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Liaison, 25 novembre 2004

 

 

Marianne Bachand, Samuel Royer Tardif, Miriam Desmarais et Philippe LeBel participeront l'hiver prochain à un stage de formation au Brésil parrainé par Écologie sans frontière. Ils étudieront la forêt tropicale au sein d'équipes de recherche de l'Université fédérale de Pernambuco.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


En stage avec Écologie sans frontière

Troquer l'hiver québécois contre l'été brésilien

Peut-être les avez-vous déjà rencontrés, au hasard de vos pérégrinations sur le campus. Ils sont quatre étudiantes et étudiants en écologie qui s'activent actuellement à amasser des fonds pour financer leur stage d'étude au Brésil, qui aura lieu la session prochaine. Quand ils ne vendent pas des t-shirts, du café ou des plantes, ils organisent des soupers-bénéfice ou collectionnent les petits boulots. Ils travaillent activement, sans compter les heures, stimulés par la perspective de ce projet qui bientôt les fera quitter les bancs d'école pour la forêt tropicale du plus grand pays d'Amérique du Sud, à des milliers de kilomètres de l'hiver québécois. Les chanceux!

CHARLES VINCENT

Au moment où nous recevrons nos premiers comptes de cartes de crédit (rien ne sert de le nier!), au mois de janvier prochain, Marianne Bachand, Miriam Desmarais, Philippe LeBel et Samuel Royer Tardif s'envoleront pour le Brésil, grisés à l'idée de vivre l'expérience de leur vie. Les quatre membres d'Écologie sans frontière (ESF) seront alors accueillis par des collègues de l'Université fédérale de Pernambuco, leur port d'attache jusqu'au mois d'avril. Le stage qu'ils y feront porte sur la fragmentation de la forêt tropicale du littoral atlantique brésilien, de même que sur la gestion et la conservation des parcelles résiduelles de forêt dans un endroit considéré comme le poumon de la planète par la communauté scientifique internationale.

Chacun des quatre étudiants sera jumelé à un professeur brésilien. Au moment d'écrire ces lignes, Miriam n'avait pas encore fait son choix parmi l'ensemble des chercheurs de Pernambuco qui se sont offerts pour superviser les stages des étudiants québécois; mais Marianne entendait bien travailler avec un spécialiste des petits mammifères, Samuel avec un entomologiste passionné des fourmis, et Philippe avec un écophysiologiste, c'est-à-dire un spécialiste qui cherche à mieux comprendre les populations humaines, animales et végétales à travers leur comportement et leur physiologie. Sur place, ils intégreront le groupe de recherche de leur professeur et réaliseront des études dans la région sauvage du Sierra Grande.

Pour eux, ce sera une occasion en or d'en apprendre davantage sur un écosystème qu'ils n'ont encore jamais étudié, celui de la forêt tropicale. Ce sera aussi un moment privilégié pour s'ouvrir à une nouvelle culture et à une nouvelle langue. «Ce qui m'attire le plus dans ce genre d'aventure, indique Samuel, c'est la possibilité de vivre dans le pays, comme les gens, de se créer un quotidien totalement différent.» Le stage comportera également une partie «communautaire». Il est prévu que les étudiantes et étudiants se rendent une fois par semaine dans une des écoles primaires de Recife afin de sensibiliser les jeunes élèves à l'importance de l'écologie.

Un groupe bien soudé

C'est la deuxième fois que des étudiants d'ESF, un organisme à but non lucratif fondé il y a neuf ans par la professeure d'écologie Colette Ansseau, se rendent au Brésil. L'an passé, ils étaient onze à participer à un stage en sol brésilien qui, dans les grandes lignes, offrait les mêmes possibilités que celui de cette année (voir Liaison, vol. 37, no 17). «C'est dans la continuité de ce qui s'est fait l'an passé que nous nous rendrons au Brésil, en janvier», explique Miriam Desmarais. «À ESF, on essaie d'envoyer les étudiants aux mêmes endroits, comme c'est le cas depuis quelques années au Brésil et en Argentine, précise Collette Ansseau. C'est une façon de développer des liens plus forts avec des collègues d'autres universités, et c'est profitable pour les étudiants.»

La particularité, cette année, c'est que le quatuor forme l'un des plus petits groupes de l'histoire d'ESF. Une caractéristique qui offre plusieurs avantages, au dire des étudiantes et étudiants. «La communication est plus facile, nous sommes plus proches les uns des autres, indique Marianne. Comme membre d'un aussi petit groupe, nous sommes forcés de faire du vrai travail d'équipe, et c'est très bien ainsi.» Et le hasard a apparemment bien fait les choses : il existe une bonne chimie entre les étudiantes et étudiants qui, une fois par semaine, se retrouvent autour d'une bonne bouffe, question de faire le point sur les préparatifs et d'apprendre à mieux se connaître.

Pour eux, cette expérience sera un bon moyen de faire le point à un moment charnière de leur vie. En décembre prochain, ils termineront leurs études de 1er cycle. «En ce qui me concerne, explique Miriam, le stage sera ma première expérience en recherche. Ce sera l'occasion pour moi de savoir si j'ai envie de poursuivre au 2e cycle.» Une décision qui les attend, tous, dans les prochains mois, mais à laquelle ils n'ont pas encore eu le temps de songer, trop pris qu'ils sont dans l'organisation de leur séjour au Brésil. Une chose est certaine, ils partagent tous un intérêt pour des études ou un travail à l'étranger.

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