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Liaison, 15 septembre  2005

Un test pour le diagnostic de la prééclampsie

CAROLINE MORNEAU

Abdelaziz Kharfi, professeur au Département d'obstétrique-gynécologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, a mis au point un test simple et efficace dans le diagnostic précoce de la prééclampsie.

La prééclampsie est une maladie morbide, aussi bien chez le fœtus que la mère, qui provoque une hausse de la tension artérielle et une atteinte rénale. Elle survient durant le dernier trimestre de grossesse chez 4 % des femmes enceintes. À l'exception de l'accouchement, on ne lui connaît pas de traitement efficace ou de moyens de prédiction.

Selon le chercheur, les niveaux sanguins de l'hCG, une hormone secrétée par le placenta et qu'on dose habituellement dans le sang ou l'urine pour diagnostiquer une grossesse, se sont avérés en corrélation positive avec les niveaux du peroxyde d'hydrogène, un métabolite du stress oxydatif. La combinaison de ces deux médiateurs pourrait éventuellement servir de test de diagnostic précoce à la prééclampsie. «Ainsi, dès le début de la grossesse, nous pourrons, grâce à cet examen simple et peu coûteux, repérer les femmes enceintes susceptibles de faire une prééclampsie et prendre les mesures nécessaires pour éviter des complications», de préciser Abdelaziz Kharfi. Le professeur explique également que ce test pourrait s'avérer d'un grand intérêt dans le monitoring de l'efficacité de nouvelles thérapies antioxydantes testées chez la femme enceinte. Cette découverte constitue ainsi un pas en avant dans le diagnostic précoce et la prévention de la prééclampsie.

En plus de son poste professoral à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Abdelaziz Kharfi est membre du Centre de recherche clinique du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke et chercheur boursier du Fonds de recherches en santé du Québec. Ses travaux sont subventionnés par les Instituts de recherche en santé du Canada et ont bénéficié du soutien d'autres collègues, dont Jean-Marie Moutquin, de l'Université de Sherbrooke, et les chercheurs Yves Giguère et Jean-Claude Forest, de l'Université Laval. Le travail en question a été publié tout récemment dans le journal Clinical Biochemistry en août 2005.

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