Liaison, 14 avril 2005
Le régime de retraite de l'Université
offrira bientôt plus d'options
Le régime de retraite de l'Université de Sherbrooke sera modifié au
cours des prochains mois afin d'offrir davantage d'options à ses membres
approchant la retraite. Ces changements visent à permettre aux personnes
qui le désirent de mieux protéger leur capital accumulé contre les
fluctuations des marchés financiers. Le régime conservera toutefois ses
principes de base et la souplesse qui le caractérise.
Un régime de type hybride
Le personnel de l'Université bénéficie d'un des rares régimes de
retraite offerts au Canada : un régime de type hybride, c'est-à-dire une
combinaison de deux composantes. Dans la composante à cotisations
déterminées, les membres – ainsi que l'Université – cotisent en vue
d'accumuler du capital sous forme d'unités, dont la valeur varie avec le
temps, comme un fonds commun de placement. La composante à prestations
déterminées, quant à elle, garantit un montant minimum de rente à la
retraite. Elle permet en fait de protéger le revenu de retraite. En cas de
rendements peu reluisants des marchés financiers, la rente à recevoir, au
moment de la retraite, demeure quand même intéressante.
Dans bien des cas, de bons rendements se traduisent par un capital qui
vaut plus que la rente minimale garantie. Toutefois, si les marchés
venaient à chuter, l'excédent de la valeur des unités accumulées par la
participante ou le participant par rapport à la valeur de la rente
garantie pourrait être à risque, contrairement à la rente minimale qui,
elle, est assurée.
Or, comment protéger ce capital excédentaire accumulé jusqu'à
maintenant? Le Comité de retraite s'est penché sur cette question avec
l'objectif de trouver une solution qui réponde aux attentes de l'ensemble
des membres du régime.
De nouvelles options
Dès l'automne, les personnes dont la somme de leur âge et de leurs
années de service totalisera au moins 80, ou celles qui prévoient prendre
leur retraite d'ici deux ou trois ans, pourront se tourner vers de
nouvelles avenues.
En plus d'avoir la possibilité de laisser leur argent dans le fonds
général actuel sans rien changer, ces personnes pourront entre autres
transférer la totalité ou la moitié de leur épargne-retraite dans un fonds
qui leur procurera une certaine protection contre les soubresauts des
marchés. Elles pourront également convertir la totalité ou la moitié de
leur capital en une rente différée, payable au moment de leur retraite.
Le transfert dans un fonds plus conservateur pourrait atténuer les
risques pouvant menacer leur capital déjà accumulé dans leur régime à
cotisations déterminées. La conversion en une rente différée permettrait
de connaître exactement le montant de rente à la retraite.
D'ici l'automne, les participantes et participants admissibles qui
voudront se protéger des fluctuations à l'approche de la retraite pourront
continuer de se prévaloir du fonds de stabilisation actuel. Pour ce faire,
ils doivent communiquer avec le Service des ressources humaines.
Les plus jeunes ne seront pas touchés par ces changements; en matière
de retraite, le rendement se calcule sur un horizon de placement à long
terme et les marchés se ressaisissent généralement dans un intervalle de
temps de quelques années.
Un programme chargé
Pour le Comité de retraite, le succès de la démarche entreprise repose
sur un programme de communication bien dosé et sur des outils performants.
Les participantes et participants au régime recevront sous peu un aperçu
des modifications apportées. À l'automne, la section sur la retraite du
site Internet de l'Université sera rafraîchie et un outil d'aide à la
décision sera accessible en ligne. De la documentation expliquant les
choix et leur impact sera également disponible. Des sessions de
préparation à la retraite seront prévues pour répondre aux questions
soulevées par ces modifications.
Bref, aucun effort ne sera négligé pour aider les participants au
régime à faire un choix éclairé.
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