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Liaison, 16 juin 2005

 

 
Le photographe Normand Achim (au centre) en pleine signature d'autographes.

Le photographe Normand Achim (au centre) en pleine signature d'autographes.

 


Normand Achim : un recueil qui se voulait
posthume témoigne de son combat pour la vie

STÉPHANIE RAYMOND 

Normand Achim n'aime pas la banalité et la facilité. Car la vie n'est ni banale ni facile. Dans son nouveau recueil de textes et de photos, Étreintes éreintées, il montre la souffrance qu'apporte la vie, mais toujours avec une lueur d'espoir. «Car je suis plus heureux que malheureux», affirme l'artiste, qui travaille comme technicien en documentation à la Bibliothèque de droit depuis 30 ans.

Normand Achim a mis quatre ans à pondre son troisième recueil, aventure qu'il qualifie de «périlleuse», après une pause de plus de 20 ans puisque les deux premiers recueils ont été publiés en 1979 et 1982. «J'approche la soixantaine, et cela m'a fait réfléchir, affirme-t-il. J'avais le goût de laisser quelque chose derrière moi, de transmettre à mes amis, à ma famille et à tous ceux qui regarderont ce livre, les impressions qui m'ont guidé pendant ma vie.» Ce recueil qui se voulait une œuvre posthume, Normand Achim en a fait le prélancement au Centre judiciaire de la Faculté de droit le 9 juin, grâce à un combat victorieux contre le cancer ces dernières années.

Dans Étreintes éreintées, des photos d'êtres humains et de paysages font pour la première fois la paire. Norman Achim est en effet revenu aux photos d'hommes et de femmes après avoir délaissé ce thème pendant 15 ans pour se consacrer exclusivement au paysage. «Les photos de nature représentent le trajet de l'eau à travers la nature, qui est l'essence même de la vie, alors que les photos d'humains présentent les désirs, les pulsions, les sentiments qu'on ressent pour les choses, pour les autres, pour la nature…», explique-t-il. Pourquoi ce thème des étreintes éreintées? «Quand on a souffert, que la vie nous a rentré dedans, on ne peut plus étreindre de la même façon; notre étreinte est éreintée, elle est marquée de la douleur vécue», dit l'artiste. La grande douleur et préoccupation de Normand Achim, il nous l'explique : «Mon père était un grand humaniste; il aimait tout le monde, peu importe sa couleur, sa religion; cela lui était naturel… Je me suis rendu compte que j'ai moi-même un trop plein d'humanisme, un humanisme qui m'étouffe, comme je le dis dans le recueil. Car de voir des êtres humains se maltraiter, agir comme des animaux, me tiraille, comme aussi de constater comment notre esprit prude américain nous empêche de dire aux autres qu'ils nous plaisent. Pourtant, je crois, comme je l'ai écrit en avant-propos de mon recueil, que la poésie pourrait sauver le monde…»

Dans l'album, aucune couleur. Mais ce n'est pas parce que Normand Achim voit la vie en noir et blanc. Au contraire. «Je vois en couleurs… Alors pas besoin de faire mes photos en couleurs. Je n'aime pas la banalité ni la facilité.» Chaque titre de photo correspond à un titre d'œuvre musicale : «Je suis un mélomane, et j'écoute toujours de la musique dans mon studio de photo», indique l'artiste.

Toutes les photos du recueil sauf une sont inédites. Elles ont été prises pour la plupart en Europe, lors des nombreux voyages de l'artiste, voyages qu'il finance en vendant à l'avance les photos qu'il prendra.

Et la suite? «Je vais continuer à faire de la photo, et m'occuper de mon recueil pour le faire connaître. J'ai des commentaires très positifs jusqu'à présent, et je n'ai pas le droit de le laisser tranquille», conclut Normand Achim.

Le recueil est en vente auprès de l'artiste, qui peut être contacté sur le site www.normandachim.com, actuellement en construction.

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