Faculté de médecine et des sciences de la santé
Grandir et innover pour une société en santé
GILLES PELLOILLE et CHARLES VINCENT
La Faculté de médecine change de nom. Elle s'appellera dorénavant la
Faculté de médecine et des sciences de la santé. Cette nouvelle dénomination
vise à mieux refléter la réalité et le mandat que la Faculté s'est donné,
dont le détail se trouve dans le plan stratégique qui a été dévoilé
par l'équipe de direction facultaire, le 19 janvier. Intitulé Grandir et
innover pour une société en santé, le document présente la manière dont
la Faculté entend orienter son développement au cours des quatre prochaines
années.
«Dans un contexte d'accroissement exceptionnel du nombre d'étudiantes et
d'étudiants dans tous nos programmes, nous avons choisi d'accélérer le
recrutement de nouveaux professeurs, de développer de nouveaux programmes et
de nous déployer dans d'autres régions, a déclaré le doyen Réjean Hébert en
conférence de presse. Tout en innovant, nous prenons les initiatives qui
s'imposent pour renforcer les atouts qui font notre renommée depuis la
fondation de la Faculté en 1961, soit la qualité exceptionnelle de
l'enseignement, la formation en petits groupes et l'excellence de nos
activités de recherche.»
Le recteur Bruno-Marie Béchard a quant à lui profité de l'occasion pour
féliciter la Faculté de médecine et des sciences de la santé pour
l'élaboration de ce plan de développement. «La Faculté saisit ainsi les
opportunités sans précédent que présente la conjoncture actuelle pour
poursuivre son développement dans l'esprit qui fait la renommée de
l'Université depuis 50 ans et celle de sa Faculté de médecine depuis
44 ans : audace, concertation et innovation, a-t-il déclaré. Nous innovons
en enseignement et en recherche, nous développons l'esprit entrepreneurial
de nos étudiants et de notre personnel, et nous agissons en réseau au plus
grand bénéfice de toute la société.»
Cinq axes
On trouve dans
le plan stratégique de la Faculté cinq axes de développement pour les
prochaines années. Le premier vise un meilleur positionnement de la Faculté
afin qu'elle soit mieux en mesure de continuer à innover en réponse aux
nouveaux défis et besoins en santé. Jouissant d'une intégration physique
avec le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, la Faculté a
développé au cours de la dernière décennie un réseau d'établissements au
Québec et au Nouveau-Brunswick, un réseau qui s'articule autour des quatre
pôles que sont la Sagamie, la Montérégie, l'Acadie et l'Estrie. La Faculté
envisage maintenant de développer des programmes de formation en
physiothérapie et ergothérapie en réponse aux besoins croissants d'une
population vieillissante.
Le deuxième axe de développement vise le maintien et l'accroissement de
la qualité des programmes offerts en dépit des augmentations considérables
des effectifs étudiants. Le troisième axe consiste à consolider le secteur
de la recherche, à encourager son expansion et à favoriser la mise en
application des découvertes. Le quatrième prévoit que la Faculté recrute le
personnel nécessaire à son expansion, accroisse ses ressources financières
et se dote des ressources matérielles qui lui permettront de réaliser ses
objectifs en enseignement, en recherche et en soins cliniques. Enfin, pour
son cinquième axe, la Faculté entend continuer de bâtir avec tous les
membres de sa communauté facultaire un milieu de formation et de travail de
premier choix, en plus de renforcer chez tous la fierté et le sentiment
d'appartenance.
Avec ses cinq axes, ses 20 orientations et ses 76 objectifs, le Plan
stratégique 2005-2009 est centré sur la responsabilité sociale qui est
au cœur des actions de la Faculté de médecine et des sciences de la santé :
«Notre engagement envers la population reste notre préoccupation
essentielle, a déclaré le doyen. Nous sommes à l'écoute de la population et
nous continuons d'encourager sa participation au sein des structures de la
Faculté; notre enseignement est orienté vers les besoins des communautés,
notamment la formation de médecins pour les régions et la création
d'activités de formation en région.»
Large consultation
Le plan stratégique de la Faculté de médecine et des sciences de la santé
résulte d'une très large consultation, tant interne qu'externe, menée auprès
de 400 personnes. «Nous sommes déterminés à réaliser ce plan et à relever le
défi qu'il représente, a affirmé Réjean Hébert. Nous avons confiance de
réussir, car nous travaillerons au mieux-être des communautés humaines du
Québec et d'ailleurs. C'est là un projet mobilisateur et enthousiasmant, le
projet d'une faculté résolument tournée vers l'avenir.»
La croissance de la Faculté de médecine et des sciences de la santé est
telle que le nombre d'étudiantes et d'étudiants en médecine est passé de 370
à 496 au cours des cinq dernières années. Par ailleurs, le Département des
sciences infirmières a accueilli 486 étudiantes et étudiants en 2004, soit
presque trois fois plus qu'il y a quatre ans. Quant au baccalauréat en
pharmacologie, lancé il y a seulement quatre ans, il compte déjà
180 étudiantes et étudiants.
Le nouveau nom de la Faculté reflète davantage sa réalité actuelle
puisqu'elle forme depuis 25 ans des infirmières et infirmiers au
baccalauréat, et depuis plusieurs années des étudiants inscrits aux
programmes de baccalauréat en biochimie et en pharmacologie. Elle offre
aussi des programmes de formation en toxicomanie et de nombreux programmes
d'études supérieures de maîtrise et de doctorat. Cet essor et cette
diversité s'appliquent également aux multiples recherches réalisées par les
professeurs de la Faculté.
L'exécutif de la Faculté de médecine et des sciences de la santé a
participé au lancement du Plan stratégique 2005-2009 : Claude
Asselin, Jocelyne Faucher, François Lajoie, Réjean Hébert, Nicole
Gallo-Payet, René Gagnon et Paul Grand'Maison. Étaient absents :
Gilles Faust et Lise Talbot.
Photo STIC : Jean-Pierre Masson |
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