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Liaison, 15 septembre  2005

 

 
Mathilde Hupin-Debeurme combine les études en médecine et le cyclisme de haut niveau, une lourde tâche dont elle s'acquitte avec brio.

Mathilde Hupin-Debeurme combine les études en médecine et le cyclisme de haut niveau, une lourde tâche dont elle s'acquitte avec brio.

Photo : Roger Lafontaine

 


Mathilde Hupin-Debeurme

En équilibre entre les études et le cyclisme de haut niveau

Mathilde Hupin-Debeurme vient tout juste de débuter sa 2e année d'études en médecine. Entre les cours, les devoirs et l'étude, elle consacre ses temps libres à l'entraînement, à raison de cinq à six jours par semaine. L'étudiante de 21 ans est mordue de cyclisme et si déterminée qu'elle s'est rendue aux Jeux du Canada, tenus au mois d'août à Régina.

ETIENNE SAMSON

Pour en arriver à ce niveau tout en conservant un relevé de notes plus qu'acceptable, il est indispensable de se doter d'une discipline rigoureuse. «Je suis habituée de gérer les études et l'entraînement, explique-t-elle. J'ai évolué dans les programmes sports-études depuis le secondaire.»

Bien entendu, les choses ont changé depuis son arrivée au programme de médecine. Il lui est désormais impossible de participer à tous les événements. «Je dois choisir les courses en fonction de mes objectifs de performance, car on ne peut pas être à un niveau maximal de notre forme physique pendant toute la saison, affirme-t-elle. Je dois également oublier les camps d'entraînement de plusieurs jours.»

L'étudiante trouve toutefois le moyen de s'entraîner à vélo jusqu'à 25 heures par semaine l'été. L'hiver, elle combine chaque semaine deux entraînements de vélo stationnaire, une ou deux séances de musculation et deux ou trois entraînements d'endurance (ski de fond ou raquette, par exemple). C'est ainsi qu'elle peut en arriver à soutenir le rythme de compétition de 35 à 40 km/h durant quelque trois heures, puis recommencer le lendemain et le surlendemain.

Jeux du Canada

Ses efforts soutenus l'ont menée cette année à Régina, où elle a participé aux Jeux du Canada, ayant des courses entre le 6 et le 14 août. Spécialiste du cross-country (vélo de montagne en sentier), Mathilde s'est classée au 8e rang de l'épreuve contre la montre, une excellente performance si l'on considère qu'elle pédalait contre 65 rivales. Par ailleurs, elle est arrivée 6e à l'épreuve de 72 km sur route, profitant de deux montées d'un kilomètre à chaque tour pour demeurer en tête du peloton et remporter le sprint final de peloton. «Habituellement, quand ça monte, c'est bon pour moi, explique-t-elle.»

Forte d'une première participation aux Jeux du Canada de London en 2001 alors qu'elle n'était âgée que de 17 ans et portait le titre de cadette de l'équipe québécoise, Mathilde Hupin-Debeurme savait à quoi s'en tenir en se rendant à Régina cette année. «Les médias et la foule apportent beaucoup de pression, ce qui peut affecter le rendement durant les courses, précise-t-elle. Cette année, par contre, je savais à quoi m'attendre. J'y allais pour performer.» Au niveau mondial, Mathilde peut applaudir sa performance de 31e sur 70 participantes en cross-country lors de l'étape de la Coupe du monde tenue en juin au mont Sainte-Anne. Un excellent résultat compte tenu que la course avait lieu seulement deux jours après ses examens finaux et que la fatigue se faisait encore énormément sentir.

L'année prochaine, elle prendra part au championnat du monde dans la catégorie espoir (23 ans et moins), une épreuve de cross-country de près de trois heures qui la propulsera sans doute parmi les meilleures au monde. Si elle se classe bien, elle fera partie de l'équipe canadienne qui se rendra par la suite en Nouvelle-Zélande pour les championnats du monde espoir.

Financement

Mis à part l'entraînement exigeant et le besoin de performer à chaque départ, le cyclisme nécessite des investissements considérables. Mentionnons tout d'abord le besoin d'acquérir un vélo de montagne ou un vélo de route (Mathilde est l'une des rares athlètes à pratiquer les deux disciplines à un si haut niveau. Elle a donc besoin de deux vélos). En plus, il est préférable de changer ses montures chaque année. Casques, maillots et chaussures à clips ne sont que des babioles qui s'ajoutent aux coûts importants des billets d'avion, des hôtels, des repas, etc. «Au cégep, j'ai pu compter sur une bourse d'excellence du millénaire échelonnée sur quatre ans, confie Mathilde. Différents commanditaires me donnent aussi un coup de main.» L'étudiante avoue tout de même que ses principaux commanditaires, ce sont ses parents!

Profil d'avenir

Lorsqu'on parle d'avenir, Mathilde Hupin-Debeurme ne s'en cache pas. «Présentement, je prends les années une à la fois, se résigne-t-elle. Mes études demeurent ma priorité, mais je n'exclus pas la possibilité de les terminer et de retourner à la compétition pour quelques années par la suite.»

L'été prochain constituera sa dernière vraie saison de cyclisme pendant ses études, puisque dès la 3e année de médecine, les cours doivent être suivis en formation continue. Avec l'acharnement qu'on lui connaît maintenant, si elle se consacre pleinement à ses études, elle aura sans doute assez de facilité à atteindre son objectif professionnel : devenir chirurgienne orthopédique. 

Lors de l'épreuve de cross-country.
Lors de l'épreuve de cross-country
des championnats du monde
junior en 2002.

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