40 étudiants suivent un cours intensif… en Chine
STÉPHANIE RAYMOND
Marcher sur la Grande Muraille de Chine, pénétrer dans la Cité interdite
de Beijing, voir de ses yeux l'armée impériale en terre cuite d'avant notre
ère à Xian… Mais par-dessus tout, rencontrer des gens différents. Le plus
beau cours dont un étudiant en histoire puisse rêver. Rêve qui s'est réalisé
pour plusieurs, du 23 avril au 11 mai.
Plus de 40 étudiantes et étudiants de 2e année des
baccalauréats en histoire et en enseignement au secondaire ont été
transportés dans un autre monde pendant deux semaines et demie. «La Chine,
c'est un monde parallèle, affirme Véronique Lampron, étudiante en histoire.
Tout est complètement différent de ce qu'on connaît : l'architecture, les
gens, la nourriture… On n'a pas l'impression d'être sur la même planète. Et
nous avons eu la chance de visiter ce pays avant qu'il ne se modernise trop
et qu'il perde une grande partie de son patrimoine.»
Gilles Vandal et Serge Granger, respectivement professeur et chargé de
cours au Département d'histoire, sont les organisateurs du voyage. «Nous
n'avons pas beaucoup dormi, assure Gilles Vandal. Mais l'expérience a été
extraordinaire. Ce type de voyage, que nous faisons annuellement et chaque
fois dans des pays différents, se révèle souvent l'expérience la plus
enrichissante que vivront les étudiants au cours de leur bac.»
«Et tout a été organisé de main de maître», ajoute Alexandre Côté. Ce qui
a le plus marqué l'étudiant en histoire qui rêve de travailler en relations
internationales et qui veut maintenant suivre des cours de mandarin? «Nos
rencontres avec les gens, dit-il sans hésiter. J'ai été étonné de voir à
quel point les Chinois étaient intéressés de nous connaître, de nous
découvrir. Ils voulaient nous parler, ils prenaient des photos avec nous…
Ils étaient vraiment accueillants, chaleureux.»
«C'est le plus beau cours qu'on puisse faire! renchérit Véronique. C'est
incroyable tout ce qu'on a appris en deux semaines et demie seulement;
autant que dans un cours d'une session complète.» Car ce voyage était un
cours, ne l'oublions pas. Chaque étudiant avait à produire un dossier et à
préparer un exposé d'environ 30 minutes sur un site que le groupe allait
visiter.
Le coût : moins de 2600 $. «C'est très, très abordable pour tout ce qu'on
a fait, affirme Véronique Lampron. Ce voyage valait vraiment la peine.
C'était ma seule chance de visiter ce pays avant qu'il ne se modernise trop,
et sans toutes les contraintes que j'aurais eues si j'avais fait le voyage
seule. Nous n'avions par exemple pas la barrière de la langue, car Serge
Granger parle le mandarin.»
Retour à la une |