enseignement un peu spécial. En effet, la théorie avait lieu en classe, tandis que la pratique s'appliquait à toute heure. Cette université avait comme particularité d'exiger l'usage de la langue anglaise 24 heures sur 24, peu importe le lieu ou l'activité (classe, cafétéria, résidence, bistro universitaire, lieux publics, conversation téléphonique, etc.). Évidemment, je n'étais pas seule à vivre cette expérience, car j'étais en compagnie de 230 personnes avides de savoir. Le concept était bien pensé, car nous cohabitions comme si nous faisions partie d'une grande famille. Nous n'avions donc pas d'autre choix que de tisser des liens, puisque nous étions loin de nos vraies familles.

En plus d'avoir fait naître en moi une nouvelle passion pour la langue anglaise, ce voyage m'a ouvert les yeux sur des réalités différentes. Par exemple, si je compare au Québec, les églises et les chapelles sont plus nombreuses, la population étant très croyante. J'ai remarqué aussi que l'architecture de certains édifices représentait à merveille l'ère victorienne. Cette observation peut sembler anodine, toutefois, il ne faut pas perdre de vue que l'architecture fait partie intégrante de la culture. Ainsi, cette forme d'art peut être considérée comme l'expression d'idées ou de valeurs. J'ai su porter un grand intérêt à l'architecture de cet endroit pour me renseigner davantage sur ses habitants.

Par la suite, je me suis attardée à une autre forme d'art : la peinture. J'ai trouvé fascinant la promenade de galerie en galerie à la recherche de nouveaux peintres originaires des quatre coins de cette belle province. À la galerie d'art Beaverbrook, j'ai remarqué des artistes comme Anthony Flower (1792-1875), George T. Taylor (1838-1913) et George Neilson Smith (1789-1854), qui ont su m'éblouir par leur talent illustré à travers leurs oeuvres et dessins. Au cours de cette exploration, quel ne fut pas mon étonnement quand j'ai appris que le peintre à qui je voue un culte depuis quelques années a séjourné dans cette ville. Je suis persuadée que le nom de Salvador Dali vous dit quelque chose, puisque sa réputation est de renommée mondiale. On le reconnaît à ses oeuvres insolites et surréalistes. Il suffit d'imaginer dans une même toile une femme nue, un tigre enragé, une gigantesque pomme grenade et un éléphant à pattes tellement longues qu'il frôle le ciel. Si vous pensez que seule une personne atteinte de folie passagère peut concevoir ce genre de toile, et bien, vous n'êtes pas seul, car même dans les ouvrages d'art on lui colle cette étiquette. Alors, si vous êtes le moindrement curieux, vous aimerez découvrir l'imagination débordante du maître. Je vous conseille de faire un détour, si vous êtes de passage près de la capitale, pour visiter la galerie d'art Beaverbrook, puisque trois de ses toiles y sont exposées.

Après ces investigations, j'ai mis de côté les analyses et je me suis lancée en plein centre-ville dans le but de dialoguer avec les gens qui rendent vivante cette capitale. Ce qui m'a rassurée, c'est la gentillesse et l'ouverture d'esprit des habitants majoritairement anglophones. Quoi de mieux que de piquer une petite jasette pour cerner le véritable visage de la population!

En terminant, je vous dirais qu'il n'y a rien de plus fascinant que l'exploration d'une ville inconnue qui saura vous surprendre au prochain coin de rue.

Si vous avez envie de participer à ce genre d'immersion, il suffit de consulter l'adresse suivante pour choisir une destination partout au Canada : www.jexplore.ca.

Allez-y, ça vaut l'investissement!

La plage de St. John, là où nous nous sommes mouillés les pieds, à environ une heure de route de Fredericton.
La plage de St. John, là où nous nous sommes mouillés
les pieds, à environ une heure de route de Fredericton.

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Ceux avec qui je me suis liée d'amitié. À gauche : Samuel et moi (Arianne); Moulaye (en avant). À droite : Pascal et Annie.
Ceux avec qui je me suis liée d'amitié. À gauche : Samuel et moi (Arianne); Moulaye (en avant). À droite : Pascal et Annie.

 

 

 

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