Liaison, 15 septembre 2005
Un nouveau statut pour le Centre
de recherche sur le vieillissement
Nadine Fortin
Le Centre de recherche sur le vieillissement devient un institut de
l'Université de Sherbrooke. Il joint les rangs des trois instituts déjà en
place : l'Institut des matériaux et systèmes intelligents, l'Institut de
pharmacologie de Sherbrooke et l'Observatoire de l'environnement et du
développement durable.
L'établissement ne change pas de nom pour autant! Il poursuit ses
activités sous le nom de Centre de recherche sur le vieillissement et il
demeure une partie intégrante du Centre de santé et de services sociaux –
Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke. Ainsi, la majorité des
chercheuses et chercheurs poursuivent leurs travaux multidisciplinaires
dans les pavillons des rues Belvédère et Argyll où ils côtoient leur
clientèle. Ils continuent à enseigner dans les locaux du Centre et dans
les différents campus de l'Université.
La différence qu'engendre ce nouveau statut se fera sentir au plan
budgétaire. Tout en répondant à des critères plus exigeants, le Centre de
recherche sur le vieillissement accède à un financement plus important de
la part de l'Université. «En 17 ans, le Centre a connu une croissance
continue et fulgurante!» rapporte Hélène Payette, directrice depuis 2001
et chercheuse au Centre depuis ses débuts.
Au départ, l'équipe était formée de trois chercheurs et d'une
secrétaire à temps partiel. Il n'a fallu que quelques années pour voir le
groupe augmenter au point où les locaux et les laboratoires ne suffisaient
plus. Les chercheurs, les étudiants et le personnel ont déménagé leurs
boîtes dans des roulottes installées dans le stationnement de l'Institut
universitaire de gériatrie de Sherbrooke en attendant la fin d'un premier
agrandissement. Un autre a suivi quelques années plus tard : il a permis
de doubler la superficie du Centre.
«Nous sommes déjà en train de planifier notre prochaine expansion car
nos locaux ne suffisent plus à la demande! ajoute Hélène Payette. Notre
nouveau statut d'institut permettra de trouver des solutions à cette
situation plutôt stimulante. Nous voulons répondre aux exigences de notre
plan de développement. Nous planifions, entre autres, accueillir de
nouveaux chercheurs et chercheuses et, par conséquent, des étudiants et
des employés supplémentaires.»
Actuellement, 36 personnes y mènent des travaux de recherche dans le
but de développer des connaissances nouvelles sur le vieillissement. Leur
mission est de prévenir, retarder ou pallier la perte d'autonomie des
aînés. Ils sont affiliés à cinq facultés : Médecine et sciences de la
santé, Lettres et sciences humaines, Éducation physique et sportive, Génie
et Administration.
Lieu de formation, le Centre de recherche sur le vieillissement
accueille plus d'une centaine d'étudiantes et d'étudiants de tous les
niveaux inscrits dans de nombreux programmes : gérontologie, sciences
cliniques, génie (chimique, électrique, informatique, mécanique),
radiobiologie, psychologie, biologie cellulaire, administration,
immunologie, médecine, physiologie, service social, etc.
La petite histoire du Centre
Le Centre de recherche sur le vieillissement a vu le jour en 1988, au
sein de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke. Il est né de
la volonté de Réjean Hébert, maintenant le doyen de la Faculté de médecine
et des sciences de la santé.
En 1991, le Centre bénéficiait d'une subvention du Fonds de la
recherche en santé du Québec à titre d'équipe en émergence. Le passage
en 1995 au statut de groupe de recherche fournissait les prémisses pour
devenir officiellement un centre de recherche en 1998.
De façon parallèle, il est devenu un centre d'excellence de
l'Université de Sherbrooke en 1997 et ce, jusqu'en 2003. Par la suite,
c'est à titre de centre de recherche du Programme interne de financement
d'infrastructure qu'il a poursuivi son développement. Depuis juin, il est
maintenant un institut de ce programme.
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