7 juillet 2005 (no 20)
>16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 16 juin 2005

 

 
Stéphanie Archambault et Lucie Roy s'envoleront le 26 juin pour le Ghana.

Stéphanie Archambault et Lucie Roy s'envoleront le 26 juin pour le Ghana.

Photo : André Dumont

 


Deux étudiantes en médecine effectueront un stage au Ghana

ETIENNE SAMSON

Du 26 juin au 7 août, deux étudiantes en médecine vivront une expérience hors du commun alors qu'elles se retrouveront au Ghana, en Afrique, dans le cadre d'un stage de santé internationale. Stéphanie Archambault et Lucie Roy espèrent défaire les mythes entourant le pays tout en développant leurs notions de médecine dans un contexte fort différent du nôtre.

Pour ce faire, elles ont pris contact avec Horizon Cosmopolite, une entreprise qui offre des services de placement international et se charge des aspects logistiques reliés aux séjours à l'étranger. «On s'assure donc d'obtenir un transport de l'aéroport à notre lieu d'hébergement», explique Stéphanie Archambault. «Ce sont aussi eux qui ont pris contact avec la clinique où nous effectuerons notre stage», ajoute Lucie Roy.

Elles s'établiront donc à Akatsi, non loin de la frontière du Togo, et évolueront dans une clinique privée possédant une bonne réputation. «Le médecin qui dirige la clinique a fait sa formation à Londres et aux États-Unis, soutiennent les deux étudiantes. Il accorde donc une bonne importance aux notions de base comme la stérilisation des instruments, par exemple.»

Des soins coûteux

Pour le reste de ce qu'elles savent du Ghana, la qualité des soins va de pair avec la somme qu'on est prêt à payer pour se faire soigner. Selon des consoeurs étudiantes qui ont fait un stage en Afrique, il n'est pas rare de voir des patients mordre dans une lanière de cuir pour chasser la douleur, plutôt que de payer pour un analgésique. «L'analgésique utilisé là-bas n'enraye pas la douleur, mais estompe plutôt les souvenirs désagréables qu'elle laisse au patient, précise Lucie Roy. Il se peut qu'on ait à stabiliser des patients accablés de spasmes de douleur durant une opération.»

Après quelques jours d'observation pour se familiariser avec le fonctionnement général de l'endroit, les étudiantes pourraient procéder elles-mêmes à des tests de gynécologie, à des suivis pédiatriques, et autres. Une chose est sûre, elles s'attendent à rencontrer des cas sérieux, notamment de malaria, et pourquoi pas de morsures d'animaux et de blessures par balle. «Les Africains ne paient pas pour rien, affirme Lucie Roy. S'ils se rendent à la clinique, c'est parce que c'est sérieux.»

Projet de sensibilisation

En marge de leur stage en clinique, les deux étudiantes implanteront leur projet de sensibilisation à l'hygiène buccale auprès des jeunes de cinq à dix ans d'une école d'Akatsi. Débutant par les notions de base, comme le simple brossage de dents, elles déborderont sur les raisons de faire bouillir l'eau avant de la consommer, et sur la prévention du VIH, entre autres. «En fait, on enseignera la base des notions de prévention que ces enfants-là n'ont souvent pas la chance d'apprendre», résume Stéphanie Archambault.

Elles s'efforceront également de désamorcer les préjugés dont elles pourraient être victimes, car les deux Canadiennes seront assurément considérées comme des Américaines d'une immense richesse. «Par la suite, le bouche à oreille fera son œuvre, promet Lucie Roy. Il paraît qu'en quelques jours seulement, tout le nord du pays sera au courant que deux blanches vivent à Akatsi!»

Divertissements de fin de voyage

Stéphanie et Lucie répètent que l'Afrique, ce n'est pas comme dans les reportages de Vision mondiale ou dans les publicités d'Oxfam. Elle renferme tout un monde à découvrir, un monde où la survie des gens ne dépend pas seulement de l'aide humanitaire. Mais l'Afrique demeure l'Afrique, et tant qu'à s'y rendre, les étudiantes comptent en profiter pour faire un safari dans le nord du pays, où l'on retrouve des parcs fauniques protégés et une foule de bêtes exotiques et parfois dangereuses. En fait, elles bénéficieront d'une semaine et demie pour explorer le pays et s'en graver un souvenir impérissable.

Avant leur retour au pays, elles poseront le pied à Londres pour cinq jours. «Cinq jours, c'est très peu pour visiter Londres! commente Stéphanie Archambault. Nous suivrons un circuit populaire qui nous mènera vers les endroits à ne pas manquer, comme Buckingham Palace, par exemple.» Parions qu'elles reviendront de ce périple de six semaines la tête pleine d'anecdotes à partager avec leurs collègues et amis.

Retour à la une

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca