Liaison, 13 janvier 2005

L'Académie des sciences de Chine en visite à l'Université

STÉPHANIE RAYMOND

L'Université de Sherbrooke a récemment accueilli une délégation d'éminents membres de l'Académie des sciences de Chine, venus se renseigner sur l'Université du troisième âge (UTA) et sur la façon dont l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (IUGS) s'acquitte de sa mission auprès des personnes âgées et fait avancer les connaissances par ses recherches en gériatrie et en gérontologie. Les 14 membres de cette institution de recherche scientifique de premier plan ont donc profité de leur séjour au Canada pour passer par Sherbrooke, attirés par l'IUGS et par l'Université. Le recteur Bruno-Marie Béchard a établi un lien personnel avec le directeur de l'Académie et certains membres. «Ce fut une occasion unique pour l'Université de Sherbrooke d'entrer en contact avec l'instance numéro un de recherche en Chine, a indiqué le recteur. Cette visite, qui a contribué au rayonnement de l'Université, augure très bien pour d'éventuelles collaborations dans l'avenir.»

C'est à l'occasion du congrès de l'Association internationale de l'Université du troisième âge (AIUTA), qui s'est tenu en Chine à l'automne, que se sont tissés des liens entre Jean-Louis Levesque, président de l'AIUTA et ancien coordonnateur des études à l'UTA de Sherbrooke, et le directeur du Bureau des cadres vétérans de l'Académie, Wu Baozu.

Fait surprenant pour des Occidentaux, en Chine, ce sont les organismes publics qui prennent en charge leurs employés ainsi que leur famille à partir du jour de leur retraite jusqu'à celui de leur décès. Ainsi, l'Académie des sciences de Chine, qui compte 45 000 employés, s'occupe notamment du régime de retraite, des soins et du logement de milliers de retraités et des membres de leur famille.

Visite de l'IUGS

«Nos visiteurs ont été agréablement surpris de la qualité des installations et très impressionnés par les recherches de l'IUGS. Et ils nous ont signalé par la suite qu'ils avaient été enchantés de voir la façon dont on travaillait ici», a affirmé Mario Laforest, directeur de l'Agence des relations internationales de l'UdeS. «La visite a également permis de comparer les valeurs des sociétés québécoise et chinoise à l'égard des soins apportés aux personnes en perte d'autonomie. Les Chinois ont notamment été étonnés de l'importance accordée au maintien de l'autonomie des personnes âgées et du souhait de notre société de les voir vivre chez elles le plus longtemps possible.»

En plus du recteur Bruno-Marie Béchard, les visiteurs ont rencontré Edwin Bourget, vice-recteur à la recherche, Denis Marceau, vice-recteur à l'enseignement, ainsi que quelques doyens et professeurs particulièrement intéressés par les relations avec la Chine, dont Roger Noël, doyen de la Faculté d'administration, qui pilote la mise en place prochaine d'un Observatoire sur la Chine.

Retour à la une