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Liaison, 26 mai 2005
Les honneurs s'accumulent
pour Catherine Audet
Les cinq années d'études de Catherine Audet à l'École de musique auront
porté fruit : les honneurs s'accumulent et les projets d'avenir aussi.
L'étudiante, qui manie marimba et vibraphone, a d'abord complété un
baccalauréat avant de poursuive au diplôme de 2e cycle
d'interprétation musicale, programme qu'elle a terminé au début du mois de
mai. «J'ai choisi l'Université de Sherbrooke à cause de Mario Boivin, qui
est selon moi le meilleur professeur de percussions de la province,
affirme-t-elle. J'ai énormément progressé avec lui.»
Le 1er mai, Catherine était Grande Lauréate du
Festival-concours de musique de Sherbrooke. Des 386 participants de tous
âges, c'est elle qui a le plus impressionné le jury, grâce à sa musicalité
et à sa présence. Ce prix lui permettra de participer à la finale
provinciale de musique les 30 et 31 mai à l'Université Bishop's. La
musicienne a aussi remporté une bourse de 1000 $ de la Ville de Sherbrooke
et du ministère de la Culture et des Communications.
Que représente ce prix pour Catherine? «C'est génial! s'exclame-t-elle.
Car on travaille très fort, mais on n'a pas souvent l'occasion de jouer
devant des gens, et on ne sait pas si ce qu'on fait est bon. Se faire dire
par des juges qu'on est une très bonne musicienne, c'est très encourageant
et valorisant. Les commentaires de jurys sont de l'or pour un musicien.» Ce
n'est pas la première fois que Catherine Audet sort gagnante d'un concours.
En 2003, elle avait remporté le Concours de musique du Canada.
Maintenant qu'elle a terminé ses études, la jeune musicienne nourrit une
foule de projets. «Je veux participer à un concours de vibraphone en Europe
à l'automne, puis au concours de l'Orchestre symphonique de Montréal l'hiver
prochain, et au Prix d'Europe de l'Académie de musique du Québec au
printemps 2006.» Le 1er juin, Catherine enregistrera un disque,
son premier, avec l'ensemble Nemesis, qui rassemble une cinquantaine
d'instruments de percussion. «Des projets, j'en ai plein la tête!»,
conclut-elle.
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Catherine Audet
Photo SSF : Roger Lafontaine |