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Liaison, 5 mai 2005

 

 
Mathieu Hovington, Philippe Robert, Éliane Nantel, Dominique Caron et Valérie Laliberté comptent parmi les 22 étudiantes et étudiants qui ont participé fin mars à la Simulation des travaux des Nations Unies à New York. Pour la deuxième fois en 13 participations, l'Université de Sherbrooke est repartie avec un prix.

Mathieu Hovington, Philippe Robert, Éliane Nantel, Dominique Caron et Valérie Laliberté comptent parmi les 22 étudiantes et étudiants qui ont participé fin mars à la Simulation des travaux des Nations Unies à New York. Pour la deuxième fois en 13 participations, l'Université de Sherbrooke est repartie avec un prix.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


Un prix pour la délégation sherbrookoise
à la Simulation des Nations Unies

Stéphanie Raymond 

Jouer au diplomate pendant cinq jours au siège des Nations Unies à New York : une expérience que 20 étudiantes et étudiants de sciences politiques appliquées et deux étudiants de droit n'oublieront jamais. Surtout que leur performance a été couronnée par une prestigieuse mention d'honneur.

La Simulation des travaux des Nations Unies a eu lieu du 22 au 26 mars. Ce concours international réunissait pas moins de 3300 étudiantes et étudiants provenant de 300 universités des États-Unis (plus de la moitié) et d'ailleurs dans le monde. Les prix ont été remis à l'assemblée générale de l'ONU.

Les Sherbrookois devaient défendre les intérêts de l'Afrique du Sud. Séparés en comités de deux, ils devaient traiter de différents points : armes nucléaires, sida, développement économique, relations internationales, corruption, etc.

Motivation et constance

Le prix remporté récompense l'ensemble de la performance des étudiantes et étudiants de Sherbrooke. Environ 10 % des universités présentes gagnent un prix. «Cette semaine est très intensive, et beaucoup d'étudiants sont fatigués et démotivés vers la fin de semaine», explique Isabelle Lacroix, conseillère pédagogique au Département d'histoire et de sciences politiques et coordonnatrice de l'événement. «Mais ce ne fut pas notre cas. Les étudiants avaient travaillé tellement fort avant qu'ils se sont donné d'autant plus de peine à New York. Ils ont été constants dans leur motivation.»

«L'excellente formation a fait une grosse différence, ajoute l'étudiant Robert Séguin. Ce prix est significatif pour l'Université de Sherbrooke et le bac en études politiques appliquées.»

Les travaux simulés prennent deux formes : discours officiels et négociations de coulisses avec 500 participants, et négociations en comités de 40 personnes représentant 20 pays. «Les étudiants font exactement le travail d'un diplomate : ils négocient dans le but d'écrire une résolution pour régler un problème donné», poursuit Isabelle Lacroix.

Une formation exigeante mais extrêmement profitable

Tout étudiant de l'Université peut s'inscrire à la Simulation. Les participants sont retenus en septembre après présentation d'un dossier de candidature. Les heureux élus se préparent en suivant quatre heures de cours hebdomadaires durant deux sessions. «Les cours portent d'abord sur le fonctionnement de l'ONU, indique Isabelle Lacroix. Puis vers fin novembre, lorsqu'on sait quel pays on aura à défendre, on forme les comités et on travaille davantage sur le pays.» Tout se déroule en anglais : les cours, la rédaction des travaux, les échanges…

La participation à la Simulation implique aussi de mener des activités de financement pour amasser une partie des 24 000 $ nécessaires. Le ministère des Affaires étrangères, le ministère des Relations internationales du Québec ainsi que le Fonds institutionnel et le Réseau de l'Université de Sherbrooke finançaient une partie du projet.

«Cette formation regorge d'acquis. On a appris énormément sur l'ONU et ses filières, la rédaction de résolutions, la négociation, le langage et l'attitude du diplomate, etc.», explique Olivier Noiseux. «La formation nous a aussi permis d'en apprendre énormément sur nous-mêmes, et de développer notre potentiel, notre sens de l'initiative et notre capacité de communiquer», ajoute Louis-Philippe Thibault.

Des 22 étudiantes et étudiants, plus de la moitié désirent participer à nouveau l'an prochain, et environ le quart rêvent d'être diplomates. C'est le cas de Philippe Robert, qui en était à sa troisième participation : «La moindre contribution a un grand impact sur le pays; les enjeux sont tellement intéressants. Il y a aussi la passion de la négociation, et l'enrichissement grâce au vécu des autres.»

En 13 ans de participation à la Simulation des travaux des Nations Unies, c'est la deuxième fois que la délégation de Sherbrooke gagne un prix, le premier ayant été remporté en 2000.

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