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Liaison, 11 novembre  2004

 

 

Julie Vallières fait partie de la première cohorte d'étudiants à mener de front des études de droit et d'administration, dans le cadre du programme intégré de baccalauréat en droit avec maîtrise en administration des affaires. «C'est le meilleur choix que j'aie fait pour ma carrière», affirme-t-elle.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


Étudier le droit tout en faisant un MBA :
pas facile, mais combien profitable!

STÉPHANIE RAYMOND

L'étude du droit suffirait à donner des boutons à certains. Quand en plus on combine cela avec une maîtrise en MBA, mieux vaut être prêt à s'atteler à la tâche. «Mais l'effort vaut la peine», assure Julie Vallières, étudiante de 4e année du programme intégré de baccalauréat en droit avec maîtrise en administration des affaires.

Julie Vallières fait partie de la toute première cohorte de ce programme, qui a débuté en 2001. «J'hésitais entre étudier en droit et en administration, raconte-t-elle. Ce nouveau programme rejoignait parfaitement mes deux centres d'intérêts.»

Entre les sessions d'études et les interventions en entreprise, les quatre années de droit-MBA n'offrent aucun répit. Première année : droit. À l'hiver, possibilité de s'inscrire au MBA si ses notes sont supérieures à la moyenne, et même si on n'a pas d'expérience de travail, comme il est habituellement requis pour entreprendre cette maîtrise. Le MBA commence l'été suivant. S'ensuivent six sessions de cours de droit et/ou de MBA, entrecoupées l'été de trois interventions en entreprise et d'un stage coopératif à la toute fin. Sans compter l'année de barreau qui termine les études de droit.

Difficile mais combien profitable

«Le plus difficile est d'avoir en même temps des cours de droit et des cours d'administration, affirme Julie Vallières. Les deux facultés ont des façons d'enseigner et d'évaluer tout à fait différentes. J'ai vécu un véritable «choc culturel» le premier été, lorsque je suis passée de la Faculté de droit à celle d'Administration. L'adaptation a été difficile. En droit, on est plus encadré et il y a beaucoup d'étude; en administration, on est davantage laissé à nous-mêmes et il y a beaucoup de travaux d'équipe. Résultat : on est dans le rush toute la session!»

Il faut donc être masochiste pour étudier dans ce programme? «Non. C'est le meilleur choix que j'aie fait pour ma carrière et je ne regrette pas du tout. Le droit et l'administration sont très complémentaires. Par rapport au droit, le MBA nous permet de résoudre des problèmes avec une perspective plus large. Il nous apprend surtout à travailler en équipe, et aussi à s'exprimer devant un groupe.»

Selon l'étudiante, il suffit d'être prêt à mettre du temps et d'avoir un intérêt pour l'administration. Le seul préalable nécessaire pour s'inscrire au programme est de posséder un DEC. Deux petites semaines de mathématiques préparatoires le premier été fourniront les connaissances de base nécessaires pour entreprendre le MBA.

«Que ce soit pour ouvrir son propre bureau, travailler en entreprise, gérer du personnel, etc., les connaissances d'administration que nous avons acquises sont un gros plus», affirme celle qui rêve de faire carrière dans le domaine du droit des affaires.

Un groupe tricoté serré

Alors qu'ils étaient 18 au début du programme de MBA en 2002, la première cohorte ne comporte plus que 10 étudiants. «Après certaines frictions le premier été, nous avons vraiment appris à travailler ensemble. Maintenant, nous sommes vraiment proches et nous avons tissé des liens très forts. Nous organisons par exemple un ou deux soupers par session. Et on va garder des liens après nos études, c'est certain!»

Les trois autres cohortes qui ont suivi comprennent une vingtaine d'étudiants environ, leur nombre étant limité.

Et la vie en dehors des études?

En plus de suivre plusieurs cours (huit cours de trois heures par session constitue un horaire normal), Julie Vallières donne elle-même un cours d'un crédit aux étudiants de première année, en recherche documentaire. «J'aime enseigner, et cela m'assure un petit revenu, explique-t-elle. Mais j'avoue que peu d'entre nous (étudiants en droit-MBA) travaillent.»

Elle affirme que sa vie sociale ressemble à celle de tout autre étudiant. «Je ne m'empêche pas de faire ce dont j'ai envie : sport, cinéma, sorties… Cela prend seulement un peu plus d'organisation et de discipline.»

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