Liaison, 5 mai 2005

Courrier du lecteur

Mon jardin infini…d'ignorance!

Merci Liaison de nous ouvrir les portes de la connaissance, même si c'est par le biais d'une publicité (Mon jardin infini, Liaison du 14 avril). Ce n'est qu'une question de temps avant que nos chercheurs émérites n'y trouvent des objets de recherche incontournables : l'utilisation de l'Antenne de Lecher dans les troubles d'apprentissages scolaire, le balancement énergétique appliqué aux ponts et chaussées, l'harmonisation des énergies dans la gestion des ressources humaines. À quand la création d'un département de géobiologie et d'une chaire d'exploration des réseaux telluriques pour découvrir comment s'habiller au bal de fin d'année?

Liaison, journal sérieux, n'a pas peur d'innover et d'ouvrir toujours de nouvelles voies à la connaissance intellectuelle. J'ai l'adresse d'une naturopathe, présentement devant les tribunaux, qui serait des plus intéressée à publier un encart dans votre journal : les procès, ça coûte cher, et une petite annonce dans un journal sérieux fait toujours bon effet!

P.-S. À quand une bonne publicité sur les Raëliens?

Michel Roy
Service de psychologie et d'orientation

Réponse de l'éditeur
À propos de l'«ignorance»

Le fait de vendre un espace publicitaire dans le journal Liaison ne signifie en aucun cas que nous en cautionnons le contenu. Nous ne sommes pas là pour accréditer (ou non) les entreprises qui placent chez nous du contenu publicitaire.

En ce qui a trait à la publicité «Mon jardin infini», nous pensons que notre lectorat est capable de faire la part des choses, de la même façon qu'il le fait, par exemple, à propos des planificateurs financiers, des vendeurs d'automobiles ou des restaurateurs qui annoncent dans nos pages.

Si un individu ou encore un ordre professionnel souhaite formuler des plaintes à l'endroit d'un de nos annonceurs, ce n'est pas à nous qu'il doit s'adresser, mais plutôt à l'annonceur lui-même ou, qui sait, aux tribunaux concernés.

À Liaison, comme dans tous les journaux, nous nous réservons le droit de refuser un contenu publicitaire lorsqu'il est diffamatoire, raciste, injurieux ou encore de mauvais goût. Or, jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas le cas de la publicité «Mon jardin infini».

Charles Vincent
Éditeur du journal Liaison

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