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Liaison, 24 mars 2005

 

 
Edwin John Sullivan est lauréat du concours de plaidoirie interuniversitaire Pierre-Basile-Mignault.

Edwin John Sullivan est lauréat du concours de plaidoirie interuniversitaire Pierre-Basile-Mignault.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


Après le génie, l'histoire et l'anthropologie

Le bonheur est dans le droit!

Edwin John Sullivan a bien de la difficulté à répondre à la question : «Qui êtes-vous?» Technicien en génie mécanique. Historien et anthropologue aussi. Globe-trotter à ses heures. Tout cela, il l'est, mais ce n'est pas la réponse qu'il donne aujourd'hui. Car depuis que ce papa de bientôt quatre enfants a trouvé sa voie, celle du droit, c'est par sa future profession de juriste qu'il se définit. Le lauréat du concours de plaidoirie interuniversitaire Pierre-Basile-Mignault a enfin trouvé le domaine qui lui permettra de se lever avec le sourire aux lèvres pour les 30 prochaines années.

STÉPHANIE RAYMOND

À 42 ans, Edwin John Sullivan termine un baccalauréat en droit. Après une première tranche de vie pourtant très bien remplie, ce passionné de lecture, de culture et d'histoire est enfin comblé. «Ma motivation pour reprendre des études à cet âge? La volonté d'être heureux, tout simplement!» affirme-t-il. La coupe Desjardins Ducharme Stein Monast assortie d'une bourse de 200 $ pour son titre de troisième plaideur au prestigieux concours Pierre-Basile-Mignault est la preuve qu'il n'a pas fait fausse route.

Né aux États-Unis et ayant grandi à Montréal, Edwin John est parti en Inde à l'âge de 20 ans, d'où il a entrepris un tour du monde. De retour à Montréal, il a complété un baccalauréat en histoire et anthropologie, avant de repartir en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Il a ensuite vécu en Colombie-Britannique pendant sept ans, avant de revenir au Québec en 1997.

«J'ai alors fait une technique en génie mécanique à Montréal. Je me suis trouvé un très bon travail, et je me suis inscrit au baccalauréat en génie mécanique. Mais je n'avais pas assez de challenge. Entre-temps, j'ai rencontré ma future épouse, qui est enseignante au Collège de Sherbrooke, et je me suis installé à Sherbrooke.»

Enfin dans son domaine 

Edwin John Sullivan a travaillé pendant deux ans comme cadre dans une entreprise sherbrookoise. Mais encore une fois, son travail ne le satisfaisait pas. «Je voulais élargir mes horizons. En août 2002, j'ai décidé à la dernière minute de m'inscrire au baccalauréat en droit de l'Université de Sherbrooke. Et là, enfin, je me suis senti dans mon domaine. Car le droit n'a pas de limite; on peut pousser aussi loin qu'on le désire.»

L'étudiant, qui se classe dans le premier 10 % de sa promotion, n'a pas tardé à être engagé comme assistant de recherche en droit international public pour le professeur Pierre-François Mercure. Cette année, il était en stage auprès du juge Léo Daigle, de la Cour supérieure du district de Saint-François.

Un plaideur hors pair

Edwin John Sullivan a été retenu pour représenter l'Université au concours de plaidoirie interuniversitaire Pierre-Basile-Mignault avec trois autres étudiants, Geneviève Cromp, Isabelle Gingras et Jean-François Noël. Ce concours, qui a eu lieu à Montréal en février, rassemble une trentaine de plaideurs provenant des six facultés canadiennes de droit civil.

«John est un perfectionniste, affirme Charlotte Lemieux, professeure à la Faculté de droit. Sous la critique, omniprésente dans le difficile processus menant à la plaidoirie finale, il a choisi avec simplicité, humilité et constance de transformer ses faiblesses en atouts. S'appuyant sur une solide culture générale et des connaissances juridiques approfondies, il a offert au concours une plaidoirie qui reflétait son talent et ses efforts.»

Le problème juridique fictif concernait un contrat commercial liant une entreprise tchétchène et une entreprise américaine, et ayant pour objet l'installation par les Américains d'un système de radar à l'aéroport de Grozny. Ceux-ci n'ayant rien effectué, un tiers, une société d'État russe représentée par Edwin John, a intenté une poursuite. «Il fallait démontrer la recevabilité du recours, que l'inexécution n'était pas justifiée et que la compagnie américaine était redevable des frais extra-judiciaires, explique le plaideur. Bien que très bien préparé, j'étais extrêmement nerveux de devoir défendre une cause devant trois juges émérites. Mais tout s'est bien passé. Je voulais la première place, mais je suis content de la troisième.»

Et après? 

Edwin John Sullivan désire maintenant se trouver un emploi dans le domaine juridique à Sherbrooke, au privé ou au public : «Je suis content d'avoir fait ces études. Car mon but est de me lever le matin avec le sourire aux lèvres, et c'est maintenant le cas. La clé du bonheur est de trouver une routine qui nous satisfera pour les 20, 30 et 40 prochaines années.»

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