7 juillet 2005 (no 20)
>16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 16 juin 2005

Forum international et école d'été en télédétection

Le CARTEL multiplie les projets

Les membres du Centre d'applications et de recherches en télédétection (CARTEL) du Département de géographie et télédétection n'ont pas chômé en ce début de session estivale. Ils ont organisé un forum international intitulé «Mission système-Terre : bilan et perspectives de l'Observation de la Terre», qui avait lieu les 6 et 7 juin, et ont tenu la toute première école d'été en télédétection, du 6 au 13 juin.

STÉPHANIE RAYMOND

L'idée de mettre sur pied une école d'été intensive est née du Centre sur les changements climatiques et l'environnement global, ou GEC3, qui réunit 50 chercheuses et chercheurs de l'Université de Sherbrooke, de l'Université du Québec à Montréal, de l'Université McGill et de l'Université de Montréal. «Nous avons décidé de tenir la première école d'été à l'Université de Sherbrooke, explique Alain Royer, coordonnateur de l'école et directeur du CARTEL. La formation a attiré 31 écologistes, forestiers, physiciens de la mesure, etc., qui poursuivent des études supérieures et qui venaient de partout au Canada, de France, de Belgique, de Suisse…»

L'école se déroulait sous le thème de la télédétection quantitative de l'environnement. L'avant-midi, les étudiantes et étudiants suivaient des séminaires donnés par dix chercheurs émérites provenant par exemple de l'Université internationale de l'espace, de l'Agence spatiale canadienne et de l'université Louis-Pasteur de Strasbourg. L'après-midi était consacré aux travaux pratiques. «Les étudiants prenaient, à notre station Sirene (site interdisciplinaire de recherche en environnement extérieur), des mesures sur la Terre et le ciel équivalentes à celles prises par des satellites, indique Alain Royer. Ils comparaient ensuite leurs mesures avec des modèles que nous avons en laboratoire.»

Si tout continue à bien fonctionner, le GEC3 aimerait accorder des crédits à la formation dans les prochaines années. L'école d'été était subventionnée par l'Université de Sherbrooke, le CARTEL, le GEC3, la Société de développement de Sherbrooke, Cimel et l'Agence spatiale canadienne.

Un forum d'envergure internationale

C'est dans le cadre de l'école d'été qu'a été organisé un forum d'envergure internationale qui a rassemblé des experts en observation de la Terre du Canada, des États-Unis et d'Europe au Département de géographie et télédétection, les 6 et 7 juin.

Le but du forum était de discuter du rôle de la communauté scientifique pour l'avancement de la télédétection. Étaient présents des experts des agences spatiales canadienne, américaine et européenne, de l'Organisation de coopération et de développement économique, de la Commission européenne et de plusieurs centres de recherche et d'universités canadiennes.

Les spécialistes ont discuté des changements qui se produisent sur le milieu naturel de la Terre en raison des activités humaines, et de la nécessité de favoriser une meilleure coordination qui assurera une distribution efficace de l'information sur la Terre recueillie par des organisations privées et publiques. En effet, depuis le lancement de la première mission d'observation de la Terre en 1972, un nombre important de satellites a récolté des données relatives à la Terre et à son atmosphère. Cette année, il y a déjà plus de 68 missions en cours, et 23 autres seront lancées au cours des prochains mois.

Retour à la une

Natalie Stonach, coordonnatrice du projet, Ovidiu Pancrati et Alex Langlois font une analyse des propriétés du sol. Derrière eux, on peut voir un diffusomètre radar.
Natalie Stonach, coordonnatrice du projet, Ovidiu Pancrati et Alex Langlois font une analyse des propriétés du sol. Derrière eux, on peut voir un diffusomètre radar.

Photo : Martin Blache

 

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca