Les numéros
de Liaison

6 juillet 2006 (no 20)
15 juin 2006 (no 19)
25 mai 2006 (no 18)
4 mai 2006 (no 17)
13 avril 2006 (no 16)
23 mars 2006 (no 15)
9 mars 2006 (no 14)
23 février 2006 (no 13)
9 février 2006 (no 12)
26 janvier 2006 (no 11)
12 janvier 2006 (no 10)
8 décembre 2005 (no 9)
24 novembre 2005 (no 8)
10 novembre 2005 (no 7)
27 octobre 2005 (no 6)
13 octobre 2005 (no 5)
29 septembre 2005 (no 4)
15 septembre 2005 (no 3)
>1erseptembre 2005 (no 2)
18 août 2005 (no 1)

1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Les photos 2004-2005

Calendrier des parutions 2006-2007

L'équipe des publications Liaison

Liaison-région
Liaison-recherche
Liaison-Longueuil
Liaison-médecine
Liaison-médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 1er  septembre  2005

 

 

 


Mission ingénieurs sans frontières en Malaisie

Première semaine d’adaptation


Mission de développement économique de 3 semaines

Le 11 août, un groupe de huit étudiants en génie s’est envolé pour la Malaisie afin de représenter des entreprises québécoises. Sous la supervision d’Hermann C. Girard, ancien professeur de la Faculté d’administration de l’Université Laval, les étudiants passeront trois semaines à effectuer des rencontres et de la recherche pour leurs clients.

«Oubliez tous vos paradigmes nord-américains! Prenez le temps de connaître ceux avec qui vous faites affaire, car la confiance et les bons contacts sont la clé du succès en affaires ici. Soyez toujours honnêtes et ne dénigrez jamais le travail ou les solutions d’autrui. Vos affaires prospéreront ainsi en Asie.» Tels sont les premiers conseils que nous avons reçus en foulant le sol malaisien pour la première fois de la part de partenaires d’Ingénieurs sans frontières (ISF) installés dans ce pays depuis des années.

Depuis maintenant une semaine, un groupe formé de six étudiants et de deux étudiantes de la Faculté de génie voyagent à travers la Malaisie pour remplir des mandats de représentation confiés par des entreprises québécoises ainsi que par la Faculté elle-même. Le projet ISF Malaisie 2005 est maintenant amorcé après une année complète de préparation. On peut voir sur la carte de la Malaisie ci-dessus les différentes régions du pays où se rendront les participants au cours de leur périple.

Et quel accueil nous avons reçu dès le premier lundi matin! Toute la délégation était invitée dans les bureaux du haut-commissariat canadien en Malaisie où nous avons pris connaissance des dernières modifications à notre carnet de rendez-vous. Il s’agissait également de la première rencontre avec les gens qui nous ont aidés à organiser toutes nos rencontres sur le terrain pour les trois semaines de la mission. En effet, depuis le Canada, avec 12 heures de décalage et un accent anglais différent de celui des Malaisiens, il était difficile pour les membres de contacter toutes les personnes à rencontrer en plus de coordonner ces rencontres. Et avec l’introduction officielle de l’ambassade, en plus de jouir d’une crédibilité accrue, le groupe s’est vu ouvrir des portes et inviter à des rencontres qui n’auraient pas eu lieu sans cet appui politique majeur.

Les quatre journées suivantes ont été extrêmement exigeantes, bien remplies par différentes visites à Kuala Lumpur et ses environs. Pour vous donner une bonne idée de la charge de travail, nos journées d’ouvrage durent en moyenne 14 heures, incluant les deux rencontres de représentation journalières. Tout ce temps est nécessaire pour se déplacer, effectuer de bons résumés et de bonnes analyses des discussions ainsi que pour fignoler la préparation des entretiens à venir, car ils sont très importants. En effet, nous représentons des compagnies et des chercheurs oeuvrant dans des domaines où nous ne sommes malheureusement pas des experts, alors que nous sommes confrontés à des chercheurs de haut niveau, à des présidents et à des directeurs de grandes entreprises malaisiennes ainsi qu’à la haute direction des universités et surtout des facultés de génie les plus prestigieuses du pays. Pour bien représenter nos clients, nous devons être bien préparés, professionnels et convaincants, le tout en anglais, langue dont peu d’entre nous maîtrise bien les subtilités.

Toute la pression provenant en partie du fait que nous représentons des institutions québécoises nous apporte cependant une grande satisfaction à la sortie des réunions. Il est tellement valorisant d’entendre nos interlocuteurs dire que les produits et services de l’un ou l’autre de nos clients les intéressent vraiment, qu’ils demanderont une soumission sur leurs prochains projets ou encore que la direction d’une faculté de génie en Malaisie aurait besoin de l’expertise qui se trouve à notre université parce que nos chercheurs sont parmi les leaders mondiaux dans leur domaine. Bref, quoique toutes les rencontres ne soient pas aussi fructueuses, plusieurs de nos intervenants à ce jour sont très contents d’en savoir plus sur l’expertise québécoise que nous leur présentons. La seconde partie importante du travail se fera à notre retour alors qu’un suivi devra être fait pour que toutes ces démarches ne tombent pas dans l’oubli.

Les acquis personnels et professionnels de chacun des participants sont non négligeables; de toutes les compétences requises pour faire de ce projet un succès, seul un petit nombre a jusqu’à ce jour été acquis sur les bancs d’école. Je me réserve toutefois ce sujet d’article au retour de notre mission : toutes les compétences techniques et professionnelles acquises à travers ce projet et l’importance de l’implication étudiante pour former des professionnels complets!

Un avant-goût de la deuxième semaine de la mission : voyage de quatre jours à Johor Bahru où nous visiterons entre autres deux des plus grandes entreprises dans le domaine de l’oléochimie en Malaisie, tournoi de golf auquel participeront plusieurs ministres malaisiens en plus de deux de nos membres experts en la matière, et participation à un forum de petites et moyennes entreprises organisé par un de nos partenaires en Malaisie. En plus de parler brièvement de ces événements, je vous présenterai dans un prochain article les aspects plus culturels de la Malaisie auxquels nous devons nous habituer, en prenant bien soin d’inclure quelques anecdotes, qui sont déjà très nombreuses, concernant la mission et le voyage dans ce pays.

La délégation d’ISF 2005 aimerait remercier les partenaires qui ont permis à la mission de partir pour une 14e fois, notamment, Landis Letendre, Oléotek, l’Université de Sherbrooke, Développement économique Canada, le ministère des Relations internationales, le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, mais surtout Environnement Canada, partenaire principal du projet.

Retour à la une

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Éditeur :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca