Plus de 50 000 $ en bourses remis à des étudiants en génie
STÉPHANIE RAYMOND
Les habits étaient soignés et les sourires bien larges au 18e Gala
du mérite en génie de la Faculté de génie, tenu le 4 novembre. Plus de
50 000 $ en bourses ont été attribués à quelque 30 étudiants ainsi qu'à une
douzaine d'équipes pour récompenser leurs résultats scolaires, leur
implication et leur rayonnement. Plus de 120 étudiantes et étudiants ont
également mérité une attestation d'excellence scolaire.
Ces bourses sont remises par une quinzaine de partenaires privés et
publics ainsi que par la Faculté de génie, l'Association générale des
étudiantes et étudiants en génie (AGEG) et l'Association des diplômés en
ingénierie de l'UdeS. La médaille du mérite Léonard de Vinci, qui constitue
la plus haute distinction de la Faculté de génie, a été remise à dix
étudiants en récompense de l'ensemble de leurs activités, tant sur le plan
scolaire que parascolaire et professionnel.
Deux bourses plutôt qu'une
Marius Bulota, étudiant de quatrième année au baccalauréat en génie
électrique, s'est vu décerner non pas une, mais deux bourses. D'abord, celle
de la Société QIT Fer et Titane de 2500 $, dont les critères sont les
suivants : avoir l'intention de faire carrière au Québec, présenter un
excellent dossier scolaire et faire preuve de dynamisme, de leadership,
d'esprit de coopération, d'initiative et d'ambition. Puis, la bourse
d'implication Meloche-Monnex-AGEG de 500 $, récompensant l'esprit motivateur
et le rayonnement de l'étudiant dans la Faculté.
«Je m'implique pour tenter de changer les choses autour de moi. Déjà tout
jeune, j'essayais de conscientiser les gens par le biais d'ateliers ou
d'articles», explique Marius Bulota, dont les années passées au sein des
scouts ont été une source d'inspiration. «J'en retire une grande
satisfaction personnelle.»
Le futur ingénieur a occupé trois postes dans l'AGEG, dont celui de
président. Il siège de plus au sein des c.a. de la Fondation de l'UdeS (à
titre d'observateur), de la Fédération canadienne des étudiants et
étudiantes en génie et du Centre de recherche et d'information sur le
Canada.
«J'ai aussi travaillé à mettre sur pied Ingénieurs sans frontières,
indique-t-il. J'aime beaucoup les études, mais aussi tout ce qui les
entoure. Les deux prix reçus sont une tape dans le dos qui m'assure que je
ne m'implique pas pour rien et me pousse à continuer.»
Cette tape dans le dos d'une cinquantaine d'étudiants chaque année semble
en effet bénéfique, vu l'effervescence de la Faculté de génie.
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