7 juillet 2005 (no 20)
16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
>5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 5 mai 2005

Les étudiants en génie chimique proposent un
procédé écologique pour fabriquer la vanilline

GILLES PELLOILLE

Un groupe de 23 étudiantes et étudiants de la 50e promotion de génie chimique de l'Université de Sherbrooke ont conçu un procédé qui permet de transformer de manière écologique la lignine, un déchet industriel de certaines usines de pâtes et papiers, en vanilline, un produit à haute valeur ajoutée.

C'est sous la forme de liqueur noire que les étudiantes et étudiants reçoivent leur matière première. Après un long processus, ils obtiennent le produit final, la vanilline, composante responsable du goût de la vanille naturelle. Cette vanille synthétique est utilisée dans plusieurs domaines comme l'industrie des cosmétiques et celle des produits ménagers. De plus, la vanilline entre dans la composition de plusieurs préparations pharmaceutiques.

«Le gros avantage de notre procédé, c'est qu'il permettrait de remplacer la technologie actuelle de production de vanilline, qui utilise le pétrole, une ressource non renouvelable. En plus d'être écologique, notre procédé répond à des exigences économiques puisque notre vanilline est beaucoup plus avantageuse à produire que la vanille naturelle dont les prix connaissent des fluctuations constantes», explique Marie-Chantal Gagnon, l'étudiante responsable du projet d'intégration des connaissances en génie chimique.

Les étudiantes et étudiants ont consacré une première session d'études à une recherche bibliographique, puis une seconde à l'expérimentation. L'équipe d'enseignantes chargée de la direction du projet, composée de Michèle Heitz et de Josiane Nikiema, a pu constater que les étudiants ont parfaitement mené leurs travaux et atteint leurs objectifs : «Ils ont produit une vanilline d'excellente qualité, en respectant à la lettre les protocoles scientifiques, affirment-elles. Le projet les a ainsi sensibilisés aux nouvelles technologies vertes et au développement durable tout en leur permettant d'appliquer des connaissances théoriques acquises en cours. De plus, l'apprentissage du travail en équipe, qui est l'un des fondements de notre enseignement au Département de génie chimique, a été favorisé.»

À l'Université, le programme en génie chimique a fait peau neuve en 2001, se réadaptant aux besoins de la société actuelle. Le baccalauréat coopératif, qui comprend à présent cinq stages rémunérés en entreprise, permet une plus grande autonomie d'apprentissage des étudiantes et étudiants ainsi qu'une meilleure application des connaissances par le biais de projets intégrateurs comme celui de la synthèse de la vanilline. D'autre part, à Sherbrooke, le baccalauréat en génie chimique accorde une place importante aux préoccupations environnementales.

Retour à la une

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca