>7 juillet 2005 (no 20)
16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 7 juillet 2005

 

 

Photo : Roger Lafontaine

 


Un Plan de transport durable pour
une université encore plus verte

Au cours des dernières décennies, la pression s'est accentuée sur le parc de stationnement de l'Université à un rythme effréné. De plus en plus d'employés, d'étudiants, de visiteurs ont convergé vers le Campus principal, ce qui a eu pour conséquence de faire croître la demande en stationnement. Petit à petit, l'asphalte a gagné sur le gazon. Pour renverser cette tendance et empêcher que les campus ne deviennent d'immenses parcs à voitures, l'Université travaille à l'élaboration d'un Plan de transport durable. Un outil concret pour faire de l'UdeS une institution encore plus verte.

CHARLES VINCENT

Près d'un an après l'entrée en vigueur du libre accès au transport en commun pour ses étudiantes et étudiants, et quelques jours après l'annonce de la signature d'une entente visant à faciliter le transport interurbain par autobus (voir page 5), l'Université  veut mettre de l'avant de nouvelles alternatives à l'automobile. «L'objectif principal du Plan de transport durable est simple, explique Luce Samoisette, rectrice adjointe : proposer un ensemble de solutions de transport, compatibles entre elles, de manière à permettre à chacun de choisir ce qu'il veut faire pour favoriser l'environnement.» Elles découlent toutes d'une réflexion sur le développement durable à laquelle plusieurs membres de la communauté universitaire ont participé (voir encadré à la page 3).

Ces solutions feront l'objet d'annonces au fur et à mesure qu'elles pourront être mises en place. L'une de ces nombreuses dispositions consiste en la mise en place d'un programme de covoiturage. Grâce à un logiciel conçu spécifiquement à cet effet, les membres de la communauté universitaire obtiendront facilement la liste des gens avec qui ils pourraient éventuellement se rendre sur les campus. Cette disposition sera épaulée par une plus grande flexibilité dans la gestion des différents types de permis de stationnement, de manière à permettre, notamment, une rotation des conducteurs et conductrices. Les «covoitureurs» auront également accès à de meilleures places de stationnement.

Grâce à une entente avec une compagnie de location de voitures, les membres de la communauté universitaire pourront aussi utiliser des voitures hybrides pour leurs déplacements extérieurs, quand ils ne souhaiteront pas bénéficier du système de covoiturage interurbain. Un certain nombre de ces voitures hybrides seront également disponibles directement sur les campus afin de permettre aux employées et employés qui n'ont pas leur véhicule personnel de faire de courts déplacements pour leur travail.

À pied, à vélo, en bus

Pour réduire encore plus la présence de l'automobile sur les campus, l'Université proposera aux employées et employés, en collaboration avec la société de transport de Sherbrooke (STS), un programme employeur qui offrira des rabais sur le transport en autobus. En parallèle, des mesures incitatives seront mises en place, comme l'instauration d'une période d'essai pour permettre aux personnes intéressées de se familiariser avec ce service ou encore la disponibilité de voitures pour les déplacements sur les campus et un service de retour garanti au domicile en cas d'urgence. Ces deux dernières mesures seront également en vigueur pour tous les participants aux différents programmes du Plan.

Pour les plus «sportifs», l'Université aménagera un réseau et des équipements pour le transport à pied, à vélo, en trottinette, en planche à roulettes, en patins à roues alignées… Les réseaux cyclables et piétonniers de la ville de Sherbrooke seront prolongés sur les campus; des enclos à vélos sécuritaires et bien localisés seront installés; on songe même, à moyen terme, à des douches et à des vestiaires pour se rafraîchir avant d'entrer en classe ou au bureau. Et, puisque ces mesures ont été conçues pour être complémentaires, un projet pilote permet actuellement aux usagers de la STS de transporter leur vélo en autobus.

Un fonds pour le transport durable

Ce Plan de transport durable s'accompagne d'une stratégie de tarification compatible avec les orientations retenues. «Devant la hausse de la demande en stationnement, l'Université était placée devant un choix, comme le souligne Luce Samoisette. Soit on continuait de créer des places de stationnement, soit on favorisait des solutions alternatives. Et puisque dans un cas comme dans l'autre, c'est l'usager qui doit assumer les coûts, le dilemme était donc le suivant : soit on payait pour se donner de l'asphalte, soit on le faisait pour se donner des possibilités.»

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Les coûts réels engendrés par le stationnement automobile sont évalués par les experts à 4000 $ pour une place extérieure et à 30 000 $ pour un espace souterrain. Ce à quoi il faut ajouter les coûts de l'entretien annuel qui s'élèvent à plusieurs centaines de milliers de dollars pour l'ensemble du parc de stationnement. Or, au rythme où vont les choses, au seul Campus principal, il faudrait ajouter 500 nouvelles places au cours des deux prochaines années pour répondre à la demande. Une facture qui s'élève à 2 M$.

Dans ce contexte, le Conseil d'administration de l'Université a adopté une nouvelle grille tarifaire pour les différentes catégories de permis de stationnement. À titre d'exemple, le prix d'un permis de stationnement jaune trimestriel sera majoré de 19 $ à partir du 1er septembre. Les revenus générés par cette hausse seront comptabilisés dans un fonds destiné au financement de diverses mesures de transport durable.

«Cette décision a reçu l'appui du Conseil à la vie étudiante et du Comité de stationnement qui, tous deux, ont reconnu que l'engagement de l'Université envers le développement durable devait passer par des actions concrètes», a indiqué la rectrice adjointe Luce Samoisette. Le pari que nous prenons est le suivant : préserver la qualité de nos campus, favoriser des habitudes de transport originales et plus respectueuses de l'environnement en se dotant de mesures qui, à terme, présenteront des économies tant pour l'Université que pour les membres de sa communauté.»

C'est donc un dossier à suivre lors de la rentrée…

Retour à la une

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca