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Liaison, 11 novembre  2004

 

 

Marcel Mongrain, qui cumule 37 ans d’expérience comme coordonnateur de laboratoire, a offert une présentation sur la gestion des produits chimiques dangereux à des enseignants en sciences du secondaire, dans le cadre du congrès de l’Association des professeurs de sciences du Québec qui a eu lieu à l’Université du 28 au 30 octobre.

Photo SSF : Jacques Beauchesne

 


La science et la technologie : un mariage heureux

STÉPHANIE RAYMOND

Retour aux sources pour l’Association des professeurs de sciences du Québec (APSQ) : alors qu’elle fête son 40e anniversaire cette année, l’APSQ a décidé de tenir son 39e congrès à l’Université de Sherbrooke, qui avait accueilli le tout premier rassemblement en 1967.

Quelque 600 enseignants et professeurs provenant d’écoles primaires et secondaires, de cégeps et d’universités de partout au Québec ont partagé leurs réflexions sur le thème Enseigner à l’ère des technologies de l’information. Liaison a dressé un résumé de quatre présentations données par des professeurs et coordonnateurs de laboratoire de l’Université.

La microscopie électronique : outil pour l’exploration du monde nanoscopique

Fascinant d’observer le monde de l’infiniment petit. De «voir» un atome, ou du moins le halo d’un atome. De découvrir toute la beauté d’un flocon de neige (www.its.caltech.edu/~atomic/snowcrystals) et, pourquoi pas, l’intérieur de l’oreille d’une souris. C’est ce que permet de faire le microscope électronique, avec lequel on peut observer, manipuler et contrôler la matière sur une échelle inférieure à un micron, donc d’un millième de millimètre. Outil précieux en nanosciences, comme l’a démontré Patrick Ayotte, professeur au Département de chimie, qui espère que le sex appeal de l’imagerie poussera les jeunes à se lancer dans des carrières touchant aux nanosciences, un secteur en plein développement.

Propriétés optiques des matériaux et train à lévitation magnétique

Un train qui lévite au-dessus de ses rails… Science-fiction? Pas du tout. Aimants et supraconducteurs refroidis font en effet très mauvais ménage, comme l’a démontré Guy Bernier, coordonnateur de laboratoire au Département de physique. Leur force de répulsion est si grande qu’un petit train contenant des supraconducteurs refroidis à l’azote liquide flotte au-dessus de ses rails contenant des aimants. Le train «roule» ainsi dans les airs pendant trois minutes, le temps que les supraconducteurs se réchauffent. Les participants ont également visité le laboratoire de physique de Serge Jandl sur les propriétés optiques des matériaux, et approfondi le rôle capital de la lumière pour sonder les comportements des électrons et des atomes des solides. Infrarouge, spectroscopie Raman, photoluminescence… Ces techniques expérimentales pourraient bien révéler des secrets dans l’avenir.

La haute technologie en sciences biologiques

Haute technologie et biologie : un mariage parfait. L’atelier coordonné par Claude Déry, directeur du Département de biologie, présentait les technologies de l’avenir utilisées en biologie moléculaire. D’abord, les puces à ADN. Ces puces sont de petites lames sur lesquelles on place un génome, donc des chromosomes comprenant des gènes. Elles permettent de voir quels gènes sont exprimés dans telles cellules, donc leur rôle. Deuxième sujet : le microscope confocal, qui utilise des marqueurs fluorescents pour détecter où sont situées les protéines dans une cellule et comment elles se comportent. Autre technique révolutionnaire : la méthode par cytométrie de flux, appelée FACS, qui permet de trier les cellules qui comportent des protéines spécifiques. Finalement, il a été possible de voir des drosophiles mutantes, ces insectes utilisés comme modèles pour comprendre les propriétés du développement animal.

Gestion des produits chimiques dangereux

Où entreposer tel produit chimique? Combien de temps le garder? Que fait-on pour s’en débarrasser? Ces questions embêtent bien souvent les professeurs de sciences et les techniciens de laboratoire des écoles secondaires. Marcel Mongrain, coordonnateur de laboratoire au Département de chimie, a répondu à leurs interrogations. Quelques règles d’or : inscrire la date d’entrée des produits et s’en débarrasser après un an, stocker uniquement ce dont on se sert vraiment, et entreposer les produits dangereux le plus loin possible de la porte. Si un déversement survient, la GRC ou certaines firmes spécialisées peuvent se charger de ramasser les dégâts. Un truc pour se débarrasser des produits non nécessaires ou expirés sans que cela ne coûte une fortune : s’entendre avec les autres écoles de la région pour que la firme fasse une ronde de plusieurs écoles lors du même voyage.

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