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Liaison, 24 mars 2005

Le colloque de l'Association de la maîtrise en environnement nous ouvre les yeux

JULIE LOISELLE

Le 17 mars, à l'hôtel Chéribourg, s'est tenu le 9e colloque annuel de l'Association de la maîtrise en environnement de l'Université de Sherbrooke (AMEUS). Environ 250 personnes se sont déplacées pour participer à ce colloque de renommée nationale, dont le thème était cette année La gestion environnementale : responsabilités et ressources financières.

Dans le cadre de l'événement, plusieurs sujets ont été abordés tels que l'eau, le protocole de Kyoto, l'architecture écologique, les matières résiduelles et bien d'autres. Des spécialistes tels que le directeur de Greenpeace ont présenté la gravité de la situation. Steven Guilbeault a tenté de répondre à la question suivante : Qui doit prendre en main le protocole de Kyoto? Tout le monde doit faire son chemin, pense-t-il, mais il faut d'abord cibler les grands émetteurs de gaz à effet de serre pour un meilleur contrôle.

Le transport est la cause de 25 % de ces émissions; suivent non loin derrière la production d'électricité, les émissions des mines et la combustion de l'huile et des gaz. Le protocole de Kyoto stipule que ces grands émetteurs devraient passer de 240 millions de tonnes d'émission dans l'air par année à 55 millions de tonnes. Un objectif encore loin d'être atteint, affirme le spécialiste.

Steven Guilbeault ajoute qu'on juge peut-être trop rapidement les pétrolières et autres grosses compagnies polluantes. Il semble que plusieurs d'entre elles sont prêtes à changer. Le problème réside en la volonté politique, pense-t-il. En effet, le gouvernement ne bouge pas et n'instaure pas suffisamment de lois strictes qui permettraient un réel impact sur l'environnement.

Deux modèles à suivre 

Deux autres conférenciers sont venus faire part des actions concrètes qu'ils ont effectuées pour améliorer l'environnement ou qu'ils effectueront au sein de leur entreprise respective.

L'usine de pâtes et papier de Bromptonville Kruger inc. existe depuis 1907 et n'a cessé d'innover, et ce, toujours de façon à respecter l'éthique écologique. C'est ce qu'a expliqué le surintendant à l'environnement et à l'énergie de cette usine, René Hamel, qui était fier d'expliquer comment il a réussi à respecter le protocole de Kyoto. Son usine a modifié à maintes reprises ses appareils pour qu'ils soient moins polluants; par exemple en convertissant deux vieilles chaudières servant à la combustion d'écorces. L'usine s'est aussi équipée d'appareils permettant de retirer les débris en suspension des eaux usées pour assurer un retour plus propre dans les rivières. D'ailleurs, l'usine compte plus d'un système de traitement des eaux usées, la rendant non toxique.

Pour sa part, Charles-Mathieu Brunelle, le vice-président exécutif et directeur général de TOHU, la cité des arts du cirque, a discouru sur le complexe qui s'élèvera bientôt dans le quartier Saint-Michel à Montréal, visant à faire de la métropole la capitale du cirque. Son emplacement étant sur un ancien site d'enfouissement, les concepteurs sont d'avis qu'ils doivent tenir compte de l'environnement. Pour ce faire, plusieurs moyens ont été pris. Premièrement, le vice-président affirme que des aménagements écologiques seront installés, notamment la mise en place de bassins de filtration pour que l'eau de ruissellement soit propre à son arrivée dans les égouts. De plus, l'utilisation de l'eau à l'intérieur des installations sera minime, selon le conférencier. Les organisateurs comptent aussi faire du recyclage de biogaz, pour qu'ils soient utilisés en électricité.

L'environnement reste un sujet d'actualité qui prend de l'ampleur avec le temps, et gageons que des colloques comme ceux organisés par l'AMEUS seront de plus en plus populaires.

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Le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbeault, a informé l'auditoire sur le protocole de Kyoto, tout en démontrant la gravité de la situation environnementale.
Le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbeault, a informé l'auditoire sur le protocole de Kyoto, tout en démontrant la gravité de la situation environnementale.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 

 

 

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