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Liaison région, 19 janvier 2006

Le Maroc, terre d'accueil pour
une stagiaire sherbrookoise

CHANTAL NORMANDIN

Les plus simples initiatives peuvent parfois donner lieu aux plus imposants des défis. Pascale Beaudoin en sait quelque chose, elle qui s'est envolée pour le Maroc à la fin octobre. Lorsque son contrat de travail à la Faculté des sciences de l'Université de Sherbrooke s'est terminé, le printemps dernier, elle a décidé d'évaluer les possibilités qui s'offraient à elle. Un coup d'œil sur le site Internet d'Oxfam-Québec lui a fait découvrir la perle rare : un stage, non seulement international, mais dans son domaine, les communications et le graphisme!

Une opportunité en or

Le travail consistait à développer les habiletés en informatique des bénévoles d'une organisation non gouvernementale et à s'occuper des communications et du graphisme. La stagiaire devait également pallier tous les besoins en publicité ou en information. Une opportunité en or!

À sa grande surprise, le processus de sélection s'est avéré très rapide, à peine une semaine. Avant son départ, Pascale Beaudoin a dû se soumettre à quelques formations. Tous les aspects du séjour ont été considérés : les facultés d'adaptation, les habiletés techniques, les difficultés langagières, rien n'a été négligé.

Des ennuis ont cependant entravé sa route. Au départ, elle devait se rendre en Bolivie. La situation politique instable a rendu la destination trop dangereuse. Finalement, le Maroc est devenu sa terre d'accueil.

Effrayée, pas moi!

Pascale travaillera pour Chourouk, une organisation non gouvernementale affiliée à Oxfam-Québec. L'ONG emploie une soixantaine de femmes bénévoles et lutte pour les droits féminins au Maroc. Il s'agit d'un sujet encore tabou dans cette région et Pascale se dit fière de contribuer à faire avancer cette cause : «La lutte pour les droits des femmes est un sujet qui m'a toujours allumée. Évidemment, si je peux y contribuer tout en acquérant de l'expérience, je vais considérer ce stage comme une réussite.»

Bien sûr, la décision de partir ne se prend pas à la légère. Cinq mois dans un pays étranger et cultivant d'autres traditions pourrait effrayer n'importe qui. Pas Pascale. Elle est emballée à l'idée de découvrir une nouvelle culture et d'apporter son aide à un pays dans le besoin. Son désir de voyager et d'enrichissement surpasse sa crainte du choc des cultures.

Pour elle, l'adaptation doit se faire à deux niveaux. Elle s'en va aider la cause des femmes, mais elle est tout de même prête à se plier à quelques exigences traditionnelles : vêtements, coutumes, expressions. «Il faut comprendre que les changements doivent s'opérer lentement pour être digérés par les gens. Je ne vais pas là pour choquer, mais pour apprendre.»

Un rêve en suspens

La jeune femme, originaire de Gatineau, compte déjà derrière elle plusieurs années d'études en graphisme, en arts visuels et en communication. Depuis l'âge de 16 ans, l'envie de voyager la tenaillait, mais le destin semblait toujours se mettre en travers de son chemin. Ainsi, alors qu'elle planifiait un séjour en Colombie-Britannique à la fin de son baccalauréat en communication, rédaction et multimédia à l'Université de Sherbrooke, la Faculté des sciences lui propose un poste de coordonnatrice au sein du consortium de recherche en image CORIMEDIA.

L'expérience acquise lui sera indispensable au Maroc. Pascale est consciente du manque de ressources matérielles auquel elle devra s'adapter. Sa motivation est pourtant décuplée à l'idée de travailler dans un contexte complètement différent de ce qu'elle a connu jusqu'à aujourd'hui.

Décidément, Pascale Beaudoin se situe à un point tournant de sa vie. Ce stage ne représente qu'un début : elle envisage déjà d'autres contrées à explorer. «L'immersion parmi plusieurs cultures différentes est un bagage de vie inestimable!» s'exclame-t-elle. Un trésor que la jeune femme veut partager le plus possible d'ailleurs, étant donné qu'elle souhaite faire carrière dans l'enseignement. Le Maroc semble donc le point de départ de la réalisation, non pas de son rêve, mais de son plan de vie.

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Pascale Beaudoin travaillera pour Chourouk, une organisation non gouvernementale affiliée à Oxfam-Québec.
Pascale Beaudoin travaillera pour Chourouk, une organisation non gouvernementale affiliée à Oxfam-Québec.

Photo : Roger Lafontaine

 

 

 

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