7 juillet 2005 (no 20)
16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
>24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 24 mars 2005

Sport, études et travail

Pas toujours évident

STÉPHANIE RAYMOND

Philippe Dubreuil étudie à temps plein au baccalauréat en psychologie. Ce nageur du Vert & Or s'entraîne en plus deux ou trois heures par jour, six jours sur sept. Et il travaille huit heures par semaine comme entraîneur d'un groupe de nageurs amateur. Le jeune homme, qui a participé au championnat universitaire canadien de natation les 26 et 27 février à Edmonton, est un athlète non seulement au niveau sportif, mais aussi au niveau mental.

«Le sport et les études sont complémentaires. Le sport m'aide à enlever le stress, et à être plus efficace dans mes études, assure-t-il. J'adore le calme que procure la natation, grâce à l'état d'apesanteur, à la sensation de l'eau qui glisse le long des membres et au silence; dans l'eau, on est dans un autre monde. Mais j'ai aussi besoin d'étudier, de lire, d'apprendre, bref, d'être stimulé intellectuellement. De plus, mes études en psychologie m'aident à mieux me contrôler et à analyser mes émotions lors de compétitions. Et aussi à ne pas trop placer les champions sur un piédestal, car je me rends compte que nous sommes tous des êtres humains avec nos faiblesses.»

Ainsi, entre deux séances d'étude, Philippe ne s'installe pas devant la télévision ni devant un jeu vidéo. Il ne va pas non plus se chercher un café ou une bière. Il s'entraîne, en salle, à l'extérieur ou en piscine. «Cela me fait un bien énorme. Je suis ensuite à nouveau productif, prêt à me replonger dans mes livres», affirme-t-il.

Concilier travail, études, sport… 

Philippe met ses connaissances en psychologie et en natation au service des autres aussi, en entraînant le Club des maîtres du Service du sport et de l'activité physique : «J'entraîne deux groupes d'environ 25 adultes qui désirent améliorer leurs techniques de natation et leur forme. En plus de m'assurer un revenu, c'est l'occasion pour moi de transmettre ce que je connais. J'en retire beaucoup de plaisir.»

L'étudiant n'a-t-il pas l'impression que ses nombreuses occupations ne le laissent pas souffler? «C'est sûr que c'est exigeant au niveau de l'organisation; je trouve difficile de tout faire, et de trouver du temps pour moi, ma copine et mes amis. Mais j'adore concilier tout cela.» Son truc : au début de chaque session, Philippe établit un horaire précis : périodes pour les cours et les études, périodes d'entraînement et «zones tampons» qui lui permettent de déborder ou d'avoir du temps pour lui. «Au milieu et à la fin de la session, c'est plus difficile de tout caser dans mon horaire. Mais j'y arrive.»

Perfectionniste? Juste assez! 

«J'aime la compétition, qui me motive à donner le meilleur de moi-même et à être au sommet de mon sport», affirme le nageur. Philippe a d'ailleurs participé à deux finales au championnat universitaire canadien de natation, celles du 400 m et du 1500 m, ses spécialités : «Je suis déçu, car si j'avais fait mes meilleurs temps, je serais monté sur le podium.»

L'athlète aura l'occasion de se reprendre puisqu'il prendra part à la compétition de la coupe du monde de natation en eaux libres qui aura lieu au Mexique le 2 avril. «J'aimerais aussi participer à la compétition en Angleterre en juin et à celles en Égypte et aux Émirats arabes en septembre», poursuit-il. S'il peut nourrir de tels rêves, c'est aussi grâce à l'excellence de son entraîneur, Mohamed Marouf, ancien olympien, et à ses commanditaires ASIC-Agence Québec Plus.

Sa motivation pour le sport n'incite pourtant pas Philippe à négliger le moindrement ses études. «Je suis assez perfectionniste dans les études aussi. J'aimerais faire un doctorat en neuropsychologie et mener ensuite une carrière de chercheur», conclut-il. À croire que Philippe Dubreuil est amphibie…

Retour à la une

Philippe Dubreuil allie sport, études et travail, et réussit dans les trois domaines. «La conciliation est parfois difficile, mais j'adore!», assure-t-il.
Philippe Dubreuil allie sport, études et travail, et réussit dans les trois domaines. «La conciliation est parfois difficile, mais j'adore!», assure-t-il.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca