Liaison, 9 décembre  2004

Nouveau programme

Le Département de biologie offrira, à partir de septembre 2005, un tout nouveau diplôme de 2^e cycle d'écologie internationale. Ce programme, d'une durée d'un an (trois sessions à temps complet), s'adresse aux titulaires d'un baccalauréat en biologie, en écologie ou dans une science connexe (géographie, foresterie, agronomie, etc.) intéressés à poursuivre une carrière internationale dans le domaine du développement durable. La sélection des candidates et candidats se fera sur la base du dossier scolaire, d'une lettre dans laquelle ils expliquent leur intérêt et leur motivation pour l'écologie et le développement international ainsi que d'une entrevue.

D'un total de 36 crédits, ce diplôme permet aux étudiantes et étudiants d'acquérir une formation théorique sur les grands écosystèmes terrestres, les enjeux écologiques au niveau international. Cette formation trouvera ensuite son application sur le terrain pendant un stage de quatre mois réparti sur les deux dernières sessions d'études. Les étudiantes et étudiants pourront ainsi participer efficacement, en partenariat avec des spécialistes locaux, à la gestion écologiquement durable des ressources renouvelables au sein des écosystèmes naturels ou anthropiques dans un souci de protection de la biodiversité intégrée au développement des communautés humaines. Ils auront aussi l'occasion de concevoir, de monter et de mener à terme des projets internationaux dans le domaine de l'écologie. Présentement, il est prévu que les stages se feront en Amérique latine : Argentine, Brésil, Guatemala et Pérou.

Les stages seront effectués sur le terrain, au sein d'un des organismes locaux partenaires du diplôme en écologie internationale et sous la codirection d'une professionnelle ou d'un professionnel expérimenté et d'une professeure ou d'un professeur de l'Université.

Une fois leur programme terminé, les étudiantes et étudiants du diplôme de 2^e cycle d'écologie internationale pourront œuvrer au sein d'organismes internationaux comme le Programme des Nations Unies pour l'environnement ou l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, d'agences gouvernementales comme l'Agence canadienne de développement international ou d'organisations non gouvernementales.

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